par Gwendal Lars
le 03 novembre 2020

Kef LS50 Wireless II

A
note
8.3
10
label
prix
2 499 €
les plus
  • Dynamique impressionnante
  • Localisation des sources et relief de l’espace sonore
  • Bon équilibre de la restitution
  • Franchise et profondeur du grave
  • Limpidité et détail de l’aigu
  • Fonctionnalités Wireless
  • Gestion des flux 384 kHz/24 bits (réseau)
  • Application conviviale
les moins
  • Pas de port USB‑B pour connexion filaire à un ordinateur
  • Pas de lecture des fichiers stockés sur un support USB nomade
présentation

Il y a quatre ans, déjà, nous avions été extrêmement séduits par le comportement des petites LS50 Wireless proposées par le constructeur britannique Kef. Ces enceintes actives savaient faire preuve de beaucoup de dynamique associée à une très belle assise en dépit de leurs dimensions modestes. Avec cette nouvelle mouture, Kef en propose une version survitaminée. Si leur aspect extérieur est inchangé, excepté que ces petites nouvelles se déclinent dans de nouveaux coloris et une finition mate/satinée, leurs électroniques internes ont sacrément évolué. Et autant vous le dire tout de suite, les Kef LS50 Wireless II sont magistrales. Elles poussent le bouchon plus loin dans tous les domaines et elles nous ont réservé de grand moments d’émotion. On vous explique pourquoi.

 

 

En premier lieu, comme leurs aînées, à elles seules, les KefvLS50 Wireless II remplacent l’intégralité d’une chaîne Hi‑Fi dernière génération capable d’accéder tant à des sources audio conventionnelles qu’aux différents formats de musique dématérialisée et plateformes de streaming. De plus, c’est l’assurance d’avoir un système cohérent. Plus de question à se poser à propos du choix de chaque maillon : amplification, Dac, lecteur réseau… Kef a analysé chacune des sections pour qu’elle soit en parfaite symbiose avec celles auxquelles elle est associée. 

 

Class AB + Class D et 2 x 380 W

Comme de tradition, Kef a accordé une grande importance à la conception des dispositifs d’amplification chargés de piloter ses haut‑parleurs. La marque a conjointement mis en œuvre deux technologies différentes d’amplificateurs. Rappelons que, comme de tradition chez le constructeur, les LS50 Wireless II se basent sur une structure deux voies à architecture coaxiale sur laquelle nous reviendrons plus loin. Plutôt qu’une amplification globale associée à un filtrage passif, pour plus de souplesse un filtrage électronique, par DSP, et une amplification de puissance spécifique pour chaque section sont mises en œuvre. Pour un comportement encore plus vif, et musclé, la puissance de ces amplificateurs a été accrue par rapport au modèle précédent. Pour l’aigu, c’est ainsi un amplificateur analogique, toujours, travaillant en Class AB qui a été retenu pour éviter les éventuels artefacts que peut présenter une amplification numérique dans les fréquences les plus élevées. Ici sa puissance a été très généreusement dimensionnée puis qu’elle est de 100 watts. Pour mémoire, elle n’était « que » de 30 W sur les LS50 Wireless première du nom.

 

 

On retrouve la même évolution sur l’amplification dédiée au grave. S’il s’agit toujours d’une amplification numérique Class D, la puissance dont est capable l’amplificateur atteint ici 280 W contre 200 W sur la version précédente. Outre le fait que ce gain d’amplification offre aux LS50 Wireless II la possibilité de délivrer une pression acoustique atteignant 108 dB, elle permet aussi de mieux jouer sur des corrections électroniques de bande passante afin d’offrir au système une réponse globalement plus linéaire tout en étant capable d’offrir une meilleure assise dans l’extrême grave.

 

 

Package acoustique

Côté haut‑parleurs, on retrouve donc la structure coaxiale Uni‑Q, véritable signature de la marque, déjà présente sur les LS50 Wireless ainsi que de nombreuses autres de ses productions. Le boomer, de diamètre 130 mm, dispose d’un cône réalisé dans un alliage aluminium/magnésium associant une grande rigidité à une très faible masse. De plus, pour limiter le risque d’apparition d’ondulations de surface de sa membrane, notamment lors des transitoires, des nervures viennent encore la rigidifier. Par ailleurs, comme pour toute structure coaxiale, le cône du boomer fait aussi office de pavillons pour offrir au tweeter une meilleure répartition spatiale de l’aigu (cf. photo ci‑dessous).

