Périphériques, les mondes de Flynne

The Peripheral
Année : 2022
Réalisateurs : Vincenzo Natali, Alrick Riley
Casting : Chloë Grace Moretz, Jack Reynor, Gary Carr, Louis Herthum, Charlotte Riley
Éditeur : Amazon Prime
VOD : 8 x 59'
Genre : science-fiction, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 21/10/22
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
Bande-son
Français Dolby Digital+ 5.1
Anglais Dolby Digital+ 5.1 et 29 autres langues
Sous-titres
Français, anglais et 39 autres sous-titres

Dans un avenir proche, au fin fond des États‑Unis, Flynne (Chloë Grace Moretz), modeste employée, est aussi une gameuse aguerrie. À l’instigation de son frère Burton (Jack Reynor), Flynne peut tester en avant‑première un tout nouveau jeu de réalité virtuelle. L’expérience est incroyable, stimule tous ses sens et permet à Flynne de découvrir une fascinante et inquiétante version futuriste de Londres. Pour sa première partie, Flynne doit infiltrer un laboratoire top secret avec une certaine Aelita (Charlotte Riley). La partie est un cruel échec lorsque Flynne et Aelita sont stoppées par Daniel, le violent cerbère (David Hoflin) des lieux. Lorsqu’une bande d’assassins équipés de technologies très avancées se lance sur ses traces, Flynne comprend que ce qu’elle a testé n’était pas du tout un jeu vidéo…

 

Lisa « Westworld » Joy

Les amateurs de SF auront reconnu la trame du célèbre roman de SF éponyme signé William Gibson, l’un des pionniers du cyberpunk et l’une des influences majeures de la saga Matrix.

 

Périphériques saison 1 a beau être co‑réalisée par Vincenzo Natali (Cube, Dans les hautes herbes) et Alrick Riley (NCIS), ce sont les empreintes digitales de la productrice et scénariste Lisa Joy (Westworld) que l’on retrouve partout. Depuis l’esthétique froide et léchée, les effets spéciaux classieux, les thématiques transhumanistes et les tunnels de dialogues venimeux.

 

L’influence de Lisa « Westworld » Joy n’a pas que des atouts : on la reconnaît aussi dans un mélange pas toujours bien maîtrisé de plusieurs temporalités ainsi que dans une appétence pour des mécaniques un peu prévisibles (révélations en fin d’épisode, morceaux de bravoure systématisés).

 

Au-dessus du lot
Si le casting est de qualité (on adore Louis Herthum en chef vicieux d’un mini cartel local et Gary Carr, douloureux contact de Flynne à Londres), la direction d’acteur laisse par contre un brin plus à désirer. Certains comédiens en profitent pour cabotiner à outrance, particulièrement T’Nia Miller (The Haunting of Bly Manor) qui interprète la « méchante » Cherise Nuland.

 

Reste que Périphériques offre un récit d’anticipation bien rythmé et très au‑dessus des productions streaming actuelles. Si elle ne s'égare pas dans de trop longues digressions comme dans l'épisode 5 (Bob le boucher), Périphériques devrait sinon réformer l'anticipation, au moins tenir en haleine ses spectateurs tout leur ménageant de gros coups de théâtre à venir.

François Coulaud - Publié le 16/11/22
Bonus
- Bande-annonce

Rien à signaler à l'exception d'une bande‑annonce.

Note bonus : 0/6
Image

La photographie signée Stuart Howell (The Crown) et Roberto Schaefer (Quantum of Solace) mise tout sur les tonalités chaudes, très marquées vers les jaunes. L'image dans les scènes diurnes acquiert ainsi une personnalité singulière qui, si elle tranche avec les canons de l'esthétique SF classique, ne fera pas l'unanimité. Mais cette curieuse option esthétique devrait s'expliquer au cours de futures péripéties… En revanche, les scènes nocturnes s'avèrent très spectaculaires et superbement équilibrées avec des éclairages froids et high‑tech aussi précis que des lasers. On constate aussi deux salles deux ambiances suivant la réalité des personnages (futur proche Vs futur lointain).

Note image : 4/6
Son

En VOST, la piste sonore se révèle impactante à souhait avec de très impressionnantes « bulles » sonores comme lors de l'usage de certaines armes (le « pistolet sonique »). Les ambiances sont bien gérées même si le mixage semble parfois légèrement abuser des effets directifs. La VF en revanche est tellement infidèle aux voix d'origine, à fuir à toutes jambes.

Note son : 5/6



1405€ 2023€
il y a 5 heures
919€ 1799€
il y a 5 heures
2999€ 3499€
il y a 5 heures
2990€ 5490€
il y a 5 heures
Nouvelle Newsletter
inscrivez-vous
OK
Merci !

Les informations recueillies sont destinées à AVCesar.com pour vous assurer l'envoi de votre newsletter.

Vous bénéficiez d'un droit d'accès et de rectification de vos données personnelles, ainsi que celui d'en demander l'effacement dans les limites prévues par la loi.

Vous pouvez également à tout moment revoir vos options en matière de ciblage. En savoir plus sur notre politique de confidentialité.