Procès Scarlett Johansson Vs Disney : ça barde !

le 09 août 2021 - 11h04

Une semaine après que Scarlett Johansson a engagé des poursuites judiciaires contre Disney afin d’obtenir des compensations financières suite à l’exploitation litigieuse de Black Window, les choses ne se calment pas. Bien au contraire.

Gabriel Carteris (Andrea Zuckerman dans Beverly Hills 90210), actuellement présidente du très puissant syndicat rassemblant notamment les acteurs du petit écran, le SAG-AFTRA (Screen Actors Guild-American Federation of Television and Radio Artists), a donné son avis sur la question qui agite le tout-Hollywood : « Personne, dans aucune profession, ne devrait être victime d'une soudaine réduction de sa rémunération. C'est déraisonnable et profondément injuste ».

 

Jason Blum, fondateur de la très puissante boîte de production Blumhouse Productions, a également affiché son avis : « Scarlett Johansson mène un combat qui va au-delà de sa seule personne (voir notre actualité Scarlett Johansson attaque, Disney contre-attaque !). Elle se bat pour tous les talents. C’est une chose difficile et vraiment courageuse ».

 

Clair comme de l’eau de roche ?

Autant d'attaques qui ont encore galvanisé la riposte de Disney par l’intermédiaire de Daniel Petrocelli, avocat historique de la firme, qui a déclaré au média Variety que les exigences du litige dépassaient de loin les limites du contrat de la comédienne avec le studio : « Il est évident qu'il s'agit d'une campagne de communication parfaitement orchestrée pour obtenir un résultat qui ne peut être obtenu dans un cadre juridique. Aucune pression médiatique ne peut modifier ou masquer les engagements de son contrat qui sont clairs comme de l’eau de roche. Il a aussi précisé que les revenus de Disney+ Premier Access étaient pris en compte dans le décompte des revenus du box-office dans le but de calculer les bonus liés au contrat. Et de conclure : Ce qui a amélioré les revenus de Madame Johansson ».

 

Une attaque personnelle

L'avocat de Scarlett Johansson, John Berlinski, a rappelé ce qui était, selon lui, la position initiale de Disney sur le sujet : « Une attaque personnelle d'intimidation et de misogynie contre Scarlett Johansson » et qualifié cette dernière réponse de l’avocat de Disney de « tentative désespérée de réhabilitation de l’image du studio ».

 

La seule chose à ce jour que Petrocelli a bien voulu admettre dans cette affaire, c’est que ce conflit est d’autant plus exacerbé qu’il intervient à un moment où l’industrie est en rapide transition, et que les contrats des talents et les formules de rémunération n'ont pas été capables de s’adapter aussi vite à cette nouvelle façon dont les films et la télévision sont produits et distribués.

 

Faudrait savoir, il est bon ou pas le contrat de Madame Scarlett ? À suivre ! On rappelle que d'autres acteurs pensent comme la comédienne, à commencer par Emily Blunt et Dwayne Johnson (voir Procès Disney, après Scarlett Johansson, Emily Blunt et Dwayne Johnson pas contents non plus).

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