Frank & Lola
Année : 2016
Réalisateur : Matthew Ross
Casting : Michael Shannon, Imogen Poots, Justin Long, Michael Nyqvist, Rosanna Arquette, Emmanuelle Devos
Éditeur : Universal
DVD : DVD-9, 83', zone 2
Genre : drame, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 02/05/17
Prix ind. : 19,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.40
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SD 576i (Mpeg2)
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16/9 compatible 4/3
Bande-son
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Français Dolby Digital 5.1
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Anglais Dolby Digital 5.1
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Italien Dolby Digital 5.1
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Espagnol Dolby Digital 5.1
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Polonais Dolby Digital 5.1
Sous-titres
Français, anglais, italien, espagnol, polonais, néerlandais, danois, finnois, norvégien, suédois, portugais, grec
Frank (Michael Shannon, Take Shelter) et Lola (Imogen Poots, Knight of Cups) débutent à peine une histoire d’amour, le doute et la trahison viennent bientôt s’immiscer dans cette fragile relation.
Partagée entre Las Vegas et Paris, la romance écorchée de Matthew Ross emprunte rapidement la voie du thriller dès lors que Frank s’est mis en tête de venger son amoureuse, autrefois victime d’abus sexuels. Une chance que l’aspirant grand chef cuisinier soit dépêché à Paris ‑la ville d’Alan (Michael Nyqvist, disparu récemment), le mystérieux prédateur, afin de faire valoir ses talents culinaires.
La traque donne suite à un face‑à‑face insipide, lequel remettra autant la personnalité de Lola que leur relation en question. Conduit par Alan dans un club échangiste pour cols blancs en quête d’expériences paraphiliques, Frank est bientôt mis à l’épreuve. Car les tests se multiplient au creux de l’idylle artificieuse, la vengeance et le sexe demeurant la combinaison toxique mais nécessaire à ce couple d’écorchés vifs.
On repense cependant à la mécanique pernicieuse des drames barrés de Zulawski (Chamanka, L’important c’est d’aimer), la seule capable de malmener une union grâce au puissant poison qu’elle sécrète.
Carole Lépinay - Publié le 10/07/17
Bonus
Visiblement, Universal croit moyen en son film… |
Image
Techniquement et pour du DVD, on n'a rien à reprocher à cette image feutrée, pleine de jolis reflets et de couleurs mordorées. Un look de film indé qui abuse des situations délicates (nombreuses scènes sombres, éclairages minimalites, traitement en post‑production), mais ne sacrifie ni la précision, ni le piqué d'image. La beauté des gros plans en atteste. |
Son
Le film est quasiment chuchoté. À ce compte‑là, difficile de faire fort et puissant. Heureusement, les ambiances donnent un peu de ressort à la bande‑son, tout comme le score délicat tout en tension de Danny Bensi & Saunder Jurriaans. |