Summer of 84
Année : 2018
Réalisateurs : François Simard, Anouk Whissell, Yoann‑Karl Whissel
Casting : Graham Verchere, Juadah Lewis, Caleb Emery, Gory Gruter‑Andrew
Éditeur : L'atelier d’images
BD : BD-50, 106', zone B
Genre : thriller, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 09/04/19
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.40
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Français DTS‑HD Master Audio 5.1
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Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Au cours de l’été 1984, dans une petite ville des États‑Unis, plusieurs adolescents disparaissent. Le jeune Davey Armstrong est persuadé que son voisin est un tueur en série.
Dès les premières notes du générique (en provenance directe du synthétiseur de John Carpenter), Summer 84 affiche sa volonté de nous replonger dans l’ambiance des Eigties. Décors, stylisme, lumière, personnages stéréotypés, tous les standards de l’époque y passent, Les Goonies, Stand by me, Explorers et bien sûr Stranger Things (Netflix) sans qui Summer 84 n'aurait jamais vu le jour.
Entre hommage jouissif et pompage excessif de ses prestigieux modèles, la frontière est fragile pour Summer 84 qui ne parvient pas à nous défaire d'une impression de déjà‑vu… jusqu'à toute une dernière partie jouissive, d’une noirceur inattendue et d'une rare violence. Mieux vaut tard que jamais.
Cédric Melon - Publié le 22/05/19
Bonus
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Commentaires audio des réalisateurs |
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Bêtisier (4') |
Ce module de 4 minutes a la particularité de ne jamais être drôle. Compliqué pour un bêtisier… Le commentaire audio qui réunit les trois cinéastes, enregistré en français (avec un fort accent québécois) est bourré d’anecdotes et de notes d’intention passionnantes. |
Image
Avec des scènes qui se déroulent principalement de nuit, il fallait que les contrastes soient à la hauteur et les couleurs ardentes. C'est bel et bien le cas pour ce master de haute tenue, riche et détaillé, doté d'une belle profondeur d'image et détourant à merveille les personnages. Vraiment chouette. |
Son
Très belle surprise là encore, en VO comme en VF même si les doublages enlèvent une certaine crédibilité. Les ambiances sonores sont nombreuses et enveloppantes, les dialogues claquent, les basses font le show sur les séquences clés et la dynamique générale fait plaisir à entendre. Seul petit bémol, la musique signée du duo montréalais Le Matos parfois un peu trop gloutonne par rapport au reste. |