Netflix et la France, l’amour vache et 1,5 million d'abonnés

le 19 juin 2017 - 10h06

Le président de Netflix s’est récemment exprimé sur les problèmes que lui posent la législation française en matière de diffusion.

Lors d’un entretien avec Le Monde, Reed Hastings -PDG de Netflix- s’est félicité de compter plus d’1,5 million d’abonnés en France à sa plateforme de . Il explique vouloir renforcer son catalogue avec davantage de contenus français, Netflix prévoyant d’investir 40% de plus en 2018 qu’en 2017 dans l’acquisition et la production de séries et films français. 

 

« Notre stratégie est de produire volontairement du contenu français et d’investir dans la création, afin d’apaiser les tensions avec le secteur », a-t-il déclaré. Ces tensions faisant référence au refus des cinémas français de diffuser deux films produits par Netflix et présentés à Cannes. En effet, un long métrage disponible en salles de cinéma en France doit attendre au moins 36 mois avant d’être exploité en S. Mais ça, Netflix ne le veut pas : « Dix mois ne serait pas un délai acceptable pour nous. Dix jours non plus, d’ailleurs », affirme Hastings.

 

Dix mois, c’est le délai que le France compte adopter à la place des trente-six, mais même là ça ne plaît pas à Hastings. Il souhaite que les films sortent en même temps sur toutes les plateformes, cinéma et VOD, et de conclure d’un cinglant : « C’est au public de choisir ».

pour continuer