Vingt ans après, l'esprit potache du Morning Live est bien vivant, tout juste enrobé de quelques kilos en plus (à force de le voir toujours tout nu aussi…). En maître de cérémonie qui tient bon son émission, Mickaël Youn oscille entre l'humour de cour de récré et la chansonnette politiquement incorrecte avec un art et un style bien à lui, jamais méchant, toujours décalé. Au passage, M6 en prend (gentiment) plein la tronche et les invités (le bon mix, pas de promo) jouent le jeu des défis stupides mais drôles. Spéciale dédicace à Fatal, qui nous revient avec un titre super produit, super rythmé, super Fatal…
Depeche Mode, les Rita Mitsouko
Autre retour marquant du trio Youn/Morgaine/Desagnat (« S'il n'y a pas les trois, ça ne marche pas », de l'aveu même de Mickaël Youn), les célèbres « Tubes du grenier » que l'on ne présente plus, exécutés en live pendant la soirée avec toujours autant d'accessoires cheap et voyants. À commencer par une reprise maison de Just Can't get Enough de Depeche Mode à faire pâlir d'envie le groupe de Basildon avec tout attirail SM de l'époque et le pommeau de douche en guise micro, ou encore une étonnante incarnation de Frédéric Chichin des Rita Mitsouko par Vincent Desagnat. On vous laisse apprécier et rigoler un peu (vidéo ci‑dessous).
Comme quoi, Mickaël Youn sera toujours Mickaël Youn, et quelque part, c'est rassurant (ne nous demandez pas pourquoi…).
