La mission

News of the World
Année : 2020
Réalisateur : Paul Greengrass
Casting : Tom Hanks, Helena Zengel, Elizabeth Marvel, Mare Winningham, Bill Camp
Éditeur : Netflix
VOD : 119'
Genre : western, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 10/02/21
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.40
UHD 2 160p (HEVC)
SDR 16/9
Bande-son
Français Dolby Digital Plus 5.1
Anglais Dolby Atmos 5.1
Allemand Dolby Digital Plus 5.1
Espagnol Dolby Digital Plus 5.1
Brésilien Dolby Digital Plus 5.1
Sous-titres
Français, arabe, allemand, espagnol, anglais

Kidd (Tom Hanks), un vétéran sudiste de la guerre de Sécession, parcourt le pays en offrant des lectures publiques des principales nouvelles du monde. Durant un trajet, il rencontre la petite Johanna (Helena Zengel) dont l’escorte, un soldat noir, a été assassinée par des racistes. Johanna, fille de colons allemands enlevée très jeune par des Indiens Kiowa, ne parle que le dialecte de ses ravisseurs et doit être convoyée jusqu’à sa plus proche parente survivante. Les circonstances conduisent Kidd à mener lui‑même cette mission. Un long périple qui le fera passer par San Antonio, la ville où réside Maria, son épouse qu'il n’a pas revue depuis bien belle lurette.

 

A priori, on ne peut qu’être intrigué par cette collaboration de la star Tom Hanks avec le réalisateur et scénariste Paul Greengrass (La vengeance dans la peau, Vol 93). Le duo avait déjà travaillé ensemble en 2013 sur Capitaine Phillips. Pour ce western en forme de road‑movie que Greengrass a co‑écrit avec Luke Davies (Lion), le cinéaste met en veille l’une de ses signatures : l’hyperkinésie. Ici, pas de caméra nerveuse quasi‑documentaire au montage syncopé, Greengrass opte pour un cadrage assuré, proche de l’action et d’un réalisme roots qui n’est pas sans rappeler la première partie du No Country for Old Men des frères Coen. À l’image, il est épaulé par les éclairages nuancés d’une pointure, le directeur photo Dariusz Wolski (Seul sur Mars, Sicario la guerre des cartels, Alien Covenant), et à la musique par un James Newton Howard (The Dark knight, Detroit, King Kong) en forme.


Un casting technique cinq étoiles qui se met tout entier au service du script, joue la carte du minimalisme, du brio sans épate. Car La mission est avant tout un road‑trip porté de bout en bout par le tandem Hanks/Zengel. Dans le fond, il s’agit d’une histoire simple, un périple d’un point A à un point B qui se révèle surtout un retour en humanité et en amour de deux êtres fracassés.

 

Au fil de cette odyssée délicate, on évoque non seulement les fantômes qui hantent les deux héros (la femme de Kidd et les deux couples qui ont élevé Johanna), mais aussi tous ces spectres qui pourchassent l’Amérique aujourd’hui encore. Depuis la quasi‑extinction des Indiens après leur génocide, en passant par les crimes racistes, les vexations imposées aux vaincus sudistes, les vétérans abandonnés, le massacre des bisons ou l’épuisement d’une terre éreintée par des entrepreneurs cupides. Durant leur pépiple, Kidd et sa protégée ont toutes les raisons de regarder derrière eux, mais la complicité et bientôt l’amour filial qui les unit les amènent à fixer l’avenir. Un beau message porté avec maestria par un Tom Hanks comme d’habitude parfait ainsi qu'une prometteuse Helena Zengel.


Les férus d’action frénétiques n’accrocheront pas au film tant La mission ne renferme pas de morceaux de bravoure, à l’exception d’un incroyable « duel sans munition ». Mais les amateurs d’atmosphère, ceux qui recherchent avant tout l’humanité des héros, seront comblés. Comblés et émus.

François Coulaud - Publié le 16/02/21
Bonus
- Aucun

On aurait apprécié que Paul Greengrass s'explique sur ses choix esthétiques. Hélas, Netflix oblige, on restera sur sa faim...

Note bonus : 0/6
Image

Le directeur photo Dariusz Wolski signe une image magnifique, riche en détails lors des séquences de nuit ou en plein jour. En pleine nuit, tout au moins dans les intérieurs, l'influence du chef‑d'œuvre Impitoyable se fait sentir. Deux autres séquences esthétiquement remarquables : le passage de la tribu indienne fantômatique sur un bord de fleuve et la ville de Branholme, dépeinte comme un cercle de l'enfer. Un Digital Intermediate 4K qui se voit jusqu'au moindre grain de sable.

Note image : 5/6
Son

Une efficace VO Dolby Atmos qui sait donner de la voix quand il le faut (tempête de sable notamment) et qui s'avère aussi bonne dans les ambiances naturelles que dans la spatialisation (le fameux duel sans munition). En VF, du très bon travail aussi mais qui ne peut que s'incliner devant la dynamique et l'emphase de la VO.

Note son : 5/6



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