par Carole Lépinay
11 octobre 2013 - 16h53

The Bling Ring

année
2013
Réalisateur
InterprètesKatie Chang, Emma Watson, Israel Broussard, Claire Julien, Taissa Farmiga, Georgia Rock
éditeur
genre
notes
critique
3
10
A

The Bling Ring, titre tout bonnement emprunté aux médias de la côte Ouest assoiffés d’événementiel, désigne le quintet de jeunes experts spécialisés dans le cambriolage d’appartements cossus de célébrités hollywoodiennes. Soit l’opportunité pour Sofia Coppola (Virgin Suicides, Lost in translation) de renouer avec son sujet de prédilection, l’âge ingrat et l’exploration de ses facettes protéiformes.

Cependant, nous voilà à des années‑lumière du souffle d'air frais que fut Virgin Suicides (2001). Si l’extrême apathie de la forme cherche à rendre compte du désert existentiel de cette génération Y, fascinée par le paraître ‑chapardages à répétition dans les dressings ultra‑chics de Paris Hilton et autres égéries clinquantes, moyennant le plan‑séquence (soit l’unique expression formelle de la télé‑réalité)-, elle ne fait que révéler un vandalisme creux, troquant l’adrénaline issue de la transgression contre l’appât démotivé d’une profusion de must‑have vestimentaires, et rien de plus.

Manque de panache et surtout manque de pot, dans la mesure où le génial Spring Breakers d’Harmony Korine faisait du grand vide adolescent une explosion hallucinogène, pop et sensorielle, en dépit du néant qu’il interrogeait.

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Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
16/10/2013
image
1.75
HD 1 080p (VC1)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Audiovision
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
7
10
image
Une image typique de Sophia Coppola à ceci près qu'elle ne cherche pas ici à faire beau, mais à retranscrire l'univers monotone et délavé de cette classe moyenne qui tente de jouer dans la cour des grands. Entre strass des boîtes à la mode et monotonie de la banlieue de Los Angeles, The Bling Ring ne laisse pas un souvenir impérissable. Sans compter un petit effet vidéo palpable et un grain bien visible. Un tournage en numérique (caméras Red) qui n'accroche pas vraiment l'œil malgré l'absence de gros défauts.
7
10
son
C'est en VO qu'il faut profiter du film pour avoir une chance de s'immerger auprès de cette jeunesse désœuvrée. VO qui bénéficie d'un débit supérieur à la VF et qui propose davantage de dynamisme au niveau des enceintes surround et du caisson (séquences de boîte de nuit carrément stéorïdées). La spatialisation n'est clairement pas la même entre les deux mixages.
2
10
bonus
- Making of (23')
- Bande-annonce
Un petit making of dans les règles de l'art, dévoilant quelques images prises depuis les coulisses et les impressions de Sofia Coppola sur son sujet.
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