par Carina Ramon
09 septembre 2016 - 18h22

The Nice Guys

année
2016
Réalisateur
InterprètesRyan Gosling, Russell Crowe, Margaret Qualley, Kim Basinger, Matt Bomer
éditeur
genre
notes
critique
7
10
label
A

Après Kiss Kiss Bang Bang en 2005 et Iron Man 3 en 2013, Shane Black (on lui doit aussi L'arme fatale) continue de placer la cool attitude au premier plan cinématographique avec The Nice Guys, comédie policière déjantée tout droit sortie des Seventies.

Direction Los Angeles en 1977, dans le sillage de deux détectives qui n'en ont (vraiment) pas l'air : Holland March (Ryan Gosling) et Jackson Healy (Russell Crowe). Le premier flanqué d'une adorable fillette très dégourdie pour son jeune âge (pas comme son père), le second distributeur automatique de gnons et spécialiste en bras cassés. Leur point commun : les cols pelle à tarte et un manque de bol quasi pathologique. Leur mission : retrouver Amelia (Margaret Qualley, The Leftovers, sublime dans la dernière pub Kenzo), disparue dans d'étranges circonstances et vraisemblablement dans la ligne de mire de la mafia. Une enquête chaotique et drôlatique surtout prétexte à une suite ininterrompue de gags en tous genres, entre maladresse patente et situations cocasses.

Tout y est (l'humour, la décontraction, le style, le politiquement incorrect) mais The Nice Guys a aussi une fâcheuse tendance à tourner en rond et à répéter à l'infini ses effets de manche. Au quatrième flingue échappé des mains, on se dit que le running gag a ses limites. Du léger, du fun, du rythme. Ce qui n'est déjà pas si mal. Notons enfin la petite participation de Kim Basinger, la vampe éternelle de L.A. Condidential dont The Nice Guys constitue une sorte de version comico‑détendue.

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Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
23/09/2016
image
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
bande-son
Français DTS-HD Master Audio 5.1
Français Audiodescription
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
sous-titres
Français pour sourds et malentendants
8
10
image
Pas de doute, on est en plein dans les années 70. La mise en époque fonctionne parfaitement sans trop en faire et les contrastes marqués, doublés d'un beau vernis, finissent de nous séduire. De nuit, de jour ou en intérieur, on apprécie la finesse et la robustesse de cette image qui a tout pour plaire. De la belle HD.
8
10
son
Mixage absolument identique en VO et VF. C'est-à-dire dynamique, jovial, plein de tonus et d'énergie. La spatialisation fait son job et les basses balancent pas mal.
2
10
bonus
- Une vraie histoire de détective... Ou presque (6')
- Le retour gagnant de Shane Black (6')
Un même sujet coupé en deux où l'on en apprend un peu plus sur le parcours du film, qui a mis des années à se monter. Joel Silver a finalement décidé de le produire.
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