Lucky Day
Après avoir purgé une peine de deux ans en prison, Red (Luke Bracey) retrouve sa femme Chloe (Nina Dobrev, Vampire Diaries) et sa petite fille Beatrice (Ella Ryan Quinn). Si l’ancien braqueur de banque aspire désormais à une vie paisible, le frère psychopathe (Crispin Glover) de son défunt associé ne l’entend pas de cette oreille…
Roger Avary, ancien compagnon de route de Tarantino (il coscénarise Pulp Fiction), fait son grand retour après deux adaptations de romans de Bret Easton Ellis (Les lois de l’attraction et Glitterati réalisés début 2000) et un passage par la case prison en 2009.
Une expérience salvatrice qui lui aura inspiré cette histoire délirante autour de la réinsertion d’un ancien taulard prêt à tout pour défendre sa famille. « En prison, j’avais le temps de penser, de me demander qui j’étais, ce que j’allais faire après, Lucky Day est né de cette interrogation sur ce qu’il y avait de bon et de mauvais en moi ».
Soucieux du détail, le réalisateur va même jusqu’à introduire son mug ou ses notes rédigées en cellule pour le film. Combinées à cette part autobiographique, des séquences allumées de baston et de courses‑poursuites savoureusement divertissantes.