Quand on rencontre Emilia Clarke, ex-reine des Dragons, on se rend vite compte qu’elle dégage une énergie solaire. Une impression que la bande-annonce de la série semble pleinement confirmer. Le pitch, les dialogues, les acteurs, le rythme, le duo : tout est parfaitement huilé et pose les bases d’un thriller d’espionnage nerveux, mais surtout très drôle, porté par une paire qui paraît déjà taillée pour crever l’écran. Quant à Clarke, elle démontre une fois de plus qu’elle n’est pas la comédienne d’un seul rôle et qu’elle peut briller dans un registre bien éloigné de la Mère des Dragons. Tant mieux pour elle, et pour nous.
Emila Clarke, des dragons aux Ponies
Dans la série, deux Ponies (acronyme de « Persons of no interest », « personnes ne présentant aucun intérêt », dans le jargon du renseignement) travaillent anonymement comme secrétaires à l’ambassade des États-Unis. Jusqu’au jour où leurs maris sont tués dans des circonstances mystérieuses en URSS, poussant les deux femmes à devenir agentes de la CIA.
Bea (Emilia Clarke) est une femme surdiplômée, russophone, enfant d’immigrés soviétiques. Sa partenaire, Twila (Haley Lu Richardson), est une fille d’une petite ville, aussi abrasive qu’intrépide. Ensemble, elles s’emploient à mettre au jour une vaste conspiration de la Guerre froide et à résoudre le mystère qui a fait d’elles des veuves.
Adrian Lester, Artjom Gilz, Nicholas Podany et Vic Michaelis figurent également au casting. David Iserson (Mr. Robot, New Girl) est showrunner et co-créateur de la série, aux côtés de Susanna Fogel. Ponies sera diffusée en première sur la plateforme Peacock le 15 janvier. Pas encore d'infos pour la France.