par Carole Lépinay
04 octobre 2013 - 11h09

Antiviral

année
2012
Réalisateur
InterprètesCaleb Landry Jones, Sarah Gadon, Malcolm McDowell, Douglas Smith, Joe Pingue, Nicholas Campbell
éditeur
genre
notes
critique
5
10
A

Dans un monde obnubilé par le star‑system, un nouveau marché vient de faire irruption. Les fans peuvent désormais contracter les virus divers et variés de leurs idoles, contre de l’argent auprès d’entreprises spécialisées.

Syd March (Caleb Landry Jones) ne se contente pas seulement de promouvoir et injecter les virus dans le sang de ses clients, il se les approprie à son tour et, une fois franchi le seuil du puissant laboratoire Lucas, une machine sophistiquée procède à leur extraction. Syd peut alors assurer son trafic parallèle de maladies infectieuses. Un jour pourtant, sa petite entreprise tourne au cauchemar.

Dans le sillage de son père David (Rage, Frissons, Vidéodrome), Brandon Cronenberg signe un premier film contaminé par la viralité d’ordre expérimental et ses travers mercantilistes. Ainsi, l’horreur se propage autant du point de vue de ces groupies hystériques, à la recherche d’un paraître envenimé, qu’à l’intérieur d’un système érigé pour la marchandisation de pathologies starifiées, toujours plus convoitées.

Un récit d’anticipation se déroule alors jusqu’à la projection littéralement graphique du cauchemar in corpore. Le rouge sanguin s’alliant au blanc virginal, par lesquels s’impose une esthétique de l’épure en dépit des corps infestés.

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dvd
cover
- de 12 ans
Prix : 19,99 €
disponibilité
19/06/2013
image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Français Dolby Digital 5.1
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 5.1
Anglais Dolby Digital 2.0
sous-titres
Français
8
10
image
Avec son esthétique frigorifique, ses visages laiteux, ses ambiances et ses lumières d'hôpital, le film de Brandon Cronenberg met immédiatement mal à l'aise. C'est lugubre, clinique, désenchanté et ça en dit long sur les travers possibles de l'espèce humaine. Mais le DVD, lui, est d'excellente qualité.
7
10
son
La VO reste une fois de plus de meilleure qualité que la VF. Elle se montre plus riche en ambiances et plus précise du côté des dialogues. La piste française 5.1 n'est pas déplaisante, mais les doublages ont tendance à tout écraser et la musique composée par E.C. Woodley se montre d'une trop grande discrétion.
5
10
bonus
- Commentaires audio du réalisateur et du directeur photo Karim Hussain
- Analyse de cinq scènes du film
- Making of (29')
- Scènes coupées avec ou sans le commentaire audio du réalisateur (5')
- Bandes-annonces
Le réalisateur a une fâcheuse tendance à s'écouter parler, mais cette interactivité n'est pas déplaisante.
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