Capitaine Phillips

Captain Phillips
Année : 2013
Réalisateur : Paul Greengrass
Casting : Tom Hanks, Barkhad Abdi, Catherine Keener, Corey Johnson
Éditeur : SPHE
BD : BD-50, 134', zone B
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics (accord parental souhaitable)
Sortie : 20/03/14
Prix ind. : 19,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Allemand DTS-HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, anglais, arabe, néerlandais, allemand, turc
Amazon
19,99 €
Voici la véritable histoire du capitaine Richard Phillips dont la vie a basculé en 2009 alors qu'il convoyait le MV Maersk Alabama dans l'Océan Indien. Pris en otage avec son équipage par des pirates somaliens prêts à tout pour obtenir une importante rançon, il va négocier pendant plusieurs jours au péril de sa vie.

Interprété par un Tom Hanks dont le visage transpire la trouille d'un bout à l'autre du film, Capitaine Phillips est un thriller hyper‑réaliste et marquant à plus d'un titre. On se demande d'abord comment ces pirates amateurs, bringuebalés dans leurs petits bateaux et sous l'emprise de drogue, peuvent parvenir à se hisser à bord de cet énorme porte‑conteneurs. Et ce, malgré les forts remous du sillage, les canons à eau et les protections mises en place pour éviter les mauvaises rencontres. À ce titre, la scène de l'abordage est tout simplement incroyable tant les embarcations des pirates semblent ridicules face au Maersk Alabama.

Quand vient l'heure des négociations, on sent la fébrilité et la tension monter d'un cran. On devine alors les pirates prêts à tout pour obtenir ce qu'ils sont venus chercher et capables de tirer à l'aveuglette sans le moindre remord.

Comme d'habitude, Paul Greengrass filme tout cela avec une caméra qui ne tient pas en place (on est clairement dans la mouvance stylistique de Green Zone et La vengeance dans la peau) et offre à Tom Hanks, magistral, un partenaire de choix, Barkhad Abdi, dont le personnage ambigu cache violence et sauvagerie, sous le masque juvénile de la candeur.

Tension maximale donc pour ce « Il faut sauver le soldat Phillips ». Un film choc qui n'en dira pas plus sur les motivations des assaillants et le courage développé (ou non) par les otages, mais se contente de relater les faits et le duel mortel qui s'opère sous nos yeux. À noter, le père de Paul Greengrass a lui‑même été dans la marine marchande.
Éric Le Ven - Publié le 10/03/14
Bonus
- Commentaire audio de Paul Greengrass
- Capitaine Phillips en trois parties (58')

Particulièrement sur ce genre de film basé une histoire vraie, les bonus sont de précieux compléments. Au‑delà de la fiction (nécessaire à toute bonne adaptation, sinon, nous aurions affaire à un documentaire), il est intéressant de savoir que les principales étapes de la prise d'otages ont été respectées par Paul Greengrass.

Que ce soit via son commentaire s'attardant volontiers sur la psychologie des personnages, ou le making of (avec témoignage du vrai capitaine Phillips qui a aujourd'hui repris la mer), le souci de réalisme a primé sur tout sensationnalisme. Ultime touche réaliste, le film a été tourné en mer sur le frère jumeau de Maersk Alabama. Du cinéma qui ne triche pas.
Note bonus : 4/6
Image
Un tournage presque à l'ancienne pourrait‑on dire, sur pellicule, qui offre ici des images impressionnantes de mer. Souvent filmé depuis les airs, le Maersk Alabama a des allures de mastodonte et les embarcations des pirates de coquilles de noix (et pourtant…).

Excellent faiseur d'images, Greengrass adopte encore une fois son mode de tournage hérité du documentaire : trois caméras mobiles déclenchées à quelques minutes les unes des autres pour différents points de vue d'un même événement. Une image jamais fixe mais définie à la perfection (le grain est parfois bien visible mais ne gâche rien), hautement contrastée et surlignée ici d'éclairages violents. De nuit, en extérieur ou en espace confiné, c'est splendide.
Note image : 6/6
Son
Que ce soit pour souligner les scènes d'action, les tentatives de prise du Maersk Alabama ou la présence du porte‑conteneurs sur les mers, les graves appuient en toutes circonstances chaque parcelle du film. Une excellente utilisation de la matière sonore, toujours cohérente et naturelle. Nous ne sommes clairement pas dans la démonstration pure, et pourtant, on est saisi de bout en bout. Très belle précision arrière d'ailleurs, riche et alerte. Attention, les voix des Somaliens n'ont rien à voir en VF, qui perdent en densité et en tension.
Note son : 6/6


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