Easy Rider
50e anniversaire
Année : 1969
Réalisateur : Dennis Hopper
Interprètes : Dennis Hopper, Jack Nicholson, Peter Fonda, Warren Finnerty
Éditeur : SPHE
BD : 1 UHD-99 + 1 BD-50, 95', toutes zones
Genre : road-movie, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 04/12/19
Prix ind. : 24,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
•
1.85
•
UHD 2 160p (HEVC)
•
HDR10
•
16/9
Bande-son
•
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
•
Anglais DTS‑HD Master Audio 5.1
•
Anglais DTS‑HD Master Audio 2.0
•
Allemand DTS‑HD Master Audio 5.1
Sous-titres
Français, anglais, allemand, arabe, turc, chinois, néerlandais, coréen, thaïlandais
Il y a eu un avant et un après Easy Rider. À la fin des années 60, le cinéma américain se prépare à vivre sa révolution. En 1967, Le lauréat, Le point de non‑retour et surtout Bonnie and Clyde avaient déjà ébranlé les murs vieillissants de la citadelle hollywoodienne. Mais c’est le film de Dennis Hopper qui va lancer ce que l’on appellera plus tard le Nouvel Hollywood.
Réalisé en 1969, Easy Rider raconte l’échappée de deux motards hippies, Wyatt et Billy (Fonda et Hopper), qui décident de relier L.A. à la Nouvelle‑Orléans. Au cours de leur périple, les deux hommes découvrent l’Amérique à visage découvert, des communautés hippies de Taos aux rednecks racistes du Texas profond, et termineront sur un « We Blew it » (« on a tout foiré ») désanchanté.
Avec Easy Rider, monument de la contre‑culture au cinéma, Hopper invente un genre (le road‑movie), un style hérité des méthodes de la Nouvelle Vague (tournage en extérieur, improvisation des acteurs) et devient le porte‑voix de la génération des Sixties.
Enfin, la bande‑originale du film, révolutionnaire pour l’époque, compile les titres de Steppenwolf, The Byrds et Jimi Hendrix. Un classique.
Jean-Baptiste Thoret - Publié le 10/02/20
Liste des bonus
- |
Commentaires audio épisodiques de Dennis Hopper |
- |
Documentaire sur le film, son histoire et sa place dans l'histoire du cinéma (65') |
- |
Bandes-annonces de l'éditeur |
- |
Blu-Ray du film et bonus |
Commentaire
Évidemment, le documentaire est à voir. Tout comme le commentaire audio (épars) de Dennis Hopper est à écouter. Et si Dennis Hopper parle peu, c’est toujours à bon escient. Il confime notamment que la majorité des scènes dialoguées ont été improvisées et livre nombre d'anecdotes sur le film (lieux, dates, météo, état de santé des acteurs, etc). Il revient aussi avec plaisir sur certains plans mythiques du film et la technique de jeu de Nicholson dont la qualité première est l’observation, une manière de s’accaparer chaque détail de la vie quotidienne pour ensuite les restituer à travers son personnage. Un petit bijou de commentaire audio. |
Image
Cette édition restaurée en 4K (Digital Intermediate 4K) à partir du négatif original présente surtout plus de nuances, des couleurs ravivées et équilibrées, des contrastes améliorés et une luminosité accrue par rapport à la version Blu‑Ray. En somme, une meilleure lisibilité en toutes circonstances, notamment sur les séquences nocturnes.
Tourné en 35 mm avec des passages en 16 mm dans des conditions parfois aléatoires, le film conserve ici sa typicité (son grain, sa douceur) tout en présentant moins d'imperfections, de points blancs et autres brulûres qu'autrefois. Au final, si l'effet « waouh » de la 4K n'est pas encore d'actualié, l'amélioration et le plaisir des yeux est notable. |
Son
On reste clairement dans ce que l'on connaissait avant avec une bande‑son essentiellement concentrée sur les enceintes avant. Les voix n'en restent pas moins claires et parfaitement mixées à la cultissime bande‑son du film. |