Shameless saison 2

Année : 2012
Créateur : Paul Abbott
Casting : William H. Macy, Emmy Rossum, Justin Chatwin, Joan Cusack, Jeremy Allen White, Cameron Monaghan
Éditeur : Warner
DVD : 3 DVD-9, 605', toutes zones
Genre : comédie, couleurs
Interdiction : tous publics (accord parental souhaitable)
Sortie : 03/02/14
Prix ind. : 29,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.77
HD 1 080p (AVC)
16/9 natif
Bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, angmais, anglais pour sourds et malentendants, néerlandais
Amazon
26,99 €
Si vous survivez au générique, qui ferait tomber à la renverse n'importe quel phobique du microbe (un plan‑séquence sur les toilettes d'une salle de bains où il s'en passe de belles), apprêtez‑vous à entrer dans un monde de fou, celui des Gallagher. Une famille de White Trash (nouveaux pauvres blancs) qui tente de survivre à sa manière à la crise, entre petits bonheurs et gros dégâts à gérer (comme le retour embarrassant d'une mère junkie, lesbienne et paumée).

Le père, Frank Gallagher (excellent William H. Macy), ivrogne patenté, est quant à lui parti vivre chez sa nouvelle copine agoraphobe (Joan Cusack), laissant ses six enfants en roue libre dans une maison faite de bric et de broc. C'est Fiona (Emmy Rossum), aînée sacrifiée, qui se charge de gérer le quotidien et de faire tourner une famille perpétuellement au bord de gouffre, mais pas sans imagination lorsqu'il s'agit de trouver les fonds nécessaires à maintenir le peu de confort de la fratrie : location de la piscine gonflable aux copains du coin, petits boulots pas toujours réglos, garde d'enfants du voisinage par les enfants eux‑mêmes, faux accidents en séries, cultures non autorisées, arnaques en tous genres et autres combines orchestrées par Lip (Jeremy Allen White), le petit génie de la bande au charme ravageur.

Volontiers outrancière, franchissant régulièrement toutes les limites de la bienséance, grossissant volontairement le trait, Shameless brosse le portrait acide d'une génération désenchantée et irrévérencieuse qui a décidé depuis bien longtemps de faire fi des conventions pour maintenir la tête hors de l'eau. Soit le système D élevé au rang d'art de vivre.

Dans cette saison 2 (cliquer sur Shameless saison 1 pour accéder au test), encore une fois divinement écrite, brillamment interprétée et encore plus émouvante, vous verrez un homme fumer les cendres de sa mère, un suicide très assisté à mourir de rire, un accouchement en famille et en très gros plans, du sexe pour tous et aussi pas mal d'amour. Les Gallagher, vous allez les aimer ou les détester. Nous, on les adore.
Carina Ramon - Publié le 24/01/14
Bonus
- La vie compliquée de Fiona (7')
- L'art de jouer un homme saoul (7')
- Coulisses de l'écriture : « la version Shameless »
- La chanson de Noël des Gallagher en karaoké (4')
- Scènes coupées (10')
- Aperçu de la saison 3 (3')
- Discussion avec les acteurs (36')
- Discussion avec les scénaristes (18')

De quoi en savoir plus sur les petites habitudes des comédiens, leur jeu et leurs craintes. William H. Macy avoue que, pour un comédien, jouer un homme saoul ‑perpétuellement qui plus est‑ peut être aussi glissant et ridicule que louper un accent étranger. Qu'il ne s'inquiète pas, sa performance est remarquable.

La seconde discussion (celle des scénaristes) montre bien à quel point cette série, ses auteurs et ses producteurs optent à chaque fois pour un point de vue toujours plus irrévérencieux et audacieux. Comment donner à une idée scénaristique brillante « le ton Shameless » ? Vous le saurez en écoutant l'équipe créative revenir sur sa méthode de travail.
Note bonus : 4/6
Image
Après le maquillage « nude », la série « nude ». Tournée vite, sur le vif, Shameless brille par son côté naturel, fouillis et pas toujours net dans les coins. Comprendre : une image typée et assumée, presque « cradingue » et entachée par un manque de précision compréhensible, mais préjudiciable. Cela dit, on s'habitue et le charme opère vite.
Note image : 4/6
Son
Ça cause, ça crie, ça bavasse, ça hurle et ça claque des portes, encore et encore. Il va falloir vous accrocher pour suivre les sous‑titres de la VO, version obligatoire pour profiter de la tchatche et du jeu de cette bande de comédiens au taquet. Adultes comme enfants en font des caisses et c'est jubilatoire. Cette piste est aussi plus naturelle que la VF, un poil plus active à l'arrière, mais aux voix trop superposées à l'action.
Note son : 4/6


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