par Vincent Morette
le 30 septembre 2025

TCL 65C89K

A
soutenir
note
8.8
10
prix
1 199 €
les plus
  • Mini LED et 1 680 zones
  • Dalle 144 Hz
  • Pic lumineux à près de 3 100 nits
  • HDR Dolby Vision et HDR10+
  • Blooming quasi inexistant
  • Uniformité très satisfaisante
  • Upscaling en progrès
  • Input Lag record (6 ms en 2 160p/120)
  • Image sans bordures noires ou presque
  • Smart Google TV
les moins
  • Mode HDR Dolby Vision à calibrer
  • Compensation de mouvement en progrès mais encore perfectible
  • Qualité TNT en progrès mais toujours moyenne
  • Pas de sortie casque
  • Filtre antireflet moins performant que la nouvelle référence du marché, Glare Free
  • Seulement 2 prises HDMI véritablement 2.1
présentation

Ce banc d’essai, comme d'habitude, a été réalisé avec Cédric Louis, calibreur certifié ISF, THX Level II et PVA (Professional Video Alliance) de son état. Nous avons donc utilisé des appareils de mesure de haute précision ‑et dernier cri‑ comme un Colorimètre Klein K‑10, un spectroradiomètre Jeti Spectraval 1511 HiRes (2 nm), un générateur de mire UHD HDR10 et HDR Dolby Vision Murideo Seven‑G 8K, le tout avec les logiciels Calman Ultimate et ColourSpace. Pour résumer, ces équipements professionnels (plusieurs dizaines de milliers d'euros à l'achat pour cette configuration) sont les seuls capables d'indiquer le véritable potentiel d'un diffuseur grâce à leur précision exceptionnelle. Notamment pour mesurer avec justesse un téléviseur en sortie de carton et constater que les performances du TCL 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C) peuvent être améliorées à travers un calibrage fin SDR et HDR, pour jauger de ses réelles capacités.

 

 

Avant d'aller plus loin dans le test du téléviseur TCL 65C8K, il nous faut préciser que cette nouvelle série TV Mini LED, plus encore que celles proposées par le constructeur en 2024 (C765, C89B, X965) est capable de rivaliser avec les meilleurs téléviseurs du genre signés Samsung, LG ou Sony. Depuis la gamme 2022, ils offrent des performances équivalentes voire supérieures à leurs concurrents. Il reste encore à la firme chinoise de petits progrès à réaliser, notamment au niveau du traitement vidéo même si celui‑ci progresse comparé à la gamme précédente et s'avère déjà satisfaisant. Dans l'ensemble, surtout au regard des tarifs proposés par TCL, les écrans C8K se positionnent comme de véritables alternatives aux marques citées. Voilà qui valide les efforts consentis par le groupe chinois dans sa quête d'excellence affichée depuis des années, soit à partir du début des années 2010 avec les premiers écrans commercialisés sous son nom.

 

TCL 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C), Mini LED Gen 7 et procédé Crystglow

Pour rappel, TCL est la marque qui a inauguré la technologie Mini LED avec la commercialisation dès fin 2019 du premier téléviseur du genre, le 65X10. Le constructeur a ensuite proposé chaque année une nouvelle version de son système de rétroéclairage, pour arriver en 2025 à la 7e déclinaison embarquée dans le TCL 65C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C) en test dans nos colonnes. TCL précise que le rétroéclairage Mini LED Gen 7 oscille entre les valeurs OD5 et OD7, sans plus de précisions. Et pour formaliser cette évolution, TCL évoque sans ambages le terme Micro OD en précisant que ce dernier améliorera l'uniformité de l'image dans des proportions inédites de 143%.

 

 

Le téléviseur 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C) est donc un modèle Ultra HD 4K doté d'une dalle LCD WHVA (angle de vision élargi, W pour Wide), native 10 bits et 144 hertz. Le TV 65C8K comptabilise un nombre de zones de rétroéclairage important, 1 344. Les diodes qui animent ces zones sont de très petite taille, mesurant 100 microns, et dotées de la technologie CrystGlow. Celle‑ci réside dans une lentille dite SMCL (pour Super Micro Condensed LED) qui améliore l'angle de diffusion de la lumière à 160°, contre 130° pour les modèles précédents. Cette lentille permet non seulement d'améliorer l'uniformité de l'écran en réduisant le phénomène de Clouding de 60,63%, mais aussi de minimiser le Blooming, qui se manifeste par des halos autour des éléments lumineux sur un fond sombre grâce à une forme optimisée pour un chemin de lumière sensiblement mieux maîtrisé (moins de fuites et moins de perturbation des diodes voisines). À savoir encore au chapitre de la fonction CrystGlow, les diodes qui équipent cette septième génération Mini LED proposent une luminosité 33% supérieure à la génération précédente tout en consommant environ 40% d'énergie en moins.