 

À noter, pour éviter toute rupture de continuité de surface entre le dôme du tweeter et le baffle frontal, Kef joue ici sur des formes incurvées toutes en douceur. Une première pièce métallique assure le couplage entre le tweeter et le centre de la membrane du boomer tandis que la façade des LS50 Wireless II adopte également un profil en portion de sphère pour une diffusion optimale des ondes sonores (cf. deuxième photo ci‑dessous)

 

 

Il faut enfin noter que pour éviter toute rupture de courbure entre la membrane du boomer et l’ébénisterie, Kef a proscrit les suspensions périphériques en demi‑rouleau. La marque a mis au point une suspension, baptisée Z‑Flex, basée sur un caoutchouc nervuré qui assure au boomer un débattement important sans pour autant présenter de bourrelet proéminent. À savoir, ce type de suspension, assez rigide, explique qu’il soit indispensable de roder assez longuement les enceintes avant qu’elles s’expriment pleinement. 

 

Zoom sur le tweteer

Le tweeter, structure coaxiale oblige, occupe le centre de la membrane du boomer. Contrairement à ce que pratiquent d’autres constructeurs qui exploitent un circuit magnétique unique pour les deux haut‑parleurs, Kef lui a offert son propre circuit magnétique mettant en œuvre un puissant aimant néodyme. Ce point limite considérablement les interactions qui peuvent exister entre deux transducteurs exploitant le même circuit magnétique. Le large dôme 25 mm du tweeter est à base d’aluminium. Matériau très léger, celui‑ci offre une réponse en fréquence dans l’aigu s’étendant au‑delà de 40 kHz, ce qui est suffisamment rare pour être signalé et ce qui se justifie pleinement lorsque des fichiers Hi‑Res Audio sont exploités. Enfin, un guide d’onde frontal joue un double rôle. En premier lieu, il fait office de grille de protection du dôme. Sa seconde fonction est d’optimiser la dispersion de l’aigu en ouvrant l’angle de propagation des ondes sonores et en homogénéisant leur répartition sur l’ensemble de la zone couverte par les enceintes.

 

Haut-parleur Uni‑Q 12e génération MAT

Mais ce tweeter bénéficie également d’une innovation majeure sous la nouvelle dénomination de système Uni‑Q de 12e génération. Pour amortir l’onde arrière que génère le dôme, une pièce métallique comportant un véritable labyrinthe est mise en œuvre (cf. photo ci‑dessous). Ses multiples cavités, de forme et de longueur variable, viennent éliminer par composition de phase une large plage de fréquences. Cette pièce, véritable « trou noir acoustique », absorbe ainsi, dixit son créateur, 99% de l’onde arrière que génère le dôme du tweeter. Baptisé MAT, pour Metamaterial Absorption Technology, ce dispositif garantit une meilleure linéarité dans l’aigu, d’où l’absence de coloration ou d’agressivité, associée à une forte réduction de la distorsion sur le haut du spectre audible.

 

 

Ces spécificités du système Uni‑Q ont plusieurs conséquences sur l’écoute. En premier lieu, l’architecture coaxiale se comporte comme une source sonore ponctuelle. On peut considérer que tous les sons proviennent d’un unique point : le centre de la membrane du haut‑parleur. Une particularité qui est favorable à une localisation précise de chaque « objet sonore » au sein de l’espace stéréophonique. De plus, cette disposition garantie une bonne cohérence de phase.

 

Enfin, les Dac (convertisseurs numérique‑analogique) qui équipent ces petites nouvelles sont de dernière génération. En plus de travailler en 384 kHz/24 bits, ils sont capables de gérer les formats les plus actuels tels que le MQA ou le DSD256 (11,2 MHz). Ils ouvrent aussi les LS50 Wireless II au streaming et aux fonctionnalités réseau les plus évoluées.

