La momie

The Mummy
Année : 2017
Réalisateur : Alex Kurtzman
Casting : Tom Cruise, Sofia Boutella, Annabelle Wallis, Russell Crowe, Jake Johnson
Éditeur : Universal
BD : 1 UHD BD-66 + 1 BD-50, 110', toutes zones
Genre : fantastique, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 24/10/17
Prix ind. : 24,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.40
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
Bande-son
Français Dolby Atmos
Français Dolby Digital Plus 7.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Espagnol DTS 5.1
Portugais DTS 5.1
Russe DTS 5.1
Tchèque DTS 5.1
Polonais DTS 5.1
Voir plus
Sous-titres
Français, anglais, espagnol, néerlandais, danois, finnois, norvégien, suédois, portugais, russe, tchèque, polonais, grec
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Aux vues de cette Momie 2017, il n'est pas évident de se rappeler que c'est au sein du studio Universal que sont nés la plupart des mythes du cinéma fantastique, de Dracula à la Momie en passant par Frankenstein et le Loup‑Garou. Depuis toujours, c'est LE terreau de la science‑fiction et du fantastique au cinéma, de la terreur gothique, de la peur et de l’horreur.

 

Tout commence en 1923 et 1925, quand Lon Chaney joue coup sur coup dans Notre‑Dame de Paris et Le fantôme de l’opéra. Le succès est au rendez‑vous et Carl Laemmle, le fondateur d'Universal, se lance dans l’adaptation à l’écran du roman Dracula de Bram Stocker avec Bela Lugosi. Le film fait fureur : des spectateurs s’évanouissent, d’autres quittent la salle en hurlant. Le film d’horreur est né. Suivront les adaptations de la plupart des grandes figures de la littérature fantastique, c'est le premier cycle cinématographique de films fantastiques des années 30, les « Universal Monsters ». 

 

En 1932, c'est au tour de la Momie. Boris Karloff, qui incarne l'année précédente la créature couturée et boulonnée du docteur Frankenstein, réapparaît sous les bandelettes de la momie Im‑Ho‑Tep dans le film de l'ancien chef‑opérateur allemand Karl Freund. Après une production intense, le genre tourne quelques années plus tard à la parodie. On en arrive à notre Momie 2017 signée Alex Kurtzman (producteur des séries Fringe et Hawaii Five‑0), portée par un Tom Cruise qui aurait peut‑être dû opter pour le remake de l'Homme invisible (une série de reboots est d'ailleurs en préparation chez Universal avec prochainement La fiancée de Frankenstein et, donc, L’homme invisible).

 
On l'aura compris, une momie vengeresse est de retour (la Française Sofia Boutella), bien décidée à assouvir ses viles pulsions dévastatrices et déverser sa haine sur le monde. Elle tombe sur un pilleur de trésors antiques (Tom Cruise), son fidèle acolyte (Jake Johnson) et la conquête d'un soir du premier, évidemment spécialiste de l'ancienne Égypte (Annabelle Wallis). Et c'est parti pour les transferts de l'esprit des uns dans le corps des autres, suivis d'un chapelet de combats dantesques gavés d'effets spéciaux solides mais loin d'être novateurs qui nous font presque regretter le génie des inventeurs révolutionnaires de la grande époque (hommage à Jack Pierce, John P. Fulton et les autres…). 

 

Au final, cette Momie où tout le monde est intercheangable n'a aucune vision hormis le vague espoir de faire rire en mixant comédie et fantastique, et prouve que ce qui avait fonctionné pour Mission impossible : protocole fantôme (infusé par Brad Bird à la sauce cartoon) tombe ici complètement à plat. Loin de renouveler le mythe, ce nouvel opus l'enterre sans doute pour quelques longues années.

Carina Ramon - Publié le 27/09/17

Cinécult' Wolf, Dracula… monstres et compagnie :

Pour les amateurs de fantastique et de SF, Universal constitue le terreau du genre. C’est dans ce studio que naîtront la plupart des mythes du cinéma fantastique, de Dracula à la Momie en passant par Frankenstein et le Loup‑Garou. D’autres compagnies lui emboîteront le pas (Hammer notamment, qui permettra à tous ces « personnages » de retrouver un second souffle en Angleterre), mais Universal reste encore aujourd’hui le studio de la science‑fiction et du fantastique, comme Warner demeure celui des polars.

Lire la suite
Bonus
- Commentaires audio du réalisateur-producteur et des comédiens
- Blu-Ray du film et bonus

De bons commentaires audio, enjoués, bardés d'infos techniques et de petits détails qui feront le sel de vos soirées en ville (pas de coups de poignard visibles pour éviter l'interdiction aux moins de 17 ans aux USA par exemple). Par ailleurs, l'omniprésence de Tom Cruise dans tout le processus de création est palpable (Tom souhait ci… Tom voulait ça…). 

 

Les autres bonus réunis sur le disque Blu-Ray classique intégré à cette édition ne sont pas parvenus jusqu'à nous.

Note bonus : 3/6
Image

Cette 4K ne fera pas date non plus, confuse, brouillonne, plombée par une ambiance sombre et noircie censée appuyer aussi bien l'ambiance fantastique recherchée qu'estomper les artifices de décors numériques et autres effets spéciaux. La photographie pourtant signée Ben Seresin, à qui l'on doit celles de World War Z et No Pain No Gain, ne permet pas dans ces conditions d'y voir quelque chose sur tous les plans d'ensemble (ça va beaucoup mieux sur les gros plan et rapprochés), même dans une pièce en pleine obscurité.

 

Les scènes tournées en 35 mm (le film mixe numérique et argentique) sortent du lot mais ne suffisent pas à imprimer la rétine. Elles sont aussi marquées par un grain visible. L'ensemble manque de nuance, de détail, de profondeur et d'éclat. Au mieux, on a l'impression de voir un Blu‑Ray moyen même si l'édition 4K Ultra HD fait la différence dans les noirs avec plus de détail et sur quelques brillances (feu) et reflets. Vous l'aurez compris, le HDR est loin d'être inoubliable…

Note image : 3/6
Son

La musique du compositeur Brian Tyler à fond tout de suite, sur des scènes a priori anodynes, voilà un excellent moyen de constater que les monteurs ont tout tenté pour combler les passages à vide. Et ça commence dès les premières minutes (aïe) pour monter en puissance jusqu'à un brouhaha fatiguant mais (l'honneur est sauf) gorgé de bruits et effets tonitruants aux quatre coins de la pièce Home Cinéma. Les surrounds profitent de nombreux bruitages et gimmicks audio.

 

Les enceintes Atmos s'activent sur plusieurs séquences précises (la scène de l'avion qui émerge de la tempête de sable bien sûr), elles sont le reste du temps utilisées en appoint pour spatialiser la scène sonore. Quelques mots sur le caisson de basses, bien présent là encore sur certaines séquences, il apparaît pourtant chétif le plus souvent. Au final, l'action privilégie souvent la scène frontale avec toutefois une belle aération droite/gauche.

 

À ce jeu‑là, la VF Dolby Atmos montre une dynamique et une présence largement plus flatteuses que la VO, Atmos elle aussi. Tout est question de débit puisque le mixage est strictement identique sur les deux pistes (effets aux mêmes endroits). Un mixage Atmos vrombissant certes, mais qui prouve qu'il ne peut rien faire tout seul.

Note son : 4/6



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