I May Destroy you

Année : 2020
Créateur : Michaela Coel
Casting : Michaela Coel, Weruche Opia, Paapa Essiedu
Éditeur : HBO
VOD : 12 x 30'
Genre : drame, couleurs
Interdiction : - de 16 ans
Sortie : 07/06/20
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.78
HD 1 080p (AVC)
SDR 16/9
Bande-son
Français Dolby Digital 2.0
Anglais Dolby Digital 2.0
Sous-titres
Français

La série coup de poing de Michaela Coel (Chewing‑Gum) interpelle par la justesse et le réalisme de son propos. La scénariste et comédienne s'y livre comme jamais. Bouleversant.

 

Après Chewing‑Gum, sa comédie incisive, Michaela Coel, scénariste et comédienne surdouée de la télévision britannique, aborde frontalement et sans tabou le sujet du viol. Le propos de la série est d’autant plus percutant qu’il s’inspire de sa propre expérience et qu’elle joue elle‑même le rôle d’Arabella, une jeune écrivaine en devenir qui va subir un viol alors qu’elle a été droguée au GHB (un puissant somnifère aussi appelé « drogue du violeur »). À son réveil, elle ne souvient de rien. Ce n’est que plus tard, par flashs, que la jeune femme commence à comprendre qu’il lui est arrivé quelque chose de grave.

 

La série montre le cheminement introspectif de la jeune femme qui aboutira à sa prise de conscience et au souvenir de son agression. Incompréhension, culpabilité, examens médicaux, violence, douleur : Michaela Coel ne fait l'impasse sur aucun détail.

 

Dans cette mise en abyme sans concessions, la comédienne est bouleversante de sincérité, entourée de seconds rôles eux aussi formidables, de Perruche Opia (Bad Education) à Paapa Essiedu (Le crime de l’Orient‑Express) en passant par Aml Ameen (Sense8). Ils incarnent tous des personnages complexes qui, au milieu de tant de noirceur, parviennent à se raccrocher à quelques brides d’humour, d’espoir et d’émotion.

 

Douze épisodes de 30 minutes chacun qui semblent agir comme un exorcisme sur son auteur et pourront frapper en plein cœur les spectateurs. La série démontre enfin de façon indiscutable que Michaela Coel excelle dans tous les registres.

Cédric Melon - Publié le 24/02/21
Bonus
- Aucun

Note bonus : 0/6
Image

Comme dans un documentaire au plus près de son sujet, la caméra colle à la peau de ses personnages pour mieux en saisir toutes les nuances et toutes les émotions. Un réalisme chevillé au corps qui n’est pas toujours très esthétique à l'image (Euphoria, elle aussi très réaliste, navigue par exemple à cent coudées au‑dessus par sa mise en scène virtuose), mais heureusement entrecoupé de moments intimes plus posés. Mention spéciale au montage, très efficace. La précision est par ailleurs au rendez‑vous.

Note image : 4/6
Son

Le travail effectué sur le son est remarquable, que ce soit au niveau du score (les morceaux de musique hip hop, rap ou jazzy sont nombreux et particulièrement bien choisis), des effets sonores atypiques ou de l’utilisation des ruptures et du silence. Une partition qui suit à merveille l'humeur du moment d'Arabella et sa palette d'émotions. Techniquement, cela manque quand même de dynamique et d'emphase, la faute au Dolby Digital 2.0 qui fait ce qu'il peut.

Note son : 4/6



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