50 nuances plus sombres

Fifty Shades of Grey 2: Fifty Shades Darker
Année : 2016
Réalisateur : James Foley
Casting : Dakota Johnson, Jamie Dornan, Kim Basinger, Eric Johnson, Marcia Gay Harden
Éditeur : Universal
BD : 1 BD-50 + 1 DVD-9, 117' (version cinéma)/131' (version longue), toutes zones
Genre : érotique, couleurs
Interdiction : - de 12 ans
Sortie : 13/06/17
Prix ind. : 19,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.40
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
Français DTS‑HD Master Audio 5.1
Français Audiodescription
Anglais DTS:X
Anglais DTS‑HD Master Audio 7.1
Anglais Headphone DTS:X
Espagnol DTS 5.1
Sous-titres
Français, anglais, espagnol, néerlandais, danois, suédois, norvégien, finnois, portugais
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Exit Sam Taylor‑Johnson et son adaptation cramée de Cinquante nuances de Grey, premier tome de la saga gentiment SM de E.L. James. Cette fois, c'est le réalisateur de la plupart des épisodes de House of Cards saison 1, James Foley, qui filme les ébats entre le milliardaire Christian Grey et la belle ingénue Anastasia Steele, apporte un humour totalement absent du premier opus (merci la partition tout en légèreté de Danny Elfman) et développe avec le scénariste Niall Leonard ‑marié à l'auteure‑ l'aspect psychologique de leur relation en pleine mutation. 

 

Dans cette suite plus sombre (ça croustille, ne boudons pas notre plaisir), Grey se livre sur son passé traumatique comme preuve d'amour et Ana ne passe plus pour la quiche plus que parfaite de ses débuts. Foley rattrape donc le tir et prépare la saga à son troisième opus (en salles à la Saint‑Valentin 2018) tout en ne faisant pas l'impasse sur les incontournables du genre : les balades en hélico à 10 plaques, les ascenseurs chauds comme la braise, le penthouse de rêve et les incursions dans la fameuse chambre rouge bardée de jouets pour adultes consentants. 

 

Reste que la saga porno soft de E.L. James aurait sans doute gagné à être adaptée en mini‑série plutôt qu'au cinéma pour un peu plus de liberté dans le ton et la forme. On sent aussi Foley coincé par son histoire, somme toute hyper‑simpliste. 

Carina Ramon - Publié le 06/06/17
Bonus
- Avant‑goût de Cinquante nuances plus claires (en salles à la Saint‑Valentin 2018) (1')
- Deux scènes coupées (2')
- Une écriture plus sombre  (3')
- Une réalisation plus sombre (3')
- Des retrouvailles sombres  (8')
- De nouvelles menaces (9')
- Le bal masqué  (8')
- Intime avec plus sombres (7')
- Choix de la version cinéma ou de la version longue
- DVD et copie digitale du film

L'intitulé « Intime avec plus sombres » ne veut strictement rien dire en français. Mais on comprend assez vite qu'il s'agit d'interroger les comédiens sur leur rapport à la nudité dans le film. Grand seigneur, Jamie Dornan avoue que le problème se pose davantage pour sa complice à l'écran Dakota Johnson, bien plus souvent dénudée que lui. Mais pourquoi au fait ?

 

L'accent est aussi mis sur la réalisation solide signée James Foley, qui s'est concentré sur l'aspect psychologique des personnages. On apprend également que la séquence du bal a nécessité 250 figurants. L'aspect chic et rutilant voulu par la production est respecté.

Note bonus : 3/6
Image

Une magnifique image corsée, gorgée de tons chauds, vernie comme des Louboutin, élégante, précise, dotée d'une belle profondeur de champs. On monte littéralement d'un cran par rapport au premier film. Seuls les effets spéciaux en hélico (avec matte painting, vraiment ?) sautent aux yeux tellement ce master HD cristallin et dense fait le job à 200%.

Note image : 6/6
Son

La VF DTS-HD Master Audio 5.1 est réussie mais rajeunit un peu trop les protagonistes. Elle ne possède pas non plus les effets hauteur du DTS:X. On passe donc d'office en VO pour un environnement sonore encore plus présent dans l'espace. La scène de l'hélico est bien sûr celle qui s'accommode le mieux de ces canaux supplémentaires supérieurs. Le reste du temps, ce sont les ambiances qui s'en retrouvent dopées.

 

Plus globalement, si la bande‑son VO est superbe avec des dialogues toujours très clairs et parfaitement assis, sans oublier une musique superbement équilibrée signée Danny Elfman, les occasions de briller pour le DTS:X et ses enceintes hauteur sont rares. Un grondement de tonnerre par‑ci, quelques explosions de fusée de feu d'artifice par‑là, quelques scènes d'extérieur clairsemées… Mais la plupart du temps, l'action se déroule en intérieur. En bref, tout est bien côté son mais l'usage du DTS:X semble ici décalé, surdimensionné.

 

Sinon, on vous conseille d'enclencher la piste audiodestription sur les passages les plus chauds. Entendre la voix off décrire précisément ce qui se passe à l'image vaut son pesant de cacahuètes. 

Note son : 4/6



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