par Carole Lépinay
08 mars 2011 - 12h08

Sexy Killer

VO
Sexykiller, moriras por ella
année
2008
Réalisateur
InterprètesMacarena Gomez, Alejo Sauras, César Camino, Angel de Andrés Lopez, Juan Carlos Vellido
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Sur un campus réputé d'une école de médecine, de mystérieux meurtres se succèdent sans que la police ne puisse identifier l'auteur des crimes. Difficile, en effet, d'émettre des soupçons sur Barbara (Macarena Gomez), ravissante étudiante, fashion victim le jour, bourreau sanguinaire la nuit. Mais le jour de son jugement ne tarde pas à sonner, lorsque ses souffre‑douleur déchiquetés reviennent pour lui régler son compte. 

Dès la séquence d'introduction, on repère la fameuse séquence de la douche de Psychose (Alfred Hitchcock, 1959), les filles dénudées de Carrie (Brian de Palma, 1976) et le tueur masqué de Scream (Wes Craven, 1997). Sexy Killer multiplie ainsi les références au cinéma de genre, favorisant la distance permanente du spectateur. Quant à la tueuse, tellement sexy qu'on en crève, elle appartient à ces créatures hybrides, entre la crudité calculée d'un tueur en série classique et l'hystérie d'une harpie hype. Mais dans cette course à la parodie et au pastiche, attention à l'essoufflement engendré par la surenchère et l'overdose de digressions parfois indigestes.

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Sexykiller, moriras por ella
Tous publics
Prix : 19,99 €
disponibilité
19/10/2010
image
2.35
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Espagnol Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français
8
10
image
Peu de reproches à faire au master de cette édition : l'image est propre, lumineuse, les couleurs vives, stables, et les contrastes joliment appuyés, occasionnant des noirs profonds. Le léger grain est agréable, mais diminue légèrement la définition.
5
10
son
En français comme en espagnol (Dolby Digital 5.1 pour les deux pistes), on déplore une utilisation un peu flemmarde des enceintes surrounds, qui sont surtout là pour relayer sans trop se fouler les ambiances musicales et sonores. La spatialisation lors des scènes d'action est quasiment inexistante. De fait, c'est la façade avant qui fait presque tout le boulot, avec heureusement une belle dynamique et des dialogues qui se détachent harmonieusement.
3
10
bonus
- Making of (24')
- Bande-annonce
Un making of haut en couleur et déjanté (bien que relativement anecdotique), en parfait accord avec le résultat final.
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