 

 

Bien sûr, le système de rétroéclairage des TCL C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C) intègre les avancées technologiques des modèles précédents, TCL C89B ou TCL X955. Les diodes LED utilisées sont identiques en termes de caractéristiques colorimétriques, garantissant une homogénéité d'image optimale. De plus, TCL annonce que les diodes de la génération 7 Mini LED sont capables de changer d'état extrêmement rapidement, soit un laps de temps inférieur à celui nécessaire pour afficher une image, même avec un signal 120 hertz. Ainsi, il n'existe aucune latence entre le signal et la réponse des diodes, jusqu'alors à l'origine d'un léger flou à l'image et d'un manque de dynamique. Ce contrôle précis de la luminosité, sur 23 bits, s'effectue sur notoirement plus de 8,3 millions de paliers et assure une reproduction fidèle des moindres variations d'image (cf. notre section Benchmark > Traitements image et Input Lag pour en savoir plus). Ainsi, ces dernières sont prises en compte et reproduites à l'écran pour un réalisme accru. Résultat, le phénomène de halo lumineux est réduit de 96%, une bonne nouvelle pour maîtriser au mieux le Blooming lié à la technologie transmissive LCD.

 

 

Pour en terminer des améliorations matérielles concomitantes à cette 7e génération Mini LED signée TCL, il faut mentionner le procédé Crystglow WHVA Panel (HVA sur le 55"). Outre un angle de vision élargi déjà mentionné plus haut (WHVA) et les composantes du procédé CrystGlow, ce dernier induit également un revêtement antireflet à l'échelle nanométrique plutôt brillant et pourtant performant. On est certes loin de celui utilisé par Samsung sur ses TV Oled S95F ou 4K/8K QN90N/QN900F et QN990G, néanmoins il fait le job.

 

TCL C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C), caractéristiques techniques et connectivité

Le TCL 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C) est donné pour un pic lumineux énorme, 5 000 nits. Comme de coutume, en utilisation « normale », on n'y est pas. Toutefois, les performances sur ce point s'avèrent monstrueuses (cf. notre section Benchmark > Peak Luminance Stability vs. Windows Size). Il embarque aussi la technologie QLED Pro autorisant une couverture de 98% du gamut DCI‑P3 grâce à des nanocristaux à l'alliage inédit pour une réaction à la lumière plus marquée. TCL évoque des nanocristaux plus « vibrants » et une longévité accrue, 100 000 heures de visionnage dans les meilleures conditions, c'est‑à‑dire en profitant de qualités Quantum Dots préservées (avant dégradation). La gestion des technologies HDR10, HDR10+, HDR10+ Adaptive et HDR Dolby Vision, associée à la fonctionnalité Dolby Vision IQ (capteur de luminosité), est de mise. On peut encore citer le mode Filmmaker, la certification Imax Enhanced, une compensation de mouvement MEMC 120 Hz et un mode anti lumière bleue. Le tout mis en œuvre par la processeur AiPQ Pro. Précision, les écrans TCL C8K embarquent un tuner DVB‑T2, DVB‑S2 et DVB‑C.

 

 

En termes de connectivité, le téléviseur TCL 65C8K est équipé de quatre ports HDMI dits 2.1 (en fait un HFR 4K/144, un HFR 4K/120 et deux 60 Hz, puce Pentonic 700) certifiés eARC, VRR et ALLM. D'autres connecteurs incluent une sortie optique, un port USB Host 2.0, un port Ethernet et un port CI+.

 

TCL C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C), fonction Game Master Pro avec DLG 288 Hz

TCL n'oublie pas les amateurs de jeu vidéo avec l'inédite fonctionnalité Game Master Pro. Outre la gestion de la fréquence 144 Hz, du FreeSync Premium Pro, du G‑Sync et de l'accès direct à divers paramètres du téléviseur pour optimiser l'expérience vidéoludique, ALLM et VRR en tête, le TV TCL 65C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C) arborent un Input Lag minime, 6 ms en présence d'un signal Ultra HD 4K à 120 hertz. Plusieurs modes d'affichage sont de mises : 16/9, 21/9 ou 32/9. À savoir, pour jouer en 144 Hz, il faut paramétrer manuellement son PC comme tel. Sinon, il faut toujours être attentif au mode PC pour lequel le Local Dimming est tout le temps désactivé. On le répète, le paramétrage de ce dernier sur Fort est indispensable pour profiter de noirs profonds. On vous conseille donc de choisir le mode Jeu même avec un signal en provenance d'un PC. D'autant plus que ce dernier associe sans problème HDR et VRR (jusqu'au G‑Sync nVidia en 144 Hz). Rappel, attention à désactiver le Dynamic Tone Mapping qui encore une fois, comme en présence d'un signal Blu‑Ray, à une fâcheuse tendance à surexposer l'image. À savoir aussi, le jeu en HDR Dolby Vision est toujours limité à 60 hertz.

 

 

Enfin, la technologie DLG (Dual Line Gate) est présence. Cette dernière, en réduisant de moitié la résolution verticale (donc en 1 080p et non 2 160p), offre un affichage 288 Hz pour une expérience vidéoludique plus fluide et plus agréable. 

 

TCL C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C), design minimaliste et nouvelle télécommande rétroéclairée

Autre point remarquable du TV TCL 65C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C), la disparition quasi totale de l'encadrement de la dalle LCD. Celui‑ci reste encore visible en bas de la dalle LCD mais il est d'une grande finesse partout ailleurs (cf. photos ci‑dessus et ci‑dessous). Si l'on ajoute à cela une image qui vient littéralement lécher le bord de l'écran (l'entourage noir de la matrice n'est plus qu'un souvenir, l'image occupant désormais 100% de la dalle, ou presque), le rendu final est absolument splendide. Sobre, élégant, statutaire ! Dernière précision, le TV TCL 65C8K profite d'un pied central réglable selon deux positions, afin de glisser aisément une barre de son sous la dalle.

