Anne Walberg (Emmanuelle Devos), célèbre créatrice de parfum sur la touche, engage un nouveau chauffeur, Guillaume Favre (Grégory Montel). Guillaume est le énième candidat à postuler tant Walberg a le caractère difficile. Mais il doit s’accrocher : en plein divorce, il a besoin de ce job même s’il n’a aucune compétence pour l’assurer. Contre toute attente, l’insolence et le franc‑parler de Guillaume ne suscitent pas son renvoi immédiat, bien au contraire.
Miss Devos et son chauffeur
Pour beaucoup, Les parfums, c’est une affiche aperçue dans les rues et au dos des bus au moment où le confinement a débuté. La comédie, qui devait sortir le 25 mars, a finalement été reportée au 1er juillet dans une relative indifférence post‑confinement, et ce malgré un bon accueil critique. C’est d’autant plus dommage que l’excellente Emmanuelle Devos (Sur mes lèvres, Le fils de l'autre, À l'origine), double fois césarisée, tente ici une rare incursion dans le domaine de la comédie douce‑amère et en bonne compagnie. Celle de Grégory Montel, l’une des meilleures révélations de la série Dix pour cent.
Derrière la caméra, le réalisateur Grégory Magne qui avait déjà tourné avec Grégory Montel en 2012 avec l'attrayante comédie L’air de rien. Cette sortie vidéo devrait offrir enfin une carrière plus généreuse aux Parfums alors qu'ironie du sort, un nouveau confinement semble se profiler.
