Particularité notable, 007 : First Light ne s’appuie sur aucun des acteurs ayant incarné Bond à l’écran. Le célèbre espion est ici entièrement réimaginé dans le cadre d’une origin story inédite, où le joueur incarne un jeune James, pas encore double zéro, en quête de son statut d’agent du MI6. Et autant le dire, cette bande‑annonce est plus que prometteuse.
Une origin story qui fleure bon le Martini Dry
On retrouve tout ce que l’on aime dans l’univers de Fleming : humour sec, répliques mordantes, décors luxueux, élégance brute et situations rocambolesques. Pour dire vrai, cette bande‑annonce de 2 minutes contient plus de « Bond Spirit » que l’intégralité de la période Daniel Craig. Mieux encore, quelques mesures du mythique On Her Majesty’s Secret Service signé John Barry viennent ponctuer le tout. Un clin d’œil musical qui ravira les puristes.
Après des années d’approche sombre et déstructurée, First Light semble vouloir renouer avec la gouaille, l’arrogance contrôlée et le charme cruel du héros originel de Ian Fleming. Une origin story qui fleure bon le Martini Dry (au shaker, et surtout pas à la cuillère).
Dexter et Bond, le rapprochement ?
Le jeu tourne sous le moteur Glacier, utilisé avec brio sur Hitman. La bande‑annonce, qui mêle cinématiques, gameplay et séquences en temps réel, revient sur les origines du personnage : la mort tragique de ses parents dans un accident d’escalade, ou encore la célèbre cicatrice sur la joue droite, souvent oubliée à l’écran mais bien présente ici, comme dans les romans. Quant à l’acteur incarnant Bond, son identité reste pour l’instant secrète, mais la ressemblance vocale et physique avec Patrick Gibson (Dexter : Original Sin) fait déjà jaser.
James est immortel
Le studio promet une optimisation pour la PlayStation 5 Pro avec la technologie PSSR (PlayStation Spectral Super Resolution) et un affichage en 60 FPS en mode Qualité. IO Interactive a déjà laissé entendre que si le jeu rencontre son public, 007 : First Light pourrait devenir le premier volet d’une trilogie, un projet aussi ambitieux que celui de Hitman lancé en 2016.
Et franchement, on ne peut que s’en réjouir. Il semble qu’un autre médium que le cinéma ait enfin réussi à retrouver l’esprit et l’ADN de l’espion que l’on aimait tant, avant que la parenthèse Daniel Craig ne le transforme en tout autre chose (Casino Royale étant l'exception). James est immortel. Qu’on se le dise, une bonne fois pour toutes.