 

Un mot enfin sur la nouvelle télécommande. D'un gabarit un poil plus volumineux à celle de l'an passé, elle compte quelques boutons supplémentaires pour un accès direct à plus de services de streaming et le retour de la gestion du volume en façade et non plus sur la tranche. Mais surtout, elle est rétroéclairée pour une ergonomie en net progrès. Qui n'a pas râlé en se trompant de touches dans le noir… 

 

TCL 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C), section sonore et Smart Google TV

L'équipement sonore 4.2.2 du TCL 65C8K est signé Bang & Olufsen, avec les boomers placés à l'arrière de l'écran, pour une puissance totale de 90 watts. La compatibilité Dolby Atmos, DTS‑HD et DTS Virtual‑X sont au programme. Il faut avouer que le rendu sonore est plutôt bon sans toutefois rivaliser avec un système Home Cinéma, bien sûr.

 

 

Comme attendu, le TV TCL 65C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C) embarque la fonction Smart Google TV et la fonctionnalité Works With Alexa (enceinte de type Amazon Echo indispensable). Pour la connectivité, c'est la fonction Wi‑Fi 6 qui est de mise en plus du Bluetooth 5.4.

spécifications
  • référence TCL 65C89K
  • type LCD Mini LED65'' (165 cm)
  • diagonale de l'image 65'' (165 cm)
  • standard Ultra HD
  • résolution native 3 840 x 2 160 pixels
  • hdr HDR10, HDR10+, HDR Dolby Vision IQ, HDR HLG
  • réception Télétexte, PAT, PAP, Infos+, EPG, TNT/SAT/Câble (tuner HD et UHD, chaînes payantes via CI+)
  • connectique 2 HDMI 2.1 CEC certifiées HDCP 2.3, 2 HDMI 2.0 CEC dont 1 eARC, 1 port USB 2.0, 1 port CI+, 1 port Ethernet, 1 sortie optique
  • compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24/50/60), Ultra HD (2 160p/24/30/50/60/120/144)
  • usage Télécommande préprogrammée et rétroéclairée, capteur de luminosité, VRR 120 Hz, ALLM, eARC, xvYCC, Deep Color, Overscan
  • image Espace couleur (couleurs primaires + couleurs secondaires), balance des blancs paramétrable (20P), réglage de gamma (préréglage), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique, réducteurs de bruit (D NR, Mpeg NR)
  • smart tv Google TV, Chromecast (intégré), Internet, Wi-Fi ax, AirPlay 2, Miracast, UPnP (DLNA), Bluetooth 5.4, HBBTV, Podcast, Webradios, WebTV, accès Web, Works with Alexa
  • son 4.2.2 signé Bang & Olufsen, 90 W, PCM, Dolby Atmos, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, HE‑AAC, DTS‑HD, DTS Virtual‑X, ARC, eARC, Adaptive Sound, égaliseur, AVL
  • consommation 87 W (moyenne) en SDR, 271 W (moyenne) en HDR (0,5 W en veille)
  • dimensions (l x h x p) 1 444 x 869 x 369 mm (avec pied)
  • poids 18,90 kg (avec pied)
9
10
concurrence

La technologie Mini LED compte de plus en plus de supporters chaque année et les concurrents du TCL 65C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C) sont donc plus nombreux. On trouve le Philips 65MED910,le Samsung TQ65QN85F ou le Samsung TQ65QN80F, le Sony K-65XR70, le Hisense 65U8Q ou encore le Panasonic TV-65W95B.

 

De toutes ces références, la seule à être affichée peu ou prou au même tarif est la Hisense 65U8NQ. Avec un équipement, sur le papier, supérieur à celui du TCL 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C) sur certains points (par exemple 2 048 zones contre 1 680 et pic lumineux à 5 000 nits contre 4 500 nits). Toutefois, Hisense est encore en deçà du TCL en matière de traitement vidéo et de rendu globale de l'image (la 7e génération Mini LED signée TCL fait la différence même avec un chiffre moindre de zones). Pour les autres, certains (Samsung en tête) sont à même de soutenir la comparaison avec le TCL mais au prix d'un tarif vraiment plus onéreux. Les autres souffrent d'un système de rétroéclairage moins sophistiqué.

concurrence
  • référence TCL 65C89K
  • type LCD Mini LED65'' (165 cm)
  • diagonale de l'image 65'' (165 cm)
  • standard Ultra HD
  • résolution native 3 840 x 2 160 pixels
  • hdr HDR10, HDR10+, HDR Dolby Vision IQ, HDR HLG
  • réception Télétexte, PAT, PAP, Infos+, EPG, TNT/SAT/Câble (tuner HD et UHD, chaînes payantes via CI+)
  • connectique 2 HDMI 2.1 CEC certifiées HDCP 2.3, 2 HDMI 2.0 CEC dont 1 eARC, 1 port USB 2.0, 1 port CI+, 1 port Ethernet, 1 sortie optique
  • compatibilité NTSC (480i, 480p), Pal (576i, 576p), HD (720p/50, 720p/60, 1 080i/50, 1 080i/60), Full HD (1 080p/24/50/60), Ultra HD (2 160p/24/30/50/60/120/144)
  • usage Télécommande préprogrammée et rétroéclairée, capteur de luminosité, VRR 120 Hz, ALLM, eARC, xvYCC, Deep Color, Overscan
  • image Espace couleur (couleurs primaires + couleurs secondaires), balance des blancs paramétrable (20P), réglage de gamma (préréglage), renforcement du contraste (dynamique), désentrelacement (vidéo/film) automatique, réducteurs de bruit (D NR, Mpeg NR)
  • smart tv Google TV, Chromecast (intégré), Internet, Wi-Fi ax, AirPlay 2, Miracast, UPnP (DLNA), Bluetooth 5.4, HBBTV, Podcast, Webradios, WebTV, accès Web, Works with Alexa
  • son 4.2.2 signé Bang & Olufsen, 90 W, PCM, Dolby Atmos, Dolby Digital, Dolby Digital Plus, HE‑AAC, DTS‑HD, DTS Virtual‑X, ARC, eARC, Adaptive Sound, égaliseur, AVL
  • consommation 87 W (moyenne) en SDR, 271 W (moyenne) en HDR (0,5 W en veille)
  • dimensions (l x h x p) 1 444 x 869 x 369 mm (avec pied)
  • poids 18,90 kg (avec pied)
verdict technique

