Moi, Tonya

I, Tonya
Année : 2017
Réalisateur : Craig Gillespie
Casting : Margot Robbie, Sebastian Stan, Allison Janney, Julianne Nicholson, Paul Walter Hauser, Bobby Cannavale
Éditeur : FranceTV Distribution
BD : BD-50, 119', zone B
Genre : biopic, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 21/06/18
Prix ind. : 19,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Français Audiodescription
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français pour sourds et malentendants
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Enfant prodige du patinage artistique, Tonya Harding (Margot Robbie, Le loup de Wall Street) va pourtant provoquer la fin de sa carrière en 1994 avec l’agression préméditée de l’une de ses concurrentes, Nancy Kerrigan (Caitlin Carver).


Adulée puis rejetée par l’Amérique entière, Tonya Harding semblait avoir une prédisposition pour les trajectoires d’étoile filante. Il faut dire que la gamine intègre le milieu encore élitiste du patinage sous l’autorité d’une mère abusive (Allison Janney, impeccable, la clope indéfiniment clouée au bec) et poursuivra son ascension flanquée d’un époux (Sebastian Stan) violent et pas très finaud.

 

Si ses origines white trash transparaissent à travers des justaucorps faits maison et un choix musical tranchant net avec le classique (Sleeping Bag de ZZ Top lors d’une compétition, il fallait le faire), Harding a su convertir la frustration et les manquements nés avec celles‑ci en une rogne nécessaire pour atteindre les sommets. De cet instant magique où elle devient la première à tenter et réussir le triple axel (une figure complexe et redoutée) au coup monté qui provoquera sa chute et finalement concocté par son mari, Craig Gillespie joue la carte de l’interrogatoire face caméra.

 

Sur un ton décalé, le biopic frise l’enquête rétrospective tandis que les témoignages amers mais parfois désopilants de l’entourage nous ramènent dans les années 90. L’ancien « vilain petit canard » interdit à vie de patinage raconte, avec une savoureuse autodérision, comment passer de l’incarnation du rêve américain à l’incarnation de l’Américain tout court.

Carole Lépinay - Publié le 23/07/18
Bonus
- Golden Buddha (1')
- Le chantage (2')
- Une attaque planifiée (1')
- Témoignage de Shawn (11')
- Buffet à emporter (1')

Les scènes coupées au montage, dont « le témoignage de Shawn » plus étoffé, maintiennent le ton décalé de ce biopic original. 

Note bonus : 2/6
Image

Très typée et volontairement vintage, cette image à l'esthétique assumée, parsemée d'un grain volontaire, assoit la crédibilité du biobic tout en appuyant sur le côté too much de la patineuse. Ça bave un peu, les teintes orangées sont largement accentuées et les inserts vidéo au format carré nous ramènent tout droit à l'époque des caméscopes VHS. Assumé !

Note image : 4/6
Son

Les titres musicaux des shows passent bien et ne font pas leur âge en 5.1 avec des enceintes arrière régulièrement sollicitées. Un univers sonore qui a aussi été travaillé au niveau du montage pour un rendu énergique et punchy. Même mixage en VF, même énergie.

Note son : 4/6



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