J'ai rencontré le Diable
Année : 2010
Réalisateur : Kim Jee-Woon
Casting : Byung-Hun Lee, Min-Sik Choi, Gook-Hwan Jeon
Éditeur : ARP
BD : BD-50, 141', zone B
Genre : thriller, couleurs
Interdiction : - de 16 ans
Sortie : 08/11/11
Prix ind. : 24,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.85
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HD 1 080p (AVC)
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16/9 natif
Bande-son
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Français DTS-HD Master Audio 5.1
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Coréen DTS-HD Master Audio 5.1
Avec J’ai rencontré le Diable, Kim Jee-Woon, jeune prodige coréen, efface le souvenir mitigé qu’avait laissé son précédent film, Le Bon, la Brute et le Cinglé, un western asiatique poussif truffé d’hommages à Sergio Leone.
Avec ce film, Kim revient au thriller cruel et stylisé, proche de son formidable A Bittersweet Life. Nul doute que l'on se trouve bien ici en terre coréenne, puisque J’ai rencontré le Diable s’inscrit dans un genre ‑le film de vengeance‑ qui a subi un nombre déjà important de reprises et de variations, de la trilogie de la vengeance de Park Chan-Wook à Memories of Murder en passant par Public Enemy de Kang Woo‑Suk.
Ici, un agent secret se lance sur les traces du serial‑killer responsable de la mort de sa fiancée. Vingt minutes plus tard, il le retrouve. Mais ce qui, pour d’autres, aurait constitué l’aboutissement du récit, devient ici le point de départ d’une chasse à l’homme sadique, puisque le flic décide de faire subir au tortionnaire (le formidable Choi Min‑Sik, Old Boy) les mêmes outrages que celui‑ci inflige à ses victimes. Peu à peu, la ligne morale vacille (qui commet le plus d’horreurs ?) et le Diable promis par le titre se répand partout.
Avec une précision d’horloger, Kim Jee-Woon nous plonge le nez dans un monde hanté par le fantôme du Mal et peuplé de serial‑killers, où chaque maison, chaque individu, devient le lieu potentiel d’un carnage (d’un taxi à une cabane cosy). Un film éprouvant, nihiliste, d’une beauté plastique impressionnante. Incontournable.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 25/01/12
Bonus
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Making of (18') |
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Bandes-annonces |
Un making of bien bien creux pour un tel film. |
Image
Une image sublime affichant une définition d'enfer et des contrastes de toute beauté. De jour comme de nuit, à l'intérieur comme à l'extérieur, le rendu est redoutable de précision. On se régale. |
Son
Une bande-son aussi éprouvante que le film, alternant avec virtuosité les longues plages de silence et les moments de pure folie acoustique. Notez que la VO coréenne est nettement plus convaincante que les doublages français. |