Selon Forbes, ce dépôt indique que Warner Bros. Discovery a reçu des propositions portant sur tout ou partie de ses activités de la part de Netflix et de Paramount, ainsi que de deux entités non identifiées, « Company A » et « Company C ».
• « Company A » aurait proposé de n’acquérir que les actifs cinéma et streaming de Warner Bros. Discovery, une offre alignée sur celle formulée par Comcast, sans que le nom de ce dernier n’apparaisse dans le document.
• « Company C », en revanche, aurait ciblé l’activité Global Networks (CNN, TNT et TBS), tout en incluant 20% des actifs cinéma et streaming.
De la Compagny A, on ne sait qu’une chose : il s’agirait d’une « société américaine de médias ». Une proposition jugée « non exploitable » (« not actionable »), ce qui explique que WBD n’ait pas donné suite.
Rachat Warner Bros, le bras de fer est loin d’être terminé
En parallèle, le processus prend un tour plus agressif. Le conseil d’administration de Warner Bros. Discovery exhorte les actionnaires à rejeter l’offre publique d’achat hostile de 108,4 milliards de dollars formulée par Paramount Skydance, rapporte The Guardian.
Dans une lettre au ton particulièrement direct adressée aux actionnaires mercredi matin, Warner Bros. accuse Paramount d’avoir « systématiquement induit en erreur » les investisseurs, notamment au sujet de ses affirmations selon lesquelles son offre bénéficierait d’un « backstop intégral » (« full backstop ») de la part de la famille Ellison.
De son côté, Paramount a réaffirmé son intention d’acquérir le groupe au prix de 30 $ US par action. Autant dire que le bras de fer est loin d’être terminé, d’autant que deux autres acteurs mystérieux restent dans la danse, sans avoir encore dévoilé leurs cartes.
Netlix tente de rassurer à Paris
Pendant que la bataille se joue en coulisses, l’industrie continue d’afficher ses positions. Lors de la soirée événement de Canal+ (voir The Original+, débriefing de l'impressionnant line-up Canal+ 2026), le patron de Netflix, sûr de lui, a assuré vouloir respecter le cahier des charges imposé par Warner, notamment sur la chronologie et l’exploitation en salles, se disant très confiant sur l’issue des discussions. À suivre.
