par Carina Ramon
24 juillet 2018 - 10h04

Gladiator

année
2000
Réalisateur
InterprètesRussell Crowe, Joaquim Phoenix, Connie Nielsen, Oliver Reed, David Nicholls, Richard Harris, Djimon Hounsou
éditeur
genre
notes
critique
8
10
label
A

Le général romain Maximus (Russell Crowe) campe avec ses troupes dans les forêts de Germanie, bien décidé à imposer la force de Rome à une horde de barbares assoiffés de sang. Sous le regard d’un Marc Aurèle vieillissant et las des batailles (Richard Harris), Maximus anéantit l’ennemi. Mais les jours du vieil empereur malade sont comptés. Ne considérant plus son fils Commode comme son digne héritier (Joaquin Phoenix), il souhaite que Maximus prenne sa place. En apprenant cela, Commode, le fils mal‑aimé, assassine son père et donne l’ordre d’exécuter Maximus. Mais le brave général se sort indemne du guet‑apens et attend patiemment pour rendre à Commode la monnaie de sa pièce.

 

Gladiator est aujourd'hui encore esthétiquement, visuellement et techniquement tellement abouti que les timides pirouettes d’un scénario ultra‑téléphoné sont rendues parfaitement digestes. Ridley Scott a mené de main de maître un tournage épique entre l’Angleterre, l’Italie, Malte et le Maroc, avec des centaines de techniciens, des milliers de figurants et des décors colossaux... Pour la petite histoire, c’est un responsable de Dreamworks qui, au départ, est venu trouver Ridley Scott avec une reproduction du tableau Pollice Verso de Jean‑Léon Gérôme, montrant un gladiateur le regard tourné vers l’empereur, attendant la mise à mort de son adversaire vaincu. Et c’est devant cette seule image, sans une ligne de scénario, que Scott a décidé de dépoussiérer un genre oublié à l'époque depuis près de quarante ans.

 

Pour rappel, fin des années 90, Ridley Scott vient de signer deux navets monumentaux : Lame de fond (1996) et À armes égales (1997). Mais vingt‑trois années après Les duellistes, son premier film conçu au départ pour la télé française, le réalisateur britannique troque brillamment les épées pour les glaives et les combats élégants pour des joutes sanglantes dans l’arène. Un péplum devenu à son tour un classique.

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Tous publics
Prix : 24,99 €
disponibilité
01/10/2009
image
2.35
HD 1 080p (Mpeg4 AVC)
16/9 natif
bande-son
Français DTS-ES Matrix 6.1 (sans flag)
Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
Italien DTS-ES Matrix 6.1
Allemand DTS-ES Matrix 6.1
Espagnol DTS-ES Matrix 6.1
Portugais DTS-ES Matrix 6.1
Espagnol (d'Amérique Latine) DTS-ES Matrix 6.1
sous-titres
Français, anglais, allemand, italien, espagnol, portugais, néerlandais, suédois, danois, coréen
7
10
image
L’image est effectivement un peu plus précise que sur les différentes éditions DVD. Les plans larges sur les rangées de soldats et le champ de bataille (au début du film) offrent des détails inédits. Les contrastes se montrent aussi plus dynamiques, les armures plus étincelantes et les couleurs plus denses. Mais tout n'est pas encore parfait. Il reste d'abord ces fourmillements, présents sur les portions uniformes de l'image. Et puis toutes ces scènes sombres où la définition est moins percutante que prévu. D'où notre légère déception.
10
10
son
La VF DTS-ES Matrix 6.1 (mi-débit) se montre déjà sacrément riche et affiche une dynamique absolument redoutable. Mais en VO DTS-HD MA 5.1 (avec un débit de 5 Mbps), c'est d'une puissance, d'une envergure, d'une intensité et d'une précision exceptionnelles. L'outil de démonstration par excellence !
8
10
bonus
- Présentation de la version longue du film par Ridley Scott, qui précise qu'il ne s'agit pas de la version Director's Cut, cette dernière étant celle sortie au cinéma (1')
- Deux modes de visionnage interactifs U-Control permettant d'accéder à diverses informations (en anglais) en cours de visionnage, et de marquer certains thèmes pour ensuite consulter les reportages en rapport avec ceux-ci présents sur le second disque
- Commentaires audio du réalisateur et de Russell Crowe en VOST sur les deux versions
- Possibilité de marquer ses scènes préférées
- Documentaire sur le tournage du film en SD (197')
- Section en cinq parties sur les décors, les story-boards, les costumes et les armes avec, en prime, une galerie photo (18')
- Scènes coupées et séquences abandonnées en SD (23')
- Section baptisée « Les archives auréliennes » et découpée en neuf parties, intégrant deux reportages sur le tournage, un sur la bande originale, un autre sur les effets spéciaux, des interviews, des spots TV et des bandes-annonces (155')
- Accès BD Live
On nous avait promis une interactivité de folie. C'est le cas. C'est même très copieux. Mais aussi assez compliqué à utiliser, d'autant qu'il faut en permanence jongler avec les deux disques. Notamment pour accéder aux bonus sélectionnés via l'un des modes U-Control. Bref, une véritable usine à gaz avec des suppléments à rallonge et un making of plus long que le film lui-même. Cela partait d'une bonne intention, mais en pratique, on sature vite. En même temps, on a en pour notre argent. Alors…
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