 

 

La connectique

Côté connectique, nous avons noté l’apparition d’une prise HDMI. Une option assez surprenante sur ce type de matériel, mais que Kef justifie par le fait que de plus en plus d’utilisateurs souhaitent connecter leur téléviseur à leur chaîne Hi‑Fi pour en améliorer le son. Dotée de la fonction eARC, elle autorise donc la gestion des pistes Dolby Atmos des contenus présents sur les services OTT (Netflix, Amazon Prime Vidéo…). Pour le reste on retrouve le port Ethernet sur prise RJ‑45. Attention, il ne faudra pas le confondre avec l’autre prise RJ‑45 destinée à l’interconnexion de l’enceinte secondaire sur l’enceinte primaire.

 

En effet, la paire d’enceintes LS50 Wireless II communique en Wi‑Fi ou en filaire, au choix de l’utilisateur ((cf. photos ci‑dessus et ci‑dessous). De même, une entrée optique est présente ainsi qu’une coaxiale. L’entrée analogique se résume, dans cette nouvelle version, à une prise mini‑Jack 3,5 mm et le port USB‑B, dédié traditionnellement au raccordement à un ordinateur a disparu. Il faudra donc passer par le réseau pour établir cette connexion. Enfin, sur chaque enceinte une sortie « Sub » est présente pour associer aux LS50 Wireless II un caisson de basse, voire deux.

 

 

Bien sûr, ces enceintes peuvent être utilisées totalement « off line » et une télécommande reprend les mêmes réglages que ceux présents sur l’enceinte primaire. Cependant, pour les exploiter pleinement, accéder à de nombreux paramétrages et bénéficier d’une multitude de services, Kef a aussi étudié une nouvelle application. Baptisée Kef Connect, compatible iOS et Android, il est recommandé de la télécharger soit depuis l’Apple Store, soit sur Google Play Store en fonction de l’équipement utilisé pour piloter les LS50 Wireless II.

 

spécifications
  • référence Kef LS50 Wireless II
  • enceinte deux voies bass-reflex
  • haut-parleurs structure coaxiale Uni-Q, tweeter dôme aluminium 25 mm, boomer 130 mm membrane en alliage aluminium/magnésium
  • amplificateurs analogique Class AB (aigu), numérique Class D (grave)
  • puissance 2 x 100 W (tweeter) + 2 x 280 W (boomer)
  • pression acoustique maximale 108 dB
  • réponse en fréquence 40 Hz-47 kHz à -6 dB
  • dac intégré 384 kHz/24 bits
  • connectique enceinte primaire port HDMI eARC, port Ethernet RJ45, entrée optique, entrée coaxiale, entrée mini-Jack 3,5 mm, sortie caisson de basse, port USB (alimentation appareil externe et mises à jour), prise RJ-45
  • connectique enceinte secondaire sortie caisson de basse, port USB (alimentation appareil externe et mises à jour), prise RJ-45
  • liaisons sans-fil Wi-Fi a/b/g/n Dual-Band 2,4 GHz/5 GHz
  • formats compatibles (toute entrée) MP3, M4A, AAC, Flac, Wav, AIFF, Alac, WMA, LPCM, Ogg Vorbis
  • compatibilité sans‑fil AirPlay2, Chromecast, Roon ready, UPnP (DLNA), Bluetooth 4.2
  • services de streaming Spotify Connect, Tidal, Amazon Music, Qobuz, Deezer, QQ Music (QPlay), Webradios, Podcast
  • consommation électrique 200 W (<2 W en veille)
  • dimensions 305 x 200 x 311 mm
  • poids 20 kg (par enceinte)
concurrence

Le constructeur danois Dali propose ses enceintes Callisto 2C (2 790 €). Outre leur architecture deux voies conventionnelles, elles adoptent un super tweeter à ruban pour encore plus de finesse dans l’extrême aigu (cliquez sur le lien plus haut pour découvrir le test de ces produits réalisé en début d'année par la rédaction d’AVCesar.com).

