Fort du succès critique et public de Prey, le cinéaste s’est vu confier carte blanche pour redonner des couleurs à la saga. Et autant dire qu’il ne s’en prive pas. Après Predator : Killer of Killers (un long métrage d’animation anthologique lancé récemment sur Hulu et Disney+, accueilli très favorablement par la presse spécialisée et par Avcesar, cliquez sur le titre pour découvrir notre critique) et avant Predator : Badlands, une version live attendue d’ici la fin de l’année, Trachtenberg annonce déjà qu’il ne compte pas s’arrêter là.
Predator : jamais deux sans trois
En réalité, les deux projets déjà révélés n’étaient qu’une étape. Selon une interview accordée au magazine SFX, ils ont été lancés simultanément dans le but d’accélérer la mise en production d’un troisième film encore non dévoilé, un projet qu’il décrit comme ambitieux, original… et qu’il brûle d’envie de concrétiser : « Après la sortie de Prey, j’ai commencé à réfléchir à des idées de suites. Trois concepts me sont venus. Killer of Killers est le premier, Badlands le deuxième, et le troisième… c’est autre chose. Ce qui m’a poussé à me lancer si vite, c’est que je tenais vraiment à aboutir à cette troisième idée. J’ai pu gérer deux projets en parallèle, car l’un d’eux était animé. Je voulais avancer rapidement pour pouvoir me consacrer pleinement au dernier ».
Vers un nouveau Alien Vs Predator ?
Mais que prépare‑t il donc ? Si l’on en croit ses propos, ce n’est pas le succès commercial qui motive l’entreprise, mais bien la volonté de sortir des sentiers battus et d’emmener Predator vers des territoires encore inexplorés : « Il y a énormément d’idées géniales à explorer, et aucune d’elles ne repose sur le principe de devoir raconter la suite parce que le film précédent a marché. Non. C’est plutôt : "Personne n’a encore fait ça en science‑fiction. Personne n’a encore fait ça avec Predator. Personne n’a encore abordé la créature sous cet angle". Toutes mes idées partent de cette envie‑là ».
Après tout, personne n’a encore pensé à en faire une comédie avec Kev Adams, est‑ce pour autant une bonne idée ? Rien n’est moins sûr. Mais entre démarche expérimentale et prise de risques contrôlée, il ne semble rester qu’un pas à franchir avant qu’une version revisitée d’Alien Vs Predator ne voie à nouveau le jour. Et il y a fort à parier qu’il sera bientôt franchi.