Après un calibrage fin (cf. nos mesures en bas de ce test), l'image proposée par le TCL 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C) via sa dalle LCD sans bordures (le pourtour noir autour de la dalle est réduit à sa plus simple expression donnant l'impression que l'image remplie 100% de la surface de la dalle) ou presque est réellement magnifique en SDR, soit via une chaîne TNT (malgré un manque de netteté en présence de nombreux objets en mouvement à l'écran) ou en présence d'un disque Blu‑Ray Full HD. L'image est plus belle avec des noirs denses via la sélection du paramètre Fort du Local Dimming. À vous de voir si ce paramétrage vous convient.

 

 

TCL 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C), qualité d'image HDR époustoufante

En HDR, le TCL 65C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C) brille de mille feux et offre une image sacrément plus dynamique que celle des diffuseurs Oled, hors de portée pour ces derniers. En 2025, grâce à la génération 7 et la technologie Crystglow du système Mini LED signé TCL, la densité des noirs est quasi équivalente à celle d'un écran Oled. Si un professionnel fait encore la différence, ce n'est pas le cas de Monsieur Toutlemonde. Nous avons fait l'expérience avec notre entourage et les personnes de passage pendant notre test, à l'affirmation de la vision d'un TV Oled, personne n'a contesté et pris pour acquis notre argument. Comme avec le 65C89B de l'année dernière, si l'image vous apparaît sensiblement plus lumineuse qu'elle ne devrait, il est toujours possible de désactiver le Dynamic Tone Mapping (avec un contenu film). Il est aussi possible de jouer avec le réglage de gamma (à mettre sur 1 ou 2) mais il faudra adapter ce dernier à la nature du contenu affiché.

 

Une fois le calibrage terminé et certains réglages additionnels opérés, les lumières spéculaires sont brillantes à souhait et certains contenus 4K Ultra HD explosent littéralement les mirettes. Une vraie claque visuelle car c'est bien l'un des atouts principaux du LCD QLED, offrir un Color Volume important, c'est‑à‑dire monter en nits sans délaver les couleurs. Et surtout, quel plaisir de profiter d'une image mixant zones noires abyssales et lumière éclatante, pour une lisibilité jubilatoire.En revanche, avec un signal jeu vidéo, le ressenti est le plus souvent cotonneux. Il s'agit de jouer des réglages pour retrouver du relief en fonction des titres.

 

 

L'autre bienfait d'un pic lumineux important concerne le nombre d'informations supplémentaires à l'écran. Là ou un diffuseur peu lumineux « clippe » assez vite avec un signal HDR, sans afficher les informations de l'image disponibles dans les hautes lumières, un écran lumineux sera en mesure d'y parvenir. Au final, les textures sont plus riches sur les zones très lumineuses (une fenêtre en arrière‑plan en contre‑jour par exemple), avec plus de détails. Bilan des courses, la précision perçue supérieure conduit à une exceptionnelle impression de richesse à l'écran.

 

Quelques mots sur les modes Dolby Vision, celui Sombre (avec les détails de précision sélectionnés) à toujours notre préférence. Les choix DV IQ et DV Lumineux sont bonnet blanc et blanc bonnet.

 

TCL 65C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C), performances du Mini LED Gen 7

Le système de rétroéclairage des TV C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C) est tout simplement bluffant. Il offre des performances tout bonnement exceptionnelles avec un pic lumineux proche de 3 100 nits (3 072 très exactement, cf. notre section Benchmark > Peak Luminance Stability vs. Windows Size en bas de ce banc d'essai) avec un signal HDR pour une dynamique d'image inédite. Attention en revanche, il faut calmer ses ardeurs en présence de contenus SDR, le TV en sortie de carton s'avérant sensiblement trop lumineux (cf. notre section Benchmark > Pre‑cal SDR en bas de ce banc d'essai)

 

À l'allumage, le TCL 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C) affiche une très bonne homogénéité. Les performances en la matière proposées par le procédé Mini LED Gen 7 sont à la hauteur des promesses TCL. C'est bien simple, avec cet écran LCD basé sur une dalle WHVA, on se rapproche du rendu d'un écran Oled. Enfin, on le répète, le Blooming est extrêmement faible. Bien évidemment, ces résultats s'entendent avec le réglage Local Dimming au maximum (Fort) sous peine d'afficher à l'écran des bandes noires grisâtres et/ou les zones sombres de l'image délavées.

