Comment choisir un téléviseur 3D Ready
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À quelques jours de Noël, il nous semblait important de faire un point sur l’offre 3D du marché et de vous donner quelques pistes, dans le cadre de l'achat d'un écran capable d'afficher une image en relief.

Jean-François Lefevre - Publié le 14/12/10


Quelle technologie choisir ? 3D active ou 3D passive ?

Aujourd'hui, sur le marché des téléviseurs 3D Ready, 99% de l’offre utilise la technologie 3D active. Autrement dit, des téléviseurs couplés à un petit émetteur (intégré à l’écran ou optionnel) chargé de synchroniser le signal 3D affiché aux lunettes actives, elles‑mêmes équipées d’obturateurs LCD cachant alternativement l’œil droit et l’œil gauche, afin que chacun perçoivent uniquement l’image qui les concerne. Chaque œil reçoit ainsi une image Full HD 1 080p. En contrepartie, l’obturation provoque une perte de luminosité. Le rendu des couleurs, par rapport au signal d’origine, est plus fade. Enfin, le prix des lunettes est élevé (entre 79 € et 149 €), la faute à l’électronique embarquée.
Seul le constructeur LG propose un téléviseur exploitant la 3D passive ou polarisée. Pour schématiser, avec cette technologie, ce n’est plus le spectateur qui porte les lunettes, mais le téléviseur. Ce dernier est en effet revêtu d’un filtre polarisant. Il suffit donc de chausser des lunettes polarisées dites passives, comme celle proposées dans la plupart des salles de cinéma 3D.
Ces mêmes lunettes passives achetées en salles sont d’ailleurs utilisables avec le LG 47LD950. Alors, certes les modèles polarisés sont moins chers que ceux actifs (ils n’abritent pas d’électronique), le rendu des couleurs est supérieur et il est possible de regarder des images 3D sans être gêné par les éclairages ambiants, mais la résolution verticale de l’image est divisée par deux. On perd ainsi le bénéfice de la Full HD. Et même si cela ne saute pas forcément aux yeux sur un téléviseur, surtout à bonne distance de l’écran, sur les textes et les parties fines de l’image, cela peut devenir pénalisant. Les plus exigeants, en tous cas, remarqueront vite ce désagrément.



Plasma ou LCD ?

Incontestablement, sur le papier, le plasma apparaît plus doué pour la 3D. Dans les faits, c'est également le cas. L’image est plus douce, les contrastes plus précis, le niveau de noirs plus intenses, les couleurs mieux nuancées et la qualité d’image générale supérieure à ce qui se fait sur les LCD (y compris les modèles LED). Sans parler de l’homogénéité de la luminosité, de l’uniformité de la dalle et de l’efficacité des modes de balayage, bien moins aléatoire que sur les LCD. Avantage net aux plasma donc !



Quelle taille d'écran pour la 3D ?

C’est en vidéoprojection que la 3D est le plus impressionnant avec des effets de relief saisissants. Aussi, voyez grand et, si vous le pouvez financièrement parlant, ne vous limitez pas à un écran 40 pouces. 50'' (127 cm) semblent bel et bien être un minimum pour avoir droit à de la 3D immersive et captivante. Mais aux prix où sont affichés les téléviseurs 3D de 50'' et plus, la question de l’achat d’un vidéoprojecteur mérite vraiment d’être posée, car le premier prix démarre à 3 990 € pour la JVC DLA‑X3. Un excellent appareil Home Cinéma.



Que valent les téléviseurs 3D premier prix ?

Samsung a lancé un plasma 3D Ready de 50'' à moins de 1 000 euros. Un téléviseur HDTV 720p, exploitant la 3D active et livré nu (à savoir sans lunettes, sans film, etc.), mais assurant une qualité d’image tout à fait honnête pour un appareil d’entrée de gamme. Quant aux Blu‑Ray 3D, ils passent sans problème et sans perte de définition excessive. Le rendu est amusant et le prix permet de goûter à la 3D sans se ruiner. À condition, bien entendu, de prévoir les paires de lunettes supplémentaires : à partir de 79 € pour les enfants et de 99 € pour les adultes.


La conversion 2D>3D présente-t-elle un réel intérêt ?

Ça dépend. Selon les téléviseurs, du modèle premier prix au modèle haut de gamme, les résultats de la conversion 2D>3D sont variables et couvrent un large spectre. De « Pas convaincant » à « Bluffant », il y a en effet de la marge. Points communs à un signal 2D converti en 3D, l’image se retrouve saucissonnée en de multiples plans superposables, censés fournir une impression de relief et mettre en avant certains éléments de l’image pour donner de la profondeur à l’ensemble. En pratique, c'est souvent inconfortable et l’image est parfois incohérente.



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il y a 2 mois
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