Frankenstein
Année : 2015
Réalisateur : Bernard Rose
Casting : Xavier Samuel, Danny Huston, Carrie-Anne Moss, Tony Todd, McKenna Grace
Éditeur : Metropolitan Film & Vidéo
BD : BD-50, 89', zone B
Genre : fantastique, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 08/03/16
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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1.78
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Français DTS-HD Master Audio 5.1
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Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Dernier‑né du laboratoire du docteur Frankenstein (Danny Huston), Adam (Xavier Samuel) parvient à s’échapper de justesse, alors que son créateur, insatisfait, tente de l’anéantir. Débute une lutte sans répit pour sa survie, dans la jungle intolérante de Los Angeles. La confrontation entre le monstre en devenir (au départ, Adam ne raisonne pas plus qu’un nourrisson vulnérable coincé dans un corps d’adulte) et la violence du monde commence d'ailleurs d’emblée avec les mauvais traitements infligés par son arrogant créateur.
Dans ce huis clos aseptisé, le cobaye prend aussi goût au peu de gestes maternels de Marie (Carrie‑Anne Moss, Matrix), l’assistante du professeur. Elle se démarque par ailleurs du quota de monstres humains, qui mèneront la vie dure à la créature de labo, lâchée dans une ville inhospitalière.
Bernard Rose, réalisateur du terrifiant Candyman (1992), plonge donc à nouveau dans les bas‑fonds urbains et cale son film dans les pas d'Adam, le corps putrescent et le cœur saignant, cherchant sa place dans la chambre décatie d’un d’hôtel (Tony Todd, ex‑Candyman y interprète d’ailleurs un aveugle menaçant) ou arpentant les terrains vagues d’où jaillissent des policiers agressifs ou des lyncheurs au visage de bons citoyens. Une relecture moderne et audacieuse d’un classique du cinéma gothique.
Carole Lépinay - Publié le 11/03/16
Bonus
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Making of (3') |
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Interviews de Bernard Rose (12') |
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Bande-annonce |
Il faudra se contenter de l'entretien avec le réalisateur Bernard Rose, plutôt intéressant sur ses intentions et la naissance du film par ailleurs. |
Image
Après trente minutes de scènes à la lumière diffuse et froide (avec gros filtre effet tenseur sur le visage de Carrie‑Anne Moss en plan serré), le film déroule son ambiance décalée, à la fois douce, inégale et austère. Avec quelques fourmillements à la clé par moments. |
Son
La différence entre la VO et le VF se fait au niveau des voix avec quelques détails manquants en VF. Plus d'information en VO donc, mais une scène Sourround légèrement plus présente en VF. Dans les deux cas, le film reste timide du côté des enceintes. |