 

TCL 65C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C), traitement image

Comme annoncé plus haut dans ce banc d'essai, le traitement d'image du TCL 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C) a progressé (un peu ou un peu plus selon les critères observés) comparé aux téléviseurs de la marque des années précédentes. Comprenez par là que certains aspects sont à mettre à son crédit, d'autres à son débit.

 

Au chapitre des bons points, des excellents points même, la possibilité offerte par le TCL 65C8K de débrayer son traitement HDR pour le confier à un processeur vidéo externe de type Lumagen. Ou bien de saisir, sans processeur vidéo dans les environs, la valeur précise du pic lumineux mesurée afin que le TV applique un Tone Mapping des plus précis, c'est‑à‑dire en exploitant 100% de ses capacités dans le domaine, pour tous les contenus dont le niveau de luminosité outrepasse ses aptitudes. Le résultat, exceptionnel de qualité avec un processeur externe s'avère déjà excellent avec l'option Luminance de crête (cf. notre section Benchmark > Traitements image et Input Lag pour en savoir plus). 

 

De même, la compensation de mouvement est une nouvelle fois en progrès (réglage Motion Clarit). Ce n’est toujours pas la meilleure disponible sur le marché (Sony, Philips et Panasonic sont toujours devant) mais ça reste bon. Les contenus 25p et 50 Hz sont parfaitement gérés et la détection d'un signal 3:2 Pull Down en présence d'un signal 24p est parfaitement opérante avec un bon désentrelacement et une bonne gestion de l'effet d'escalier (jaggies). Ce n'est pas encore parfait mais ça passe bien. Seule une gestion délicate des objets en mouvement (double contour) est encore à signaler. Il s'agira donc de procéder à un réglage manuel de la compensation en paramétrant la réduction de flou et des saccades. Attention, point trop n'en faut si vous êtes sensible à l'effet caméscope.

 

 

Dans la colonne des reproches, il faut mentionner cette année encore une qualité de traitement des signaux TNT relativement moyen. Si sur ce point, Samsung et Panasonic sont intouchables et font la course en tête, les diffuseurs TCL manquent singulièrement de précision dans certaines conditions : une vue panoramique sur la foule massée dans les tribunes d’un stade par exemple ou sur un plan d’un terrain de rugby avec tous les protagonistes à l’écran. Dans ces conditions, les joueurs apparaissent peu définis. Encore une fois, ce n’est pas vraiment gênant en usage quotidien.

 

Autre sujet, l'Upscaling. Lui aussi s'améliore. Bien sûr en présence d'un signal SD (Standard Definition), l'image est toujours plutôt douce au point qu'il faut parfois forcer la netteté (réglage Clarté) pour retrouver une belle précision, avec le risque de créer un effet de double contour. Les écrans Philips, Samsung, Sony et même LG font sensiblement mieux sur le sujet. En revanche, le bruit vidéo associé au réglage de netteté est mieux géré que l'an dernier. Il est toujours présent mais contenu.

 

On le répète, rendez‑vous dans notre section Benchmark > Traitements image et Input Lag pour en savoir plus sur les capacités du TV TCL 65C8K (ou 65C89K, 65C81K ou 65Q8C) en matière de traitement des signaux. 

conclusion

Vous le constatez, ce modèle Google TV compte cette année encore de nombreux atouts avec en tête de liste le système de rétroéclairage ultra‑performant Mini LED Gen 7, autorisant de surcroît un design abouti, notamment au regard d'une épaisseur contenue mais plus grande de l'an passé, 7,5 cm pour l'écran. Le pic lumineux énormissime et les très hautes valeurs mesurées sur de nombreuses fenêtres APL donnent une impression générale de relief à toutes sortes de contenus. L'impression de relief déjà de mise sur le 65C89B millésime 2024, est largement confirmée avec le 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C), notamment grâce à un contraste Ansi proche de 25 000:1. Au chapitre sonore, le TCL 65C8K n'a pas à rougir avec son équipement Bang & Olufsen même si l'adjonction d'une barre sonore ou d'un système Home Cinéma est conseillée pour les amateurs de cinéma et/ou de jeu vidéo.

 

 

En termes d'usage, une fois calibré, le TCL 65C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C) se montre parfaitement polyvalent. TNT, contenus 1 080p (Blu‑Ray), SD (DVD), ou 2 160p (4K Ultra HD) via support physique ou dématérialisés, PC gaming ou console de jeu dernière génération (PlayStation 5, Xbox Series S/X), signal SDR ou HDR, rien ne lui fait peur. Il est capable d'en tirer, à chaque fois, le meilleur parti ou presque. Bien sûr, comme déjà précisé, d'autres modèles font mieux en termes d'Upscaling ou au niveau de la compensation de mouvement. Mais, on le répète, en présence d'une source de qualité top, soit au traitement d'image parfait ou presque, par exemple délivrée à partir d'une platine 4K Ultra HD Blu‑Ray Panasonic DMP‑UB820, le traitement interne du TV est « débrayé » et le spectacle Image et Son est alors tout simplement grandiose. Plus qu'avec tout autre spécimen Mini LED du marché… La preuve avec notre note finale qui culmine à 8,8/10, la deuxième jamais délivrée par le laboratoire AVcesar et la meilleure pour un téléviseur LCD.

