Godzilla 2 roi des monstres

Godzilla : King of the Monsters
Année : 2019
Réalisateur : Michael Dougherty
Casting : Kyle Chandler, Vera Farmiga, Millie Bobby Brown
Éditeur : Warner
BD : 1 UHD-99 + 1 BD-50 + 1 BD 3D, 132', toutes zones
Genre : catastrophes, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 02/10/19
Prix ind. : 34,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR HDR10+
16/9
Bande-son
Français Dolby Atmos
Français Dolby TrueHD 7.1
Français Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
Anglais Dolby Digital 5.1
tchèque Dolby Digital 5.1
Hindi Dolby Digital 5.1
Thaï Dolby Digital 5.1
Hongrois Dolby Digital 2.0
Russe Dolby Digital 2.0
Turc Dolby Digital 2.0
Voir plus
Sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, croate, grec, suédois, portugais, roumain, russe, slovène, turc, tchèque, bulgare, néerlandais
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34,99  €

Après la resucée du film de Roland Emmerich (Godzilla, 1998) par Gareth Edwards en 2014, place à la version de Michael Dougherty (il a collaboré au scénario de X‑Men Apocalypse), sorte de monstre numérique embourbé dans une bouillie d'effets spéciaux dont ne retient absolument rien : ni la mythologie des Keiju‑Eiga (les films de monstres marins japonais nés des cendres des catastrophes nucléaires de Hiroshima et Nagazaki), ni la beauté de créatures cauchemardesques tapies dans les entrailles de la terre (le film aborde vaguement le thème de la cryptozoologie, soit l'étude des espèces animales encore non découvertes ou secrètes), ni le jeu d'acteurs dont le talent n'est pourtant plus à prouver, à commercer par Kyle « coach Taylor » Chandler (Friday Night Lights). 

 

Dans ce nouvel opus tourné par un fan de la première heure (ça ne fait pas tout), l'agence Monarch doit faire face au réveil de monstres plus féroces et combatifs que jamais (« À quoi bon tourner une suite sinon ? », nous dit‑on dans les bonus) dont le roi Ghidorah à trois têtes, tandis qu'un couple de scientifiques à la vision diamétralement opposée se déchire sous les yeux de leur fille, interprétée par Millie Bobby Brown (Stranger Things), 13 ans à l'époque.

 

Des labos, encore des labos, toujours des labos, des combats titanesques cachés sous des nappes de cieux orageux et de musique soupe. Et toujours pas l'ombre d'une histoire à la fin de ces 132 (très) longues minutes.

Carina Ramon - Publié le 28/11/19

Cinécult' Films catastrophes, autopsie d’un genre :

Incapables de satisfaire un public toujours plus exigeant en matière de sensations fortes et d’effets spéciaux, début des années 90, les films catastrophes avaient peu à peu disparu des écrans de cinéma. Mais depuis quelques années, l’image de synthèse high‑tech a redonné forme aux projets les plus fous, permettant de remettre en selle un genre moribond. Entre‑temps, c’est la nature même de la catastrophe ‑ainsi que la qualité de sa reconstitution‑ qui a changé. Finis les paquebots modèles réduits plongés dans un verre d’eau, terminés les avions miniatures agités par des fils, bye bye les vilains monstres Destructor. L’heure est aux séismes, aux tornades (plus vraies que nature) et autres créatures dévastatrices. Bienvenue dans le cinéma du « réel ».

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Films catastrophes, autopsie d’un genre :

Depuis Backdraft, Airport et Volcano, le film catastrophes, genre qui connut son heure de gloire dans les années 70, a bien changé. Aujourd'hui, de grosses bébêtes en 3D viennent s'immiscer dans des scénarios toujours plus anxiogènes. Autopsie d'un genre en perpétuelle mutation.

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Bonus
- Commentaire audio de Michael Dougherty, Zach Shields et O'Shea Jackson Jr en VO non sous‑titrée français
- Initiation aux monstres (6')
- L'évolution des titans (27')
- Monarch en action (33')
- Millie Bobby Brown (4')
- Technologie monstrueuse, Monarch se joint au combat (8')
- Les monstres existent (14')
- Bienvenue dans le Monsterverse (4')
- Scènes coupées (5')
- Bande-annonce
- Blu-Ray du film et bonus
- BD 3D

Le réalisateur Michael Dougherty a voulu tripler la rangée d'épines dorsales de Godzilla. Quoi d'autre ? Pas grand‑chose… Un long teaser promo saucissonné en plusieurs modules aussi passionnants que le film lui‑même. Allez, quelques images de plateau avec Millie Bobby Brown et les autres comédiens, un sacré petit clown cette jeune demoiselle.

Note bonus : 2/6
Image

Dans un monde idéal, l'image aurait pu relever le niveau du film, qui plus est en 4K Ultra HD labellisée HDR Dolby Vision et HDR10+ (tournage 3.4K et 6.5K, Digital Intermediate 2K). Mais les partis pris esthétiques et techniques, discutables, aboutissent à une image terne qui est loin d'être le support idéal pour laisser exploser les couleurs, la lumière, la profondeur de champ et tous les attributs habituels d'une 4K qui dépote. Majoritairement tourné en basses lumières, dans la pénombre, le brouillard ou la pluie, le film regorge des zones floues et de CGI brumeux pour un look crépusculaire brouillon malgré des tonalités cuivrées ou bleutées qui peuvent éventuellement faire penser à des estampes japonaises.

 

Une overdose d'effets spéciaux (on attend en vain un plan où l'on peut respirer de l'air frais) et une unité de lieu en quasi huis clos qui confinent à l'étouffement. Cela dit, par rapport au Blu‑Ray, l'apport du HDR Dolby Vision/HDR10+ débouche de nombreux plans et apporte un surcroît d'intensité à tous les halos de lumières (écrans, lumières artificielles, rayons nucléaires des monstres…).

 

Beaucoup d'implication pour un résultat qui n'apporte finalement pas grand‑chose au récit.

Note image : 3/6
Son

Avec sa bande‑son soûlante du début à la fin venant combler les trous d'air scénaristiques et de montage, le film ne brille finalement dans aucun domaine hormis son effet hautement soporifique sans effets secondaires.

 

Nous avons tout de même affaire à une VO et une VF Dolby Atmos qui font tout ce qu'elles peuvent pour nous placer au cœur des combats et déchaîner sur les enceintes les charges surpuisanntes des monstres. Un mixage des effets de haute volée mêlant rugissements divers et variés (hélicos, tirs…), déluge des éléments (pluie, orages…) et pas lourds des monstres, prêts à ébranler les murs de la maison. On ressent les infragraves jusqu'au plus profond de notre être, et rien que pour ça, la petite démo devant les copains n'est pas interdite.  

 

Même si les dialogues sont toujours clairs et bien posés (en VO surtout, piste la plus précise), ce qui représente un exploit vu la bande‑son dévastatrice, l'effet de cacophonie persiste alors que le mixage n'est clairement pas en cause.

Note son : 5/6



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