Freddy, les griffes de la nuit
A Nightmare on Elm Street
Année : 2010
Réalisateur : Samuel Bayer
Casting : Jackie Earle Haley, Kyle Gallner, Rooney Mara, Katie Cassidy, Thomas Dekker
Éditeur : Warner
BD : 1 BD-50 + 1 DVD-9, 96', zone B
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 20/10/10
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.40
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HD 1 080p (VC-1)
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16/9 natif
Bande-son
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Français Dolby Digital 5.1
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Anglais DTS-HD Master Audio 5.1
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Anglais Dolby Digital 5.1
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Italien Dolby Digital 5.1
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Allemand Dolby Digital 5.1
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Castillan Dolby Digital 5.1
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Sous-titres
Français, espagnol, allemand, italien, portugais, norvégien, finnois, néerlandais, danois, indonésien, thaï, coréen, chinois, suédois, cantonais
Depuis quelque temps, cinq adolescents font le même cauchemar. Un homme au visage brûlé (Jackie Earle Haley), et flanqué de griffes à la place des mains, vient chaque nuit hanter leur inconscient. Lorsque l’un d’entre eux meurt dans son sommeil, ils réalisent que le mauvais rêve n’est pas très loin de la réalité. Ils vont ainsi devoir replonger dans un souvenir effroyable lié à leur enfance, pour comprendre et tenter de survivre aux assauts sanguinaires de Freddy Krueger.
Les griffes de la nuit, réalisé en 1984 par Wes Craven, n'a pas échappé à la tendance remakiste des studios hollywoodiens, probablement en panne d'inspiration. Dans cette reprise, certaines séquences vont directement à la source de l'original, à l'instar du moment mémorable du bain, où les griffes du tueur d'enfants semblent jaillir des enfers. Souvent, l'eau d'avant les rêves (un verre embué, un mur liquéfié) contredit la puissance métallique des flammes souterraines (espace originaire de Krueger).
La filiation ratée, thème cher au cinéma de Craven, ressurgit alors avec ces familles monoparentales unies par un pacte effroyable et silencieux. C'est aux enfants d'assurer leur propre survie, bien que le poids de la culpabilité et la dette douloureuse des aïeux pèsent plus que jamais dans la prétendue banlieue paisible d'Elm Street, allusion politique à la rue de Dallas où le président Kennedy fut assassiné en novembre 1963.
Carole Lépinay - Publié le 19/09/12
Cinécult' Freddy : dormir et mourir :
Au cours des années 80, un genre prolifique fait irruption sur les écrans de cinéma, croisant le teen‑movie (le film pour adolescents) et le conte horrifique (le slasher), basé sur un schéma immuable montrant les exactions d’un tueur le plus souvent masqué, victime d’un traumatisme dans son enfance, fanatique de l’arme blanche (couteau, scie, hache, lance, tournevis…) et de chairs encore laiteuses.
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Bonus
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Freddy Krueger réinventé (14') |
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WB Maléfique Movie Mode (95') |
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Focus points (18') |
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Scènes supplémentaires (8') |
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Copie numérique à télécharger |
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Version DVD du film |
La renaissance du croque‑mitaine culte des années 80 contée par l'essentiel de l'équipe artistique. On réalise alors sa volonté de développer le passif du sinistre personnage (de ses origines à son devenir monstrueux), un parti pris nécessaire pour la régénérescence du mythe, selon elle.
À cela s'ajoutent une séance fashion autour des accessoires du tueur d'enfants, des scènes supplémentaires plutôt fades et, à ne pas rater, le fameux Maléfique Movie Mode, alliant commentaires, anecdotes et sensations fortes. |
Image
L'image HD 1 080p est impeccable. Et même si ce nouveau Freddy n'est pas aussi charismatique que l'original, les brûlures et les cicatrices de son visage sont restituées avec précision. Les contrastes se montrent également toniques, les couleurs rageuses. Au top ! |
Son
Éprouvant. À coups d'effets surprise, de hurlements à répétition et de basses monstrueuses, la bande‑son vous fait inévitablement bondir du fauteuil. C'est plein de rage et de fureur, un peu grossier certes, mais aussi efficace en Dolby Digital 5.1 qu'en DTS-HD Master Audio 5.1. La VO possède évidemment davantage de relief et de précision que la VF, mais sur les deux versions, c'est une véritable furia acoustique. |