 

 

Alors bien sûr, il y a mieux sur le marché pour qui privilégie les noirs abyssaux avec les diffuseurs Oled. Il y a mieux aussi en matière de téléviseurs Mini LED, notamment chez TCL avec les séries C9K ou X11K ou chez Samsung avec ses modèles Ultra HD 8K. En revanche, c'est certain, il n'y a pas mieux à ce prix sur le marché ! À quelques semaines du Black Friday, surveillez bien les prix de la série TCL C89K (ou 65C8K, 65C81K ou 65Q8C), elle pourrait bien constituer pour chacune de ses références la meilleure affaire de l'année.

benchmark
  • pre-cal SDR
  • post-cal SDR
  • color volume
  • valeur spectrale
  • pre-cal HDR
  • post-cal HDR
  • peak Luminance Stability vs. Windows Size
  • gamut Coverage DCI-P3
  • gamut Coverage BT2020
  • traitements image et Input Lag
  • dolby Vision post-cal
8
10
pre-cal SDR
balance des blancs dE (moyen) 1,76 gamut Rec.709 dE (moyen) 1,33 gamma 2,31 pic lumineux SDR 342 mode image Cinema

Pour rappel, la donnée Delta E représente le niveau d'erreur par rapport aux valeurs recherchées et on considère qu’en dessous de la valeur 3, les erreurs colorimétriques ne sont pas visibles. Les mesures de précalibrage en mode Cinema affichent une Balance des Blancs presque satisfaisante avec un Delta E moyen relevé à 1,76 (avec des écarts maximums de 3,18). Pour sa part, si la courbe de gamma apparaît bonne à 2,31, quasiment parfaite pour un salon moyennement éclairé, elle manque cependant de linéarité. De son côté, la température de couleur affiche 6 181 °K (cf. capture ci‑dessus), relativement éloigné de la norme D65. De son côté, l'espace colorimétrique Rec.709 affiche un bon Delta E moyen à 1,33 et le plus grand écart affiche 3,32 (cf. photo ci‑dessus). Pas si mal en sortie de carton. Enfin on constate que le pic lumineux en SDR affiche près de 342 nits. C'est sensiblement plus que sur les modèles 2024 (cf. notre banc d'essai du TCL 65C89B en cliquant sur la référence) mais c'est encore trop.

 

Conclusion, c'est vraiment beaucoup mieux que les modèles de l'an passé pour les mesures en sortie de cartons auf pour le pic lumineux pour lequel TCL retombe des travers des modèles encore précédents avec un pic lumineux trop important en SDR. On devrait aller sensiblement plus loin avec un calibrage en règle.

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post-cal SDR
balance des blancs dE (moyen) 0,51 gamut Rec.709 dE (moyen) 0,76 gamma 2,3 pic lumineux SDR 109 mode image Cinema

Après calibrage, tous les voyants passent au vert (littéralement, cf. la capture ci‑dessus). Nous relevons une Balance des Blancs qui affiche des écarts Delta E maximum de 0,51 pour un Delta E moyen de 0,88, ce qui est tout simplement insignifiant. La courbe de gamma désormais presque parfaitement linéaire est toujours mesurée à 2,3 pour une température de couleur relevée à quasiment 6 494 °K, soit extrêmement proche de la norme professionnelle D65 (IUT‑R BT.709).

 

Quant à l'espace couleur, il s'ajuste avec une belle précision avec un Delta E moyen relevé à 0,76 en Rec.709 (écart maximum à 1,90). Enfin on découvre que le pic lumineux en SDR, après calibrage, affiche 109 nits. On le constate aisément, un calibrage dans les règles change donc considérablement la donne, bien plus proche de la norme, avec une luminosité excellente pour du SDR. Enfin, le TCL 65C8K après calibrage fourni des mesures en SDR quasiment équivalentes à celles du 65C89K millésime 2024.

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color volume

Cette mesure réalisée sur 140 points colorimétriques indique en pourcentage, et selon les différents gamuts (espaces couleur), la capacité Color Volume du diffuseur. Ainsi le téléviseur TCL 65C8K peut afficher 167% du Rec.709, 114% du DCI‑P3 et 75,7% du Rec.2020. Des résultats légèrement inférieurs à ceux du 65C89B, mais qui n'entament pas la capacité du 65C8K à flatter les pupilles en donnant l'impression d'une belle richesse colorimétrique affichée.

valeur spectrale

Concernant le spectre tonal sur lequel nous devons obligatoirement étalonner notre sonde pour réaliser un calibrage correct (sinon, les résultats mesurés sont erronés), le graphique de la dalle QLED signée TCL montre un spectre de lumière différent de celui des modèles 2023 et 2024. Alors qu'en 2023 on constatait une dominante rouge, elle était bleue en 2024 pour être verte en 2025.

 

À noter, la forme du spectre est ici très pointue (et non arrondie comme sur certains téléviseurs précédents), ce qui augure d'un calibrage minutieux, la faute à un étalonnage contraignant de notre sonde. Avec ce type de spectre tonal, il est en effet impératif d'utiliser un spectroradiomètre de très grande précision sous peine d'un postulat initial biaisé. Et, logiquement, de mesures erronées tout au long du banc d'essai… Ça tombe bien, notre récent spécimen, le Jeti Spectraval 1511 HiRes est un modèle 2 nm, donc parfaitement adapté à la situation.

