par Carole Lépinay
21 mai 2014 - 09h36

Ilo Ilo

année
2013
Réalisateur
InterprètesYeo Yann Yann, Chen Tianwen, Angeli Bayani, Koh Jia Ler
éditeur
genre
notes
critique
7
10
A

Singapour. Jiale (Jialer Koh), écolier turbulent, ne rate jamais une occasion d’aller dans le bureau du directeur à cause de ses multiples frasques. Enceinte et femme active, sa mère décide d’embaucher une employée de maison afin de l’épauler. Mais à peine débarquée des Philippines, Teresa (Angeli Bayani) a bien du mal à se faire respecter de l’intrépide Jiale.

Dans le sillage de la Nouvelle Vague taïwanaise, Ilo Ilo (premier long métrage d’un jeune réalisateur singapourien) implante sa chronique familiale au cœur de la crise économique de 1997. L’irruption d’une étrangère contraint indirectement chaque membre de la famille à affronter ses failles et ses manquements.

Si on peut remarquer à quel point la précarité ronge peu à peu l’équilibre de la famille (le père de Jiale, brusquement licencié, préfère cacher sa situation et se réfugie dans le tabac, tandis que sa mère tente de trouver des réponses auprès d’un manipulateur sans scrupules), Ilo Ilo atténue les tracas de la crise en prodiguant à Jiale, garçonnet insupportable et solitaire, l’apprentissage de la diversité. Teresa, à qui il mène la vie dure dans un premier temps, contribue autant à son éducation qu’à l’éveil de sa sensibilité (de la gifle au partage de la musique ou des repas), elle incarne aussi bien la mère autoritaire que la grande sœur ou l’amie réconfortante.

Subtil et modeste, Ilo Ilo a mérité son prix dans la catégorie Un certain regard au dernier Festival de Cannes.

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Tous publics
Prix : 16,99 €
disponibilité
01/04/2014
image
1.85
SD 576i (Mpeg2)
16/9 compatible 4/3
bande-son
Mandarin/Anglais Dolby Digital 5.1
sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
7
10
image
Ambiance Nouvelle Vague oblige, l'image de ce drame ressemble à celle d'un film familial tourné au caméscope. La définition laisse franchement à désirer, le grain et les fourmillements sont persistants, et même si la luminosité est excellente, cet aspect blanchâtre donne à l'ensemble un drôle de goût d'inachevé.
5
10
son
C'est relativement sec côté son. La piste 5.1 se montre plutôt timorée et n'utilise quasiment jamais les canaux surround et le subwoofer. Tout est concentré à l'avant, ce qui finalement n'est pas plus mal.
5
10
bonus
- Entretiens et avant-première (15')
- Court métrage Ah Ma (15')
- Making of (22')
- Bio-filmographie
- Galerie photos
- Bande-annonce
Une petite heure de suppléments pour tout savoir du film et du travail du réalisateur.
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