Mississippi Burning

Année : 1989
Réalisateur : Alan Parker
Casting : Gene Hackman, Willem Dafoe, Frances McDormand
Éditeur : L'atelier d'images
BD : BD-50, 127', zone B
Genre : thriller, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 17/03/20
Prix ind. : 19,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.78
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 2.0
Français DTS‑HD Master Audio 2.0
Sous-titres
Français imposé sur la VO
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À Jessup Country, Mississippi, en 1964, trois militants pour la défense des droits civiques disparaissent mystérieusement dans une première scène filmée de nuit, inspirée de faits réels et d'une violence inouie, à laquelle participe la police. Deux agents du FBI que tout oppose sont chargés de l'enquête, mais à peine arrivés, ils se heurtent aux membres du Klu Klux Klan et aux locaux, peu ouverts à l'Autre ni enclins à leur faciliter la tâche. Leur plongée dans le côté sombre et moite du Mississippi ne fait que commencer.

 

Porté par ses excellents comédiens (Gene Hackman, Willem Dafoe, Frances McDormand), Mississippi Burning restera pour avoir été parmi les premiers films à montrer au cinéma l'évolution des droits civiques, message appuyé à l'écran par des scènes de lynchage choc qui firent polémique à l'époque. Alan Parker s'est aussi vu reprocher, au fond, de reléguer la population noire au second plan, laissant « le beau rôle » à deux enquêteurs blancs.

 

Un film plus classique dans la carrière de Parker mais finalement précurseur, magnifié par l'esthétique typique de son auteur et son directeur photo Peter Biziou (Au nom du pèrePink Floyd : the Wall), également collaborateur du réalisateur sur Angel Heart et Midnight Express. Une version restaurée qui mérite la revoyure.

Carina Ramon - Publié le 28/02/20

Cinécult' Alan Parker, reconnu mais toujours contesté :

De Midnight Express, auréolé de deux Oscars et de six Golden Globes, à Birdy en passant par Evita et Pink Floyd the Wall, la marque de fabrique parkerienne demeure sans conteste le lyrisme.

Lire la suite
Bonus
- Interview d'Alan Parker par Jean‑Pierre Lavoignat et Christophe D'Yvoire (10')
- Coulisses du tournage (7')
- En souvenir de Mississippi Burning : interview de Willem Dafoe (9')
- À travers la tempête : interview avec Alan Parker (20')
- État de siège : interview avec Chris Gerolmo (15')
- Commentaire audio (VO non sous‑titré)

Très bonne interview d'Alan Parker par Jean‑Pierre Lavoignat et Christophe D'Yvoire au cours de laquelle le réalisateur revient avec sincérité sur la polémique suscitée par le film, ses regrets aussi (il n'aurait par exemple pas tourné sa scène de présentation entre la police locale et le FBI de la même façon), ou encore la joie de travailler notamment avec un acteur comme Gene Hackman, responsable toutefois d'une de ses plus belles frayeurs suite à une discorde autour de séquences à retourner.

 

Pour donner une idée des remous provoqués par le film à l'époque, il se remémore le pugilat du film orchestré par une partie de la communauté noire, à commencer par la veuve de Martin Luther King (qui n'avait même pas vu le film). Alan Parker se réjouit en revanche que le film soit à l'origine de l'enquête d'un journaliste à qui l'on doit finalement l'arrestation et la condamnation des membres du KKK concernés.

 

Le petit module intitulé Coulisses du tournage n'en montre pas temps que cela, et les commentaires audio n'étant pas sous‑titrés, on préférera se concentrer sur la suite des bonus, à savoir une interview encore plus longue d'Alan Parker, mais aussi de Willem Dafoe et du scénariste Chris Gerolmo. 

Note bonus : 4/6
Image

Remasterisé en 2K à partir du scan 4K du négatif original par Kino Lorber pour MGM, Mississippi Burning est aujourd'hui quasiment dénué de ses défauts de master d'origine, à l'exception d'un ou deux points blancs. Un gain en lisibilité, en netteté et en clarté qui saute immédiatement aux yeux, auquel la luminosité accrue apporte une fraîcheur nouvelle. 

 

La précision s'en retrouve boostée même s'il demeure en arrière‑plan des plaques de fourmillements incompressibles. Sans être parfaits (tout dépend des scènes), les contrastes font eux aussi ce qu'ils peuvent pour donner de la lisibilité aux nombreuses scènes sombres ou de nuit. Une restauration sans doute pas parfaite mais qui porte visiblement ses fruits.

Note image : 4/6
Son

La BO électronique de Trevor Jones, massive et agressive, est plutôt bien rendue par cette VO seulement 2.0 mais disposant d'une ampleur et d'une scène sonore bien plus vastes qu'en VF, pourtant 2.0 elle aussi. C'est parfois un peu sourd et saturé mais l'esprit « massue » du film est conservé. Dialogues et ambiances sont quant à eux parfaitement naturels et bien équilibrés en VO.

Note son : 4/6



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