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pre-cal HDR
balance des blancs dE (moyen) 2,34 gamut Rec.2020 dE à 50% (moyen) 1,8 pic lumineux HDR 3 137,51 mode image Cinema

Les mesures de précalibrage HDR en mode Cinema affichent une Balance des Blancs assez juste avec un Delta E moyen relevé à 2,34 (avec des écarts maximums de 5,18). De son côté, l'espace colorimétrique Rec.2020 (à 50%) affiche un Delta E moyen de 1,8 et le plus grand écart affiche 5,2. De très bonnes valeurs qui constituent une bonne surprise en sortie de carton. Enfin on constate que le pic lumineux affiche 3 137,5 nits.

 

Remarque, sans être fantaisiste loin de là, le respect de la courbe EOTF n'est pas totalement au rendez‑vous, notamment au début donc dans les zones sombres. De même, la densité des noirs n'est pas maxium avec 0,156 nits relevé.

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post-cal HDR
balance des blancs dE (moyen) 0,53 gamut Rec.2020 à 50% (moyen) 1,1 pic lumineux HDR 2 891,37 mode image Cinema

Après calibrage, la Balance des Blancs affiche des écarts Delta E maximum de 0,98 pour un excellent Delta E moyen de 0,53(cf. photo ci‑dessus). Quant à l'espace couleur, il s'ajuste avec une extrême précision avec un Delta E moyen relevé à 1,1 en Rec.2020 (à 50%) et un écart max à 5,2. Enfin on constate que le pic lumineux en HDR, après calibrage, affiche 2 891,27 nits, une valeur très importante et, surtout, beaucoup plus hate que celle du 65C89K de l'an passé (1 887,32 nits). On le constate aisément, là encore, un calibrage dans les règles change sensiblement la donne.

 

Très bon point, la courbe EOTF est ici quasiment respectée à la perfection. Et la remontée du noir mesurée, toujours présente, est moindre qu'avant calibrage. Le résultat final est assez bluffant, il faut bien l'avouer, avec des contenus HDR magnifiés en termes de luminosité. Avec un dsque 4K Ultra HD, l'effet recherché est bien réel avec une image qui affiche une pêche, une « gouache » impressionnante.

 

 

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peak Luminance Stability vs. Windows Size
fenêtre 10% blanc 3 072 fenêtre 100% blanc, ABL désactivé 667 fenêtre 100% blanc, ABL activé -

Pour mesurer le pic lumineux d’un diffuseur, nous procédons à plusieurs relevés par paliers, à partir d’un écran affichant une fenêtre blanche occupant 1% de sa surface jusqu’à 100%, en passant par des fenêtres de 2%, 5%, 10%, 25%, 50% et 75%. Cette procédure permet de visualiser le palier à partir duquel la luminosité baisse, et dans quelle proportion. Concernant le pic lumineux, la mesure qui fait foi correspond à la fenêtre 10%, ici à 3 072 nits environ. Ça baisse à partir de la fenêtre à 25% avec une valeur cette fois proche de la barre des 2 200 nits, 1 40 nits au palier 50%, et environ 667 nits pour un plein écran blanc. Voilà qui est intéressant… Avec un pic environ 30% mois important en APL 100%, ce qui est largement suffisant pour tous les contenus, le 65C8K envoie la sauce sur des APL moindres (de 1% à 10%) pour des spéculaires plus spectaculaires (étoiles dans un ciel noir par exemple) pour une impression de dynamique décuplée.

 

Ces mesures expliquent pourquoi, en présence d'un contenu HDR, les noirs « remontent » un peu au point d'être mesurables sans être pénalisants pendant le visionnage. Avec sa dernière génération de rétroéclairage Mini LED réduisant le phénomène de halo comparé à celui de l'an passé, TCL peut se permettre de lâcher les chevaux sur les faibles APL (fenêtres de 1% à 10%) avec une excellente maîtrise du phénomène de blooming (halo de lumière autour d'un élément/objet lumineux sur fond noir).

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gamut Coverage DCI-P3

En l'absence de contenus natifs Rec.2020, et compte tenu des perspectives de voir arriver ces derniers avant des lustres, la mesure pertinente en termes de gamut est celle de l'espace couleur DCI‑P3 (celui utilisé pour le cinéma). Avec le TCL 65C8K, le DCI‑P3 est couvert à 98,93%. Encore une fois, à l'instar des autres valeurs mesurées, ce sont d'excellentissime résultats.

gamut Coverage BT2020

Malgré l'absence de contenus natifs Rec.2020, nous avons réalisé les mesures idoines. Avec le TCL 65C8K, le Rec.2020 est couvert à 80,98%. Encore une fois, à l'instar des autres valeurs mesurées, c'est un très bon résultat.

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traitements image et Input Lag

Comme annoncé plus haut dans ce banc d'essai, le traitement d'image du TCL 65C8K a de nouveau évolué comparé aux téléviseurs de la marque des années précédentes. Comprenez par là que certains aspects sont à mettre à son crédit, d'autres à son débit.

