La tour sombre

The Dark Tower
Année : 2017
Réalisateur : Nikolaj Arcel
Casting : Idris Elba, Matthew McConaughey, Tom Tailor, Dennis Haysbert, Claudia Kim, Abbey Lee
Éditeur : SPHE
BD : 1 UHD-66 + 1 BD-50, 94', toutes zones
Genre : fantastique, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 13/12/17
Prix ind. : 29,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
HDR Dolby Vision
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Allemand DTS‑HD Master Audio 5.1
Russe Dolby Digital 5.1
Ukrainien Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais, arabe, danois, néerlandais, estonien, finnois, allemand, letton, lituanien, norvégien, russe, suédois, turc, ukrainien
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Roland Deschain (Idris Elba, Luther) a la lourde tâche de protéger l’univers contre les redoutables assauts de l’Homme en noir, Walter O’Dim (Matthew McConaughey, Mud). Parallèlement, le jeune Jake Chambers (Tom Taylor) a ouvert une brèche depuis New York. Il s’avère être le seul gamin susceptible d’empêcher la Tour sombre de vaciller…


Adaptation du roman‑fleuve éponyme de Stephen King (huit volumes pour cinq milles pages), le projet ambitieux de Nikolaj Arcel se solde par une amputation express de l’œuvre originelle. Jake, jeune ado mal dans ses pompes depuis la mort de son père, se retrouve en rupture totale, avec une mère dépassée et un beau‑père peu avenant. Son rempart contre son mal‑être, dessiner, croquer des monstres campés dans une dimension qu’il doit rejoindre d’urgence pour la survie de la planète, car à l’instar du petit Danny Lloyd quarante ans plus tôt, notre héros new‑yorkais a hérité du fameux shining. Un minuscule clin d’œil à la série de romans, quand on sait qu’ils sont initialement ponctués d’innombrables références bibliographiques du maître de l’horreur.


Un déluge d’effets numériques achève bientôt les lignes creuses de ce récit d’aventures maladroitement désépaissi. Un supplice pour le spectateur, et pire pour les inconditionnels de la saga.

Carole Lépinay - Publié le 08/02/18
Bonus
- Roland of Gilead (unique bonus du disque 4K UHD) (20')
- Quatre scènes coupées (6')
- La dernière fois, hommage aux romans (9')
- Stephen King : inspirations, du livre à l'écran (4')
- Le Pistolero en action (8')
- L'Homme en noir, focus sur Matthew McConaughey (8')
- Le monde a avancé, les décors (7')
- Coup d'œil par le trou de la serrure, vignettes commentées par Roland et l'Homme en noir (3')
- Bêtisier (3')

Des bonus dans les coulisses du film et son adaptation plutôt agréables à suivre. On y voit toute l'équipe du film, Stephen King compris, revenir sur le personnage de Roland of Gilead et le parcours collégial réalisé pour cette adaptation qui tombe finalement à côté de la plaque. Les moyens et la volonté étaient pourtant là. De mauvais choix de départ ont visiblement été opérés.

Note bonus : 4/6
Image

Visuellement peu remarquable de par son ambiance, ses univers ou son design, le film de Nikolaj Arcel bénéficie tout de même ici d'un HDR10 et d'un HDR Dolby Vision. Si le premier est déjà excellent, le second s'avère ultra‑efficace et donne à chaque séquence ou presque l'occasion de briller, même en conditions difficiles (la photographie est volontairement très contrastée et sombre). Ainsi, par rapport au Blu‑Ray classique, nombre de détails quasiment invisibles apparaissent comme la rousseur du jeune Jake Chambers ou ses yeux rougis après un nouveau drame.

 

Plus généralement, la ville de New York est un terrain de jeu infini quand il s'agit de faire ressortir à l'écran les lumières de la ville la nuit, les éclairages urbains qui se reflètent sur les visages à travers les vitres et tout une foultitude de petites touches de couleurs qui animent l'image à la moindre occasion (le plus beau plan 4K du film reste celui de la skyline de nuit). Le rendu est vraiment remarquable alors que, encore une fois, le film n'affiche pas des ambitions esthétiques très poussées.

 

Dans l'entre‑deux‑mondes, le rendu des bougies utilisées par la tribu extralucide n'a là encore rien à voir avec celui du Blu‑Ray. L'ambiance se montre d'un coup plus chaleureuse, plus vivante, plus brillante. Vous l'aurez compris, ce 4K UHD (avec Digital Intermediate 4K) se démarque surtout par son surcroît de brillance, ses contrastes boostés, sa gamme de noirs largement au‑dessus du tout‑venant et ses irruptions de couleurs qui, en temps normal, seraient beaucoup moins visibles. On fermera donc les yeux sur quelques CGI (effets spéciaux) peu aboutis et encore plus visibles pour ne garder que le lustre inégalé du HDR10 ou encore mieux du HDR Dolby Vision pour ceux qui ont la chance d'être équipés (d'où la très bonne note malgré tout).

Note image : 5/6
Son

Pour un Matthew McConaughey réellement démoniaque, optez d'emblée pour la VO estampillée Dolby Atmos qui plus est. Quand l'action s'anime, l'apport est indéniable au niveau de la puissance sonore et de la répartition tout hauteur dans la pièce. Raffales des armes à feu, débris des gardiens des portes, effets bondissants, basses qui grondent, les enceintes ne seront pas au repos. Ce festival cartonnesque est‑il pour autant mémorable ? Pas vraiment. 

Note son : 4/6



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