Compatibilité
Verdict
Sony BDP-S490
Panasonic DMP-BDT120
LG BP420
Philips BDP3380
Samsung BD-E5500
Toshiba BDX4350
Comme tous les lecteurs
Blu‑Ray du marché, en plus des disques au format bleu, ces platines gèrent les
DVD, les
CD audio et les CD DT. Par contre, petite nouveauté cette année, toutes ces références entrée de gamme acceptent les Blu‑Ray 3D, alors qu'il fallait se diriger sur des matériels milieu de gamme en 2011. Bon point, nos six modèles assurent également le
downmix stéréo du signal multicanal, via
HDMI,
coaxiale ou
optique, ou encore à travers la sortie analogique stéréo pour ceux qui en proposent. Cela permet de raccorder le lecteur Blu‑Ray à un amplificateur
Hi‑Fi, une chaîne stéréo, ou directement au téléviseur pour ceux qui n'ont pas la chance de posséder un système audio dédié, et de profiter dans n’importe quelle configuration d’une bande‑son.
En revanche, pas de gestion des
DVD audio au programme, un moindre mal pour être honnête, ces disques devenant de plus en plus rare dans le commerce. Toutefois, comme tous les ans au gré de ses nouvelles gammes, le géant Sony défend bec et ongles le format
SACD pour le plus grand plaisir de certains mélomanes. Détentrice du brevet, la firme nippone peu en effet proposer la compatibilité SACD sur des appareils très abordables, comme le Sony [BDP‑S490. Ce lecteur diffuse donc le signal
DSD via un flux
bitstream 5.1 ou downmix stéréo, ou bien en
LPCM (après conversion interne) si l'amplificateur ne gère pas le DSD nativement, ou même encore via sa sortie
RCA stéréo puisque son Dac (décodeur numérique‑analogique) intégré permet de convertir le signal DSD en analogique. Une fonction qui le distingue clairement de la concurrence !
Sur le plan audio, notamment multicanal, rien à craindre. Tous ces modèles intègrent les décodeurs
Dolby TrueHD et
DTS‑HD Master Audio plus, bien sûr, le décodage LPCM sans perte de ces formats en présence d’un amplificateur ne disposant pas des décodeurs idoines. À noter, le Panasonic DMP‑BDT120 est le seul à proposer des
DSP audio uniquement fonctionnels sur un décodage LPCM (pas en bitstream donc) avec par exemple un mode Remaster 96 kHz. C'est toujours le seul à offrir la possibilité de transformer un signal LPCM stéréo ou
5.1 en
7.1, ou encore un mode Nuit pour égaliser le volume tout au long du film sans perte des détails de la piste son (surtout lors des scènes d'action). Au chapitre des autres fonctions appréciables, citons le Toshiba doté d'un mode DSP
DTS‑Neo pour transcoder un signal stéréo en DTS 5.1.
Par contre, au rayon des petites déceptions, le Samsung BD‑E5500 est incapable de décoder un signal DTS‑HD en LPCM 5.1, mais uniquement en LPCM stéréo : il opère donc un downmix stéréo forcé. Si cela n'a aucun impact pour les possesseurs d'un amplificateur doté des décodeurs audio HD qui profiteront via bitstream du signal multicanal, pour les autres, ceux équipés d’un amplificateur compatible
DTS,
Dolby Digital et LPCM avec entrée HDMI, c’est une autre histoire… Impossible en effet, dans cette configuration, de bénéficier d’un environnement audio multicanal.