 

Au chapitre des bons points, des excellents points même, la possibilité offerte par le TCL 65C8K de débrayer son traitement HDR pour le confier à un processeur vidéo externe de type Lumagen. Pour cela il faut désactiver le module de traitement EOTF sur la prise HDMI sur laquelle est raccordé le processeur vidéo, ce dernier accueillant par exemple une platine 4K Ultra HD Blu‑Ray. Et là, c'est le bonheur ! Adieu clipping de la courbe EOTF, l'intégralité des informations de l'image est disponible dans un « conteneur » SDR, permettant de toutes les retrouver à l'écran. Croyez-nous, en comparant deux TV C8K avec le même contenu HDR, l'un affiché avec le Tone Mapping du téléviseur, l'autre avec le processeur vidéo, il n'y a pas photo. Voilà une option plus que bienvenue.

 

Toutefois, tout le monde n'a pas les moyens d'acheter un processeur vidéo externe. Qu'à cela ne tienne, le TCL 65C8K autorise toujours la saisie de la valeur précise du pic lumineux mesurée (énorme, cf. notre action Benchmark > Peak Luminance Stability vs. Windows Sizevia le paramétrage Luminance de crête (cf. photo ci‑dessus) afin qu'il applique un Tone Mapping des plus précis, c'est‑à‑dire en exploitant 100% de ses capacités dans le domaine, pour tous les contenus dont le niveau de luminosité outrepasse ses aptitudes. Le résultat est déjà excellent. De même, la compensation de mouvement proposée par le processeur AiPQ Pro est une nouvelle fois en progrès (paramètre Motion Clarit dans la section Mouvement). Cette année encore, elle ne peut pourtant pas concurrencer les meilleurs procédés disponibles sur le marché (Sony. Panasonic et Philips sont toujours devant) mais ça reste bon. Il faut aussi évoquer l'Upscaling du TV TCL 65C8K, lui aussi en progrès cette année grâce à l'intégration d'une dose plus d'IA plus importante basée sur le procédé Deep Learning. Vous le consater, par petites touche en 2025, comme depuis le début des années 2020, TCL fait évoluer dansle bon sens tout ou partie des différents éléments de ces algorithmes vidéo.

 

Dans la colonne des reproches, il faut une fois encore mentionner une qualité de traitement des signaux TNT cependant en progrès notable. Si sur ce point, Samsung et Panasonic sont intouchables et font la course en tête, les diffuseurs TCL manquent singulièrement de précision dans certains conditions : une vue panoramique sur la foule massée dans les tribunes d’un stade par exemple sur un plan d’un terrain de rugby avec tous les protagonistes à l’écran. Dans ces conditions, les joueurs apparaissent peu définis car encore trop bruités (mais c'est mieux que sur le C89B, il faut le répéter). Encore une fois, ce n’est pas vraiment gênant en usage quotidien. En revanche, l’homogénéité de notre exemplaire de test est plutôt bonne, mais ça dépend beaucoup des téléviseur et des diagonales.

 

Vous le constatez, la dernière déclination du système de rétroéclairage du TCL 65C8K (la 7e dixit TCL France) impressionne avec des performances réellement premium dont un pic lumineux vraiment énorme sur de nombreuses fenêtres APL. C’est d’ailleurs ce qui donne une impression générale de relief à toutes sortes de contenus affichés sur cet écran, plus encore que sur le modèle 65C89B millésime 2024, déjà en progrès compré au C845 millésime 2023.

 

Bon point, comme nous l'avions déjà remarqué l'année dernière avec le 65C89B, les noirs trop marqués dans les zones de faible luminosité, notamment en HDR, aujourd'hui encore souci récurrent sur de nombreux TV MiniLED (défaut encore accentué sur les TV Oled) sont en 2025 incroyablement gérés après calibrage. La courbe PQ du 65C8K, irrémédiablement en dessous de la norme en son début, une fois l’écran calibré aux petits oignons, est maintenant pile poil sur la norme. Et le nouveau traitement sur 23 bits des LED (12 bits sur les premiers paliers de luminosité avec un système d'allumage/extection plus ou moins rapide pour doser la quantité de lumière émise, 11 bits pour le reste des capacités lumineuses de la diode gérée en courant continu avec variation de la tension). Résultat, on retrouve de la texture, donc du relief pour une impression de richesse accrue à l'écran. Précision en passant, aucun TV Oled n'est capable d'égaler le C8K sur ce point,  pas même le Samsung S95F et LG G5 toujours dans notre labo de test. Bref, du très beau travail.

dolby Vision post-cal

Pour info, les mesures avant calibrage d'un signal Dolby Vision (mode Sombre) sont très proches de celles du mode HDR Film. Ayant un souci avec la sauvegarde de notre fichier, nous ne pouvons pas le publier dans notre banc d'essai. Mais vous pouvez considérez que les valeurs obtenues sont proches de celle publiées dans la section Pre‑Cal HDR, donc pas optimum.

 

Le calibrage fin du TCL 65C8K corrige sensiblement certains soucis. La Balance des Blancs est grandement améliorée, avec un Delta E moyen à 0,93 et un écart max à 1,54. Le calibrage permet à la courbe EOTF d'être quasiment conforme à la norme (néanmoins un poil moins bien qu'en mode Cinéma, notamment au debut de la courbe avec des zones Near Black un chouïa bouchées). De son côté, l'espace colorimétrique Rec.2020 (à 50%) affiche un Delta E moyen de 0,75 et le plus grand écart affiche 1,6. Enfin on constate que le pic lumineux affiche 3 015 nits.

 

Bref, on vous encourage vivement si vous faites appel à un calibreur de faire procéder à un calibrage Dolby Vision, le mode en sortie de carton n'étant pas exempt de défauts…

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