Le sens de la fête
Max (Jean‑Pierre Bacri), traiteur depuis trente ans, organise un nouveau mariage très chic en région parisienne. Alors que tous les ingrédients sont réunis pour que la fête soit réussie, elle va commencer à partir en déliquescence, petit bout par petit bout. Sa brigade saura‑t‑elle faire illusion le temps d'une soirée ?
Le duo Toledano‑Nakache (Intouchable, Samba) soumet ses grands thèmes de prédilection (le vivre‑ensemble, l'entraide, la force de la différence) à la pression d'un mariage ‑de standing de surcroît‑ et aux lubies savoureuses d'un marié à l'ego démesuré. Autant de quiproquos et de situations cocasses taillés sur mesure pour un Bacri en grande forme, à l'image du casting d'ailleurs, de Jean‑Paul Rouve, merveilleux en photographe loser, à Gