par Carole Lépinay
25 juin 2018 - 10h38

Le portrait de Jennie

VO
Portrait of Jennie
année
1949
Réalisateur
InterprètesJennifer Jones, Joseph Cotten, Ethel Barrymore, Lillian Gish, Cecil Kellaway
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Tandis qu’il peine à vivre de ses toiles, Eben Adams (Joseph Cotten) croise une étrange fillette prénommée Jennie Appleton (Jennifer Jones) dans Central Park. Son air mutin et innocent le pousse à délaisser les paysages et natures mortes dont il est coutumier pour esquisser des croquis plus personnels à son effigie. Étrangement, Jennie vieillit au fur et à mesure de leurs rencontres…


Muse changeante au gré des saisons ou de la maturité artistique de son créateur, Jennie n’incarne t‑elle pas un rêve quand elle lui permet d’accéder à une certaine reconnaissance, puis un cauchemar dès lors qu’elle lui rappelle, en dépit de son incroyable beauté, combien le temps fige les portraits mais n’épargne pas le devenir réel des individus ?


Plus qu’une magnifique histoire d’amour, Le portrait de Jennie propose une merveilleuse réflexion sur la relation exclusive (et parfois fantasmatique) du peintre et de son modèle. Produit par David O. Sleznick (Autant en emporte le vent), cette romance onirique nous ensorcelle avec ses fascinantes percées fantastiques (les retrouvailles récurrentes dans Central Park sont à la fois belles et terrifiantes), sublimées par une scène de tempête magistralement réalisée pour l'époque. Un classique de l’âge d’or hollywoodien indispensable.

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Portrait of Jennie
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
21/03/2018
image
1.33
HD 1 080p (AVC)
4/3
bande-son
Anglais DTS-HD Master Audio 5.0
Anglais DTS-HD Master Audio 1.0
sous-titres
Français imposé sur la VO
5
10
image

Le charme opère toujours, tant par la beauté des plans composés à la perfection que par les contrastes, suffisamment solides pour nous faire (presque) oublier le grain de l'ouverture, les points blancs épars et le manque de définition général. À noter, le passage à la couleur pour un plan particulier à la fin du film. Étonnant.

5
10
son

Comme notifié en ouverture du film, le 5.1 concerne particulièrement le dernier acte du film et fut diffusé ainsi dans quelques salles à l'époque, alors que la piste mono 1.0 fut de mise partout ailleurs. Et effectivement, il y a une différence au niveau de la présence arrière lors de l'ouragan et de la tempête en mer. Un effet amusant pour un film de cette époque, principalement composé le reste du temps de dialogues pas trop agressifs et d'une mélodie raffinée signée Bernard Herrmann et Dimitri Tiomkin. On remarque aussi que les voix se montrent plus présentes en mono, davantage projetées vers le spectateur.

0
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