Shocker

Année : 1989
Réalisateur : Wes Craven
Casting : Michael Murphy, Peter Berg, Cami Cooper, Mitch Peleggi
Éditeur : Studiocanal
BD : BD-50, 109', zone B
Genre : horreur, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 17/03/17
Prix ind. : 19,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
1.85
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 2.0
Anglais DTS‑HD Master Audio 2.0
Sous-titres
Français, anglais
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Dans son genre ‑le psychopathe sanguinaire‑ Horace Pinker est un maître. Aussi, lorsque notre homme est condamné à la chaise électrique, tout le monde respire enfin. Mais la puissance de Pinker est telle qu'il résiste aux décharges et disparaît dans le réseau électrique. Désormais, regarder la télévision, brancher une cafetière ou allumer une lampe, c'est prendre le risque de voir Pinker resurgir en chair et en os.

 

Imaginé en 1989 par Wes Craven (Scream, La dernière maison sur la gauche), Pinker apparaît comme un croisement des Gremlins et de Freddy Krueger (Les griffes de la nuit). Mêmes désirs iconoclastes, même violence, même humour rageur, même longévité, il incarne le cauchemar cathodique d'une Amérique rendue amorphe par les écrans de télévision. Une comédie d'horreur jouissive à revoir d’urgence.

 

À noter, la présence du tout jeune Peter Berg qui tournait ici son deuxième film en tant que comédien après avoir été machiniste sur les plateaux de tournage. Peut‑être a‑t‑il eu la vision de sa formidable série TV Friday Night Lights dans les habits de foot US qu'il endosse au début du film… On lui doit aujourd'hui Hancock, Du sang et des larmes, Deepwater ou le récent Traque à Boston.

Jean-Baptiste Thoret - Publié le 17/03/17

Cinécult' Wes Craven : Scream et délits

Tout commence en 1972. Originaire de Cleveland où il enseignera pendant quatre ans, Wes Craven débarque à New York et rencontre Sean S. Cunningham, le futur réalisateur de Vendredi 13, qui lui propose de monter une petite équipe et de réaliser un film d’horreur particulièrement terrifiant. Ainsi naîtra La dernière maison sur la gauche.

Lire la suite
Bonus
- Commentaires audio de Wes Craven
- Interviews des deux comédiens principaux et du producteur Shep Gordon (47')
- Musique (26')
- Comparaison film/story‑board (4')
- Bande-annonce

Studiocanal nous gâte. Wes Craven revient dans son commentaire sur ses influences et les origines du film, dévoile les petits clins d'œil à ses proches (sa fille fait une petite apparition, un des personnages s'appelle Jonathan comme son fils et le petit frère de Sam Raimi, Ted, est de la partie). Le réalisateur retrouve aussi le directeur photo des Griffes de la nuit et revient à maintes reprises sur ses choix artistiques. Excellent.

 

Les interviews sont elles aussi passionnantes. Tournées récemment, elles font la part belle aux souvenirs, aux qualités requises pour les rôles et au tournant que fut le film dans les carrières des intéressés. Cami Cooper raconte son arrivée sur le film et rend hommage à son idole de cinéma (une actrice et productrice des films en N&B complètement oubliée), tandis que le producteur Shep Gordon décrypte le financement et la production du film. 

 

On le retrouve d'ailleurs dans la section sur la musique puisqu'il est aussi et avant tout l'agent artistique d'Alice Cooper. La bande‑son reflète à merveille le versant rageur et provocateur du film avec la participation de tous métalleux de l'époque : Kiss, Megadeath, Iggy Pop ou Alice Cooper (le faux égorgeur de poules, voir Story of Metal, anthologie du heavy metal et hard rock).

Note bonus : 5/6
Image

Magnifique. Et le miracle de la restauration fut ! C'est bien simple, on ne parvient pas à décrocher tant les couleurs brillent. On parvient presque à toucher les matières des vêtements et la carnation des visages est parfaite (forcément, les petits boutons masqués au fond de teint sont bien visibles maintenant). Les nombreuses scènes de nuit passent très bien en HD, toujours lisibles malgré leurs contrastes marqués (pas étonnant quand on sait que le directeur photo avait officié sur Les griffes de la nuit). Zéro fourmillement, que de la précision. À peine peut‑on noter quelques plans flous sur quelques gros plans. Quel kiff.

Note image : 5/6
Son

On aurait bien aimé avoir un peu des deux : la VO plus douce et posée sur les scènes tendues, et la VF le reste du temps, plus énergique quoiqu'un peu acide. Les amateurs de VO devront faire avec un son éteint, surtout les voix. Les autres préféreront le mordant et la présence de la VF. À vous de choisir.

Note son : 3/6


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05/12/23 Yannick
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