 

Un design qui ne laisse pas indifférent pour les enceintes colonnes Citation Tower que présente Harman Kardon (2 499 €). Il s’agit du modèle le plus imposant de la gamme Citation dont nous avons régulièrement testé divers éléments.

 

Récemment proposé par Cabasse, la petite enceinte sphérique The Pearl Akoya (2 980 €) bénéficie des retombées des études de la marque pour la conception de son vaisseau amiral : La Sphère.

concurrence
  • référence Kef LS50 Wireless II
  • enceinte deux voies bass-reflex
  • haut-parleurs structure coaxiale Uni-Q, tweeter dôme aluminium 25 mm, boomer 130 mm membrane en alliage aluminium/magnésium
  • amplificateurs analogique Class AB (aigu), numérique Class D (grave)
  • puissance 2 x 100 W (tweeter) + 2 x 280 W (boomer)
  • pression acoustique maximale 108 dB
  • réponse en fréquence 40 Hz-47 kHz à -6 dB
  • dac intégré 384 kHz/24 bits
  • connectique enceinte primaire port HDMI eARC, port Ethernet RJ45, entrée optique, entrée coaxiale, entrée mini-Jack 3,5 mm, sortie caisson de basse, port USB (alimentation appareil externe et mises à jour), prise RJ-45
  • connectique enceinte secondaire sortie caisson de basse, port USB (alimentation appareil externe et mises à jour), prise RJ-45
  • liaisons sans-fil Wi-Fi a/b/g/n Dual-Band 2,4 GHz/5 GHz
  • formats compatibles (toute entrée) MP3, M4A, AAC, Flac, Wav, AIFF, Alac, WMA, LPCM, Ogg Vorbis
  • compatibilité sans‑fil AirPlay2, Chromecast, Roon ready, UPnP (DLNA), Bluetooth 4.2
  • services de streaming Spotify Connect, Tidal, Amazon Music, Qobuz, Deezer, QQ Music (QPlay), Webradios, Podcast
  • consommation électrique 200 W (<2 W en veille)
  • dimensions 305 x 200 x 311 mm
  • poids 20 kg (par enceinte)
verdict technique

La mise en service des enceintes actives Kef LS50 Wireless II est simple. En pratique, il suffit même de les connecter au secteur pour pouvoir les utiliser « Off Line ». Leur télécommande, ou les touches sensitives que porte l’enceinte principale, donne accès à la sélection de l’entrée à utiliser et au réglage du volume (cf. photo ci‑dessous).

 

 

Liaison filaire ou sans-fil des enceintes

Par défaut, une liaison sans‑fil associe automatiquement enceinte principale et enceinte secondaire pour offrir une écoute stéréophonique. Seule petite limitation à ce mode de fonctionnement : le débit des flux numériques est plafonné à 192 kHz/24 bits, ce qui reste totalement compatible avec les sources Hi‑Res Audio conventionnelles. Mais pour exploiter au maximum les capacités des LS50 Wireless II, il est indispensable de relier les deux enceintes par un câble RJ‑45 fourni. Dès lors, les flux numériques sont traités jusqu’en 384 kHz/24 bits. Un choix que nous avons retenu pour nos tests et recommandé pour bénéficier pleinement des meilleurs flux qu’achemine le réseau.

 

Cependant, pour accéder à l’ensemble des services que propose Kef, il est indispensable de télécharger l’application Kef Connect. Très conviviale, cette application offre de multiples possibilités de réglage et de paramétrage des enceintes ainsi que des accès directs à un grand nombre de services de musique en streaming (cf. photos ci‑dessous).

 

 

Tout comme pour les LS50 Wireless de première génération, l’écoute surprend sur trois points : le relief de l’image sonore, la limpidité de l’aigu et la profondeur du grave associé à son impact. Le tout globalement mis en valeur par une dynamique encore accrue. Rappelons que ces performances s’expliquent par les choix technologiques faits par Kef et l’expertise de la marque dans le monde de l’acoustique. 

 

Relief de l'image sonore

Le relief de l’image sonore, par exemple, est lié à l’architecture coaxiale de son haut‑parleur associée au remarquable travail que Kef a réalisé sur la maîtrise des phases. Le fait que les enceintes fonctionnent à la manière de sources ponctuelles garantit une localisation précise de chaque élément de la scène sonore tant en largeur qu’en profondeur. D’où la sensation de naturel, de précision et de relief dont bénéficie la restitution. Nous avons pu mettre en évidence cette spécificité à l’écoute de l’Orchestre Symphonique de San Francisco dirigé par Seiji Ozawa dans l’exécution de Three Pieces for Blues Band and Orchestra de William Russo. La position de chaque musicien ainsi que la signature acoustique de la salle sont reproduites avec une précision digne des meilleurs éléments. À noter que cette œuvre offre également de très belles envolées de dynamiques. Un défi que les LS50 Wireless II ont relevé avec encore plus d’aisance que leurs aînées grâce à la « réserve d’énergie » supplémentaires (amplification plus généreuse évoquée plus haut) dont elles disposent.

 

 

Transparence de l'aigu

On retrouve également la transparence de l’aigu propre à Kef. Ici, c’est l’amplification analogique de cette section qui contribue à lui offrir une telle limpidité. Il est clair que le tweeter grimpe très haut en fréquence, mais il le fait sans aucune agressivité tout en trouvant le juste équilibre entre brillance et feutré. Si cet excellent comportement dans le haut du spectre se ressent notamment sur les percussions ou les sons les plus extrêmes de musique électronique, il offre aussi aux voix un phrasé très naturel. La sensation de présence du chanteur est bien là. Un effet de transparence que nous avons notamment ressenti sur la voix de Zaz avec le morceau Dans ma rue.

 

Rendu des graves surprenant

Le grave, enfin, est toujours surprenant pour des enceintes de ce gabarit. Outre sa profondeur, il bénéficie d’une franchise et d’un impact généralement réservé aux enceintes dotées de haut‑parleurs de diamètre plus important. Il faut dire que, pour la gestion du bas du spectre, Kef a accru la puissance que délivre l’amplificateur numérique Class D qui équipe les LS50 Wireless II. Avec 280 W par enceinte, il est tout à fait envisageable de ne disposer que de haut‑parleurs aux rendements modestes (ici 85 dB) mais qui compensent ce point par une réponse en fréquence élargie et un comportement très vif pour, ici encore, offrir beaucoup de réalisme à la restitution. Dans les impulsionnelles les petites Kef « cognent très fort ». Elles assurent au solo de batterie de Take Five de Dave Brubeck, par exemple, une énergie qui se rencontre généralement seulement sur des colonnes et non sur des enceintes bibliothèque.

 

 

Prise HDMI eARC bienvenue

Quelques mots rapides pour préciser que, une fois les Kef LS50 Wireless II raccordées à un Smart TV en HDMI eARC, la diffusion des bandes‑son Dolby Atmos et/ou Dolby Digital Plus des services OTT de type Netflix, myCanal ou encore Amazon Prime Video ne pose pas de problème. En plus, comme déjà mentionné, de remplacer avantageusement la chaîne Hi‑Fi du salon, le connecteur HDMI permet donc aux LS50 WIreless II de magnifier grandement le rendu audio du téléviseur. Une configuration qui conviendra à bon nombre de consommateurs désireux de rehausser le rendu sonore de leur séance films et/ou séries TV, sans devoir s’équiper d’un système Home Cinéma complet avec de multiples enceintes. Sans compter que cette configuration autorise aussi de profiter des applications musicales présentes sur les TV connectés.

 

 

Conclusion

Nous sommes donc allés de bonnes surprises en très bonnes surprises en re‑découvrant les petites LS50 Wireless à travers cette nouvelle mouture. Plus que séduisantes, elles n’ont pas à rougir de leurs prestations, loin de là, par rapport à des équipements beaucoup plus volumineux, moins ouverts sur les nouveaux supports dématérialisés et parfois beaucoup plus coûteux. Des enceintes qui cachent bien leur tempérament. Il faut absolument les écouter, après un patient rodage, pour prendre conscience de leurs extraordinaires capacités de restitution. Et là, c’est que du bonheur !

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