Arctic
Année : 2018
Réalisateur : Joe Penna
Interprètes : Mads Mikkelsen, Maria Thelma Smáradóttir, Tintrinai Thikhasuk
Éditeur : The Jokers Films
BD : BD-50, 97', zone B
Genre : aventures, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 19/06/19
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
•
2.39
•
HD 1 080p (AVC)
•
16/9
Bande-son
•
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
•
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
En plein milieu hostile, quelque part en Arctique où les températures peuvent atteindre -70°, Overgard (Mads Mikkelsen) trace un « SOS » dans la neige. Seul rescapé d’un crash, il erre près d'une vieille épave d'avion. Un jour, un événement inattendu va l’obliger à se dépasser pour survivre.
Dans la lignée du récent All is Lost de J.C Chandor avec Robert Redford, Arctic est (presque) un film de survie où tout repose sur l’acteur et son environnement, à la fois immensité hypnotique et prison à ciel ouvert. Le visage émacié, le regard étincelant, Mad Mikkelsen (Le Chiffre dans Casino Royale) occupe l’espace de sa seule présence magnétique, on le suit au plus près résister aux températures polaires, pêcher en milieu hostile, soigner une blessure sans matériel ou encore échapper à un ours blanc affamé… Le scénario ne manque pas de péripéties, le tout filmé au cœur d'une contrée d'une beauté effrayante magnifiée par une mise en scène minimaliste, presque austère. Une impression de réalisme qui sublime cette aventure quasi muette. Incroyable.
Cédric Melon - Publié le 12/07/19
Liste des bonus
Commentaire
Quel dommage que ces scènes coupées ne présentent pas grand intérêt. Il aurait franchement mieux valu un véritable making of pour pouvoir apprécier les coulisses de ce tournage en milieu extrême. |
Image
Précise et impressionnante malgré des conditions de tournage sans doute délicates, cette image imprime la rétine pour un moment. Le blanc immaculé des décors naturels ne permettait pas la moindre erreur et le résultat est à la hauteur avec un niveau de détail incroyable sur les visages, les costumes et tous les éléments du décor. Seul petit défaut notable, la première séquence de nuit de définition moindre que le reste du film. Les rares couleurs sont quant à elle parfaitement traitées, saturées et contrastées. Une vraie plongée dans le grand blanc et la glace.
|
Son
Deux pistes sonores équivalentes. Dénuées de dialogues ou presque, elles reposent avant tout sur la répartition exemplaire des ambiances naturelles sur les enceintes. Ces dernières sont sans arrêt sollicitées et garantissent une immersion totale grâce à de nombreux détails et éléments sonores cristallins. Le caisson de basses impressionne quant à lui lors du crash de l’hélicoptère. À noter, un très bon dosage de la musique, en parfaite harmonie avec cette aventure presque intimiste. |