Waterworld est situé dans un avenir lointain, en 2500, où une catastrophe écologique a submergé l’ensemble des continents. Les rescapés survivent sur des atolls artificiels hantés par des pirates et partagent une légende selon laquelle une ultime terre ferme subsisterait. Celle‑ci devrait être découverte par un mutant mi‑homme, mi‑poisson. L’étrange Mariner (Kevin Costner), qui erre sur un trimaran bricolé, pourrait‑il être l’explorateur promis par la prophétie ?
Tournage pharaonique au bord du chaos
Waterworld est surtout connu pour les avanies d’un tournage pharaonique qui a ruiné la patience du réalisateur Kevin Reynolds. Ce scénario, longtemps resté sur les étagères, a intéressé en 1991 Kevin Costner et Kevin Reynolds, encore auréolés du gros succès de Robin des Bois, prince des voleurs, qui avait su bien résister au rouleau compresseur Terminator 2. Kevin Costner a alors plus que le vent en poupe : son Danse avec les loups a raflé une pelletée d’Oscars, il a fait sensation dans JFK ainsi qu’Un monde parfait, et Bodyguard a cartonné.
Mais les prises de vues nautiques de Waterworld transforment le tournage en cauchemar. Le budget initial du film ‑colossal à l’époque‑ de 100 millions de dollars double quasiment et le harcèlement des producteurs viendra à bout du réalisateur. C’est Kevin Costner qui assurera le parachèvement du montage.
La version officialisée
Au final, Waterworld sera un échec aux États‑Unis mais restera rentable grâce à un correct box‑office mondial (264 millions de dollars). Le coffret Steelbox 4K Ultra HD proposé le 25 novembre par Universal proposera une VO DTS:X (DTS 5.1 pour la VF) et deux montages, la version salles péniblement assemblée par Costner avec 2h15 de film, ainsi que la mouture longue (2h57) montée jadis par un fan et qui réintègre nombre de scènes, la crudité des dialogues, la violence et un final originel supprimé au cinéma (uniquement sur le disque Blu‑Ray).
