Alors que certains réalisateurs rejettent complètement ou partiellement l’introduction de l’IA générative dans la production de contenus, d’autres ont un point de vue plus positif.
L'IA comparable à l'invention de la photographie ?
George Miller, notamment connu pour la saga Mad Max, est de ceux‑là. À l’occasion d’un entretien avec The Guardian au préalable à l’Omni Generative Film Festival 2025, festival australien dédié aux films générés par IA, le réalisateur a déclaré : « L’IA est sans doute l’outil qui évolue le plus rapidement dans la création d’images animées. En tant que cinéaste, j’ai toujours été guidé par les outils. L’IA est là pour rester et changer les choses ».
Quant au débat qui fait rage, il explique : « C’est l’équilibre entre la créativité humaine et les capacités de la machine : c’est de cela que relèvent le débat et l’inquiétude. Ce qui me frappe, c’est à quel point ce débat fait écho à d’autres moments de l’histoire de l’art ». Et de comparer l’émergence de l’intelligence artificielle avec celle de la peinture et de la photographie au milieu du XIXe siècle.
L'IA d'un point de vue égalitaire pour George Miller
« L’IA rendra la narration audiovisuelle accessible à tous ceux qui ressentent une vocation, a poursuivi Miller, reprenant l’argument pro‑IA selon lequel il s’agirait d’une force de démocratisation. Des enfants qui ne sont même pas encore adolescents font des films ‑ ou du moins assemblent des séquences. C’est bien plus égalitaire ».
