Vivre, mourir, recommencer 3D

Edge of Tomorrow
Année : 2014
Réalisateur : Doug Liman
Casting : Tom Cruise, Emily Blunt, Bill Paxton, Brendan Gleeson, Charlotte Riley, Noah Taylor
Éditeur : Warner
BD : 1 BD-50 + 1 BD 3D + 1 DVD-9, 113', zone B
Genre : science-fiction, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 22/10/14
Prix ind. : 24,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS-HD Master Audio 7.1
Anglais DTS-HD Master Audio 7.1
Italien Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
Audiodescription
Sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, italien pour sourds et malentendants, espagnol, néerlandais, danois, finnois, islandais, norvégien, suédois
Cela fait déjà quelques années que Doug Liman joue à Hollywood une petite musique singulière, soit une manière assez subtile de tordre des blockbusters, des films de commande qui, sans sa griffe, auraient rejoint illico le cimetière des produits formatés et jetables.

La mémoire dans la peau, premier volet de la tétralogie Jason Bourne, a ainsi posé, avec son espion amnésique, certaines des bases essentielles du thriller d'action des années 2000.

Avec Edge of Tomorrow, Liman s'empare d'un autre genre, le film de science‑fiction, et tente de le renouveler en le croisant avec un principe narratif directement emprunté au fameux Un jour sans fin de Harold Ramis. Rappelez‑vous, dans ce film, Bill Murray interprétait un journaliste météo contraint de revivre la même journée dans un bled paumé des États‑Unis.

C'est au même syndrome de répétition, à la même malédiction, que le commandant William Cage (Tom Cruise, très bon) est confronté : tandis que les extraterrestres ont envahi et dévasté une grande partie des Nations, Cage est envoyé de force pour participer à une bataille qui, dès ses premières minutes, tourne au fiasco. Cage est tué mais se retrouve, vivant, catapulté au point de départ et obligé de revivre le même combat. D'abord déboussolé, il comprend vite que cette bizarrerie lui permettra d'apprendre de ses défaites, comme un gamer qui parviendrait à passer un niveau supérieur après plusieurs tentatives ratées.

Tout l'intérêt de Edge of Tomorrow (étrangement renommé Vivre, mourir, recommencer pour sa sortie vidéo) tient dans son script, plutôt astucieux, et dans sa star, Tom Cruise, toujours aussi impliqué et crédible.

Mais c'est aussi son seul intérêt : Doug Liman s'amuse visiblement avec son scénario (pourquoi pas ?) mais ne prend pas suffisamment au sérieux, ni le genre, la SF, avec ses extraterrestres plutôt laids, ni le suspense que son récit produit (Cruise parviendra‑t‑il à débusquer le cerveau des aliens ?). Le réalisateur de Jumper atteint ici ses limites, une espèce de désengagement cool, incapable de produire de l'émotion, du souffle, un style qui vous empoigne, ou même de l'ironie, à la manière de Paul Verhoeven et son Starship Troopers. Why not ?
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 03/11/14
Bonus
- Opération chute libre (10')
- Armes du futur (8')
- Des créatures d'un autre monde (5')
- Au bord du gouffre avec Doug Liman (42')
- Scènes coupées (8')
- BD 3D et DVD du film
- Copie digitale UV

Warner nous gâte avec cette belle édition proposant le film sur tous les supports (même digitaux), agrémenté de bonus (uniquement sur la galette 2D) permettant de plonger dans les coulisses techniques du film. Création des aliens avec près de 4 700 illustrations et concepts, implication totale des comédiens devant supporter toute la journée des exosquelettes de 38 kg pour Emily Blunt et 45 kg pour Cruise, qui a carrément proposé à Doug Liman de tourner 7 jours sur 7. Proposition acceptée par le réalisateur qui, lui aussi, s'est physiquement préparé pour tenir la distance avec Tom Cruise.
Note bonus : 5/6
Image
Le grand « wahou » de la version 2D (cliquez pour accéder à notre test) n'est pas à l'ordre du jour en 3D. D'où la disparition de notre logo « Must AV » sur cette version. On vous explique pourquoi.

Tout d'abord en raison d'une surabondance de détails et d'éléments visuels bénéfiques en 2D (lors des explosions sur le champ de bataille par exemple) qui, en 3D, ont tendance à semer le trouble et la confusion. L'œil ne sait plus où regarder. Il s'en dégage un sentiment de confusion dont on préfère se passer.

L'autre argument concerne le mode de filmage lui‑même. Même si Doug Liman a « posé » sa caméra plus qu'à l'accoutumée (il est un grand adepte de la caméra à l'épaule, façon reportage de guerre), les vrais plans fixes se comptent ici sur les doigts d'une main, ajoutant à la pagaille générale en 3D.

Supporter tout ce film de guerre/action en 3D risque donc d'être difficile. Il reste cependant quelques morceaux de bravoure efficaces comme les longs plans aériens sur les hélicos larguant leurs grappes humaines de soldats. Là, on adore. Encore cette histoire de différents plans dans l'image, particulièrement appropriés à la 3D.
Note image : 4/6
Son
Rien de change côté son par rapport à la version 2D. Les deux pistes DTS-HD Master Audio 7.1 sont incroyables de densité, de matière sonore et de présence. Un environnement hyper‑enveloppant, parfois vrombissant, qui s'exprime davantage encore en VO avec des basses qui tabassent quand il faut, sans jamais trop en faire. Que les oreilles sensibles soient rassurées, le film n'est jamais fatiguant à ce niveau‑là.

Et si la VF a pour elle une belle précision arrière, la VO la surclasse avec une ouverture sonore plus large, encore plus de précisions sur d'infimes gimmicks sonores et des surround back qui s'éclatent comme jamais. L'apport du 7.1 est d'ailleurs indéniable. Dernier argument en faveur de la VO : Tom Cruise qui n'a jamais été aussi bon. Il serait dommage de s'en priver.
Note son : 6/6


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