Brand New Cherry Flavor

Année : 2021
Réalisateurs : Gandja Monteiro, Jake Schreier, Matt Sobel, Nick Antosca, Arkasha Stevenson
Casting : Rosa Salazar, Catherine Keener, Eric Lange, Jeff Ward
Éditeur : Netflix
VOD : 8 x 42'
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : - de 16 ans
Sortie : 13/08/21
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.78
UHD 2 160p (HEVC)
HDR Dolby Vision
HDR10
16/9
Bande-son
Français Dolby Atmos
Français Dolby Digital Plus 5.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby Digital Plus 5.1
Allemand Dolby Digital Plus 5.1
Espagnol Dolby Digital Plus 5.1
Portugais Dolby Digital Plus 5.1 5.1
Voir plus
Sous-titres
Français, anglais, allemand, arabe, espagnol

Dans les années 90, la cinéaste brésilienne Lisa Nova (Rosa Salazar), forte d'avoir créé un court métrage très marquant, arrive à Los Angeles avec l'espoir de réaliser son premier film. Elle attire vite l'attention de Lou Burke (Eric Lange), un producteur un peu sur le retour mais très impressionné par la première œuvre de Nova. Un contrat est rapidement signé, mais Burke manœuvre, en fait, pour voler son œuvre à Lisa et la confier à un réalisateur plus connu. Assommée par la nouvelle, Lisa rencontre dans un magasin une femme étrange, Boro (Catherine Keener), qui affirme être une sorcière et propose à la metteuse en scène de se venger en lançant une malédiction sur Burke. Lisa accepte. Elle n'aurait (vraiment) pas dû…

 

Brand New Cherry Flavor, c'est une série hors normes que les scénaristes Lenore Zion (Channel Zero, Ray Donovan) et Nick Antosca (The Act) ont développée pour Netflix. En dépit de son titre souriant, Brand New Cherry Flavor libère au fil de huit épisodes une hypnotisante atmosphère vénéneuse campée dans un Hollywood devenu une antichambre de l'enfer.

 

L'œuvre s'avère très marquée par une cinéphilie hybride. La peinture d'un Hollywood aux frontières d'un autre monde rappellera évidemment le Mulholland Drive de David Lynch. Beaucoup de péripéties, qu'on ne gâchera pas en révélant qu'elles ont une texture particulièrement « organique », convoquent une esthétique faisant immanquablement songer à David Cronenberg. Le traitement photographique avec de violents aplats de couleurs conjurera quant à lui les sortilèges du Suspiria de Dario Argento.


En dépit de ces prestigieuses influences, Brand New Cherry Flavor parvient à développer un élixir à forte personnalité en jonglant constamment entre inquiétude, horreur et humour absurde, tendance sardonique. Le trio d'acteur principaux est particulièrement impliqué chacun à sa manière : Rosa Salazar profite de son physique étrange pour composer une « héroïne » flippante qui cache de très noirs secrets. Catherine Keener façonne quant à elle une marquante figure méphisphélique pateline. Mais la vraie performance ‑s'il faut en distinguer une‑ est donnée par Eric Lange. Ce spécialiste de modestes seconds rôles (Narcos, Perry Mason) dévoile ici un puissant et polymorphe don d'acteur qui devrait lui valoir pas mal de contrats à l'avenir.


Tel un maléfice, Brand New Cherry Favor entraîne le spectateur dans un cauchemar de plus en plus sinistre, de plus en plus barré. Et de plus en plus envoûtant.

 

Ainsi ensorcelé, on pourra dès lors aborder l'ultime épisode de cette série de deux manières différentes. Soit accepter les nombreux non‑dits et laisser son imagination de spectateur combler les trous ou espérer une possible saison 2. Soit avoir l'impression que les scénaristes Zion et Antosca ont dû un peu trop abruptement mettre fin à leur histoire, au risque de laisser pas mal d'impasses regrettables en raison d'un manque de temps/d'argent pour développer convenablement un ou deux épisodes supplémentaires. Pour être honnête, l'auteur de ces lignes fait plutôt partie de la seconde équipe. Mais en dépit de cette vraie frustration finale, on ne peut que s'incliner devant la maléfique et robuste originalité de cette série.

François Coulaud - Publié le 14/09/21
Bonus
- Aucun

Rien, comme d'habitude avec Netflix.

Note bonus : 0/6
Image

David Lynch, Argento… les noms de Cronenberg et Verhoeven sont même cités dès le premier épisode de la série. Sans égaler les maîtres, l'utilisation massive des couleurs (avec parfois un jeu sur une seule teinte à l'intérieur d'une même séquence, comme le vert lors de la première rencontre entre Lisa et son mentor) apporte une étrangeté qui sort des sentiers balisés par tant de séries généralement plus lisses visuellement. Le tout boosté par un HDR Dolby Vision taillé par ce genre de photographie. Peu à peu, le récit tend vers la chair et le sordide, une ambiance crépusculaire qui joue aussi sur les zones éclairées (le sujet)/obscures (son environnement) à l'intérieur d'un même plan. Là encore, le HDR Dolby Vision permet une lisibilité et des contrastes fins qui servent le récit. Une vraie atmosphère graphique.

Note image : 5/6
Son

C'est plus commun côté son même si l'époque où se déroulent les faits (les années 90) permet de jolies incursions musicales. Phil Collins, Pixies, R.E.M., Bangles, Concrete Blonde… Un joli score mêlé à des passages électro atmosphériques et des ambiances toujours bien travaillées et surtout bien propulsées par une VO (et VF) Dolby Atmos gonflée à bloc. 

Note son : 4/6



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