La fine fleur
Année : 2020
Réalisateur : Pierre Pinaud
Casting : Catherine Frot, Manuel Foulgoc, Fatsah Bouyahmed, Olivia Côte, Marie Petiot, Vincent Dedienne
Éditeur : Diaphana
BD : BD-50, 95', zone B
Genre : comédie, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 16/11/21
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Français DTS‑HD Master Audio 5.1
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Français DTS‑HD Master Audio 2.0
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Français Audiodescription
Sous-titres
Français pour sourds et malentendants, anglais
Grande créatrice de roses, Eve Vernet (Catherine Frot) rencontre d’énormes difficultés pour maintenir sa petite exploitation agricole à flot. Pour faire face à la concurrence écrasante d’un grand groupe, Vera (Olivia Côte), son assistante, décide de prendre les devants et de recruter de la main‑d’œuvre. Problème : les trois employés en insertion ignorent tout du milieu horticole…
Subtile comme le parfum de la rose hybride qu’Eve tente de créer, la dernière comédie de Pierre Pinaud dénonce un système indifférent au combat du cœur. Heureusement, l’aventure humaine l’emporte sur la cruauté du Capital et offre même à Eve, enfermée dans un héritage familial, une chance de transmettre sa culture florale à des marginaux en quête de reconnaissance sociale. Parmi eux, Fred (Manel Foulgoc), l’ancien détenu rebelle qui éclipse peut‑être un peu trop ses compagnons. Malgré ce petit manque d’équilibre entre les rôles, La fine fleur reste une comédie remplie de bonnes intentions.
Carole Lépinay - Publié le 25/05/22
Bonus
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Le film commenté par Pierre Pinaud (94') |
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Scènes coupées (6') |
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Le métier de rosiériste (1') |
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Bande-annonce |
Sa passion pour les fleurs et les jardins remonte à l'enfance. Pour Pierre Pinaud, il était donc naturel de combiner celle‑ci au cinéma. C'est dans une petite exploitation de la côte roannaise que le réalisateur a posé son objectif afin de raconter l'histoire « d'une femme seule qui tend vers une rose idéale ». Truffé de petites anecdotes piquantes, le commentaire audio révèle de manière précise ses intentions de réalisation : pourquoi tel cadrage plutôt qu'un autre, le mouvement d'une grue pour passer du rêve à la réalité…
Puis une poignée de scènes coupées dans lesquelles on retrouve « l'insidieux Lamarzelle », « Samir et Nadège gérant le vigile » ou encore la petite équipe d'Eve confrontée à des difficultés de trésorerie.
Rosiériste de père en fils, la famille Dorieux (les vrais propriétaires de l'exploitation du film) nous initie enfin à l'histoire de la rose distinguée selon deux catégories (ancienne et moderne). |
Image
On s'attendait à de la douceur, à de belles teintes pastel et autres dégradés de rose, il n'en est rien. On est même surpris par ce cadre sursaturé de couleurs, plutôt artificiel et finalement peu crédible. Une ambiance « cramée » qui pique un peu. |
Son
Pas spécialement festive ni démonstrative, on retiendra de cette bande‑son la délicate composition de Mathieu Lamboley et quelques ambiances diffusées sur les enceintes arrière. Largement de quoi profiter du film en tout cas. |