Fright Night 3D

Année : 2011
Réalisateur : Craig Gillespie
Casting : Anton Yelchin, Colin Farrell, Toni Collette, David Tennant, Christopher Mintz-Plasse
Éditeur : WDSHE
BD : 2 BD-50, 105', toutes zones
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 22/02/12
Prix ind. : 29,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.78
HD 1 080p (MVC 3D)
16/9 natif
Bande-son
Français DTS-HD High Resolution 7.1
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Allemand DTS-HD High Resolution 7.1
Tchèque Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais, anglais pour sourds et malentendants, allemand, tchèque, néerlandais, slovène, suédois, norvégien, danois, finnois, islandais
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24,98 €
Dans une petite bourgade préfabriquée aux alentours de Las Vegas, Charlie Brewster (Anton Yelchin, Terminator renaissance) mène une vie paisible auprès de sa blonde platine (la star du lycée, grands yeux, beaux poumons) et de sa mère célibataire (Toni Collette). Mais alors que son meilleur ami Ed disparaît étrangement, de même que tout un tas de jeunes du coin, Charlie décide de mener l'enquête. Début des investigations à quelques mètres de chez lui, le nouveau voisin très séduisant (Colin Farrell) ayant tout d'un vampire aux dents longues…

Près de 27 ans après Vampire, vous avez dit vampire ? de Tom Holland (1985), dont Fright Night constitue le remake, on peut se questionner sur l'intérêt d'une telle resucée, hormis l'attrait de la captation 3D, la toute première pour un film de vampires (en attendant Dracula 3D de Dario Argento).

Certes, le dosage frissons/humour de l'original fonctionne toujours, et les acteurs sont plutôt probants (Colin Farrell, certainement en train de s'éclater à Las Vegas, a dû tomber par hasard sur l'équipe du tournage…), mais le film manque sa cible, hésitant sans cesse entre ados en mal de sensations fortes et public averti rôdé aux séries trash et sanguinolantes (True Blood, Vampire Diaries).

Pas assez riche en répliques mordantes et scènes piquantes, sexualité latente abandonnée en cours de route, Fright Night nous laisse sur notre faim. Trop propret pour un film d'horreur digne de ce nom, malgré quelques séquences plaisantes.
Carina Ramon - Publié le 21/02/12
Bonus
- Interview de Peter Vincent, l'éminent vampirologue du film en HD (2')
- Guide : comment faire un film de vampires ? (8')
- Scènes coupées en HD (5')
- Petit film amateur du film en version rallongée (3')
- Bêtisier en HD (3')
- Clip de Kid Cudy : No One Believes Me (5')

Pas de quoi combler une canine creuse. Notons toutefois la présence d'un chouette titre de Kid Cudy, No One Believes Me. Rien en revanche sur la bande‑son du film, marquée par une scène de boîte de nuit sexy sur un remix du collectif anglais Unkle, Restless. Et rien sur le tournage en 3D. Dommage.
Note bonus : 2/6
Image
Les conditions pour une 3D efficace sont loin d'être réunies. Énormément de scènes sombres, peu de profondeur de champ, une photographie un peu bouchée, des décors et une palette de couleurs limités, il n'en faut pas plus pour décevoir côté 3D (le film a pourtant été tourné d'origine en 3D). En 2D, la photographie passe‑partout et dénuée de défauts fait son office sans marquer la rétine.
Note image : 3/6
Son
On se rattrape au niveau du son avec une VO enjouée qui fait le maximum pour faire monter la tension et sursauter dans les chaumières avec ses salves de graves bien présentes. La VF s'en sort très bien (pour une fois), mais la VO intègre mieux les sons et les divers bruitages pour une spatialisation Surround un poil plus précise et plus dense. Du bon boulot pour des bandes‑son pas trop criardes et efficaces.
Note son : 5/6



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