Réglages
Verdict
Panasonic DMP-BDT120
Samsung BD-E5500
Sony BDP-S490
LG BP420
Toshiba BDX4350
Philips BDP3380
Nous vous l’annoncions en préambule de ce comparatif, dans la section Introduction, de nets progrès ont été réalisés ces dernières années en matière de qualité de décodage Blu‑Ray, d’
Upscaling et de post‑traitement vidéo, comme l'atteste le lecteur Panasonic DMP‑BDT120 qui, selon nous, offre la meilleure qualité d'image du lot. Le constructeur japonais n'a eut de cesse de faire évoluer son processeur vidéo Uniphier tout en travaillant âprement à la réduction du phénomène de
jitter sur ses platines. L'an dernier déjà, la marque proposait un ensemble très performant, mais cette nouvelle version dépasse largement toutes nos attentes. Cette platine propose en effet un traitement vidéo complet, avec la possibilité de régler le niveau de netteté de l'image. On trouve également un traitement appelé Clarity Détails permettant d'accentuer les contours et la précision de l'image, un réglage de gamma, deux réducteurs de bruits vidéo, la possibilité de doser la saturation des couleurs, la luminosité et le contraste. Et le procédé Adaptative Chroma Processing offre des couleurs plus vives et naturelles. Enfin, un filtre vidéo Super Resolution permet d'accentuer les détails de l'image lors d'une mise à l'échelle
1 080p. Toutes ces fonctions, paramétrables manuellement, permettent d'adapter le traitement vidéo de façon très efficace en fonction de la source (
Blu‑Ray,
DVD ou vidéos). Pas de doute, le Panasonic DMP‑BDT120 est le lecteur doté de la plus belle image.
Juste derrière se classe le Samsung BD‑E5500, même s'il est devancé en nombre d'étoiles par le Sony. Mais, à nos yeux, la section Réglage et, donc, la qualité d'image doit être pondérée à la hausse dans ce genre de comparatif. En effet, à l'instar d'un téléviseur, offrir une bonne image est la fonction première d'une platine Blu‑Ray. Outre un excellent décodage Blu‑Ray et DVD par défaut, il propose en sus la possibilité de renforcer la netteté de 0 à +10. Son Upscaling
1 080p est également très performant, peut‑être même supérieur à celui du Panasonic (mais ce dernier permet d'associer Upscaling + traitement vidéo pour un meilleur résultat final). Le Samsung BD‑E5500 intègre aussi le réducteur de bruit numérique (
D NR) le plus efficace du plateau. Il autorise une correction (très !) performante des artefacts de compression
Mpeg lors de l'Upscaling 1 080p tout en préservant une belle précision (la majorité des réducteurs de bruit corrigent les artefacts en floutant légèrement l’image). Enfin, la fluidité est excellente lors des travellings et il est possible d’intervenir sur d’autres réglages vidéo comme la correction du contraste, des couleurs, de la luminosité ou de la teinte.
Les autres lecteurs s’avèrent plus basiques. Le Sony BDP‑S490 ne propose aucun réglage de netteté, ni de contraste ou de gamma, mais trois réducteurs de bruits (MNR, FNR, et BNR) dont l'efficacité est peu évidente. Plus quatre modes Image parmi lesquels on retient seulement le mode Standard pour conserver la justesse des couleurs. Son image est de belle facture, mais reste assez douce, et manque un peu de relief comparé à son grand frère le
Sony BDP‑S790 déjà testé dans nos colonnes (cliquez sur la référence pour découvrir le test complet de la rédaction d’AVCesar.com).
Le Philips BDP3380, lui, est doté d’une des plus belles images natives : fluide à souhait, avec très peu de bruit vidéo et une belle précision. En revanche, aucun réglage vidéo à l’horizon, ni réducteur de bruit, ni réglage de netteté. Enfin, la qualité de son Upscaling 1 080p reste dans la moyenne.
Les lecteurs Toshiba BDX4350 et LG BP420, quant à eux, gèrent moins bien le bruit vidéo, surtout en l’absence de réducteurs de bruit. L'image du Toshiba BDX4350 est assez neutre, alors que celle du LG est un peu trop douce à notre goût (surtout sur une image de grande diagonale, au‑delà de 55’’). Elle manque un peu de piqué et de relief par rapport aux autres.
Ils proposent un réglage de netteté de ‑3 à +3 guère convaincant. Quant à l'Upscaling 1 080p, celui du Toshiba est un peu plus précis que celui du LG, mais ça reste assez basique et les artefacts de compression ne sont pas très bien corrigés. On gagne tout de même en précision par rapport à la qualité native du DVD, mais rien d'exceptionnel à signaler.
Précision, ces six platines désentrelacent les vidéos automatiquement si celles‑ci sont en signal entrelacé (comme du
1 080i ou du
576i). Et, si sur ce terrain, elles se débrouillent toutes très bien, deux références sortent du lot : les Samsung BD‑E5500 et Philips BDP3380 disposent du
désentrelacement le plus précis et affichent moins d'effet d'escalier (de jaggies) que leurs concurrentes. Viennent ensuite, dans l’ordre, la Panasonic DMP‑BDT120, la Sony BDP‑S490 et la LG BP420 puis, enfin, la Toshiba BDX4350.
Précision, seuls les modèles Sony BDP‑S490 et Philips BDP3380 proposent une sortie vidéo en mode Direct, soit sans aucun traitement appliqué à l'image. Idéal, par exemple, pour raccorder un scaler externe… Les autres, même avec des réglages à 0, influent sur l'image à travers divers procédés intégrés directement sur le processeur vidéo, totalement impossibles à désactiver.
À savoir, toutes nos évaluations ont été réalisées à partir d'un téléviseur 55" puis à l’aide d’un vidéoprojecteur sur une base d'image de 3 m pour parfaitement apprécier les différences. Nous avons également utilisé divers benchmarks vidéo, HQV
2.0 ou Spears & Munsil, différentes mires et, bien‑sûr, visionné pas mal de Blu‑Ray, DVD et vidéo de différentes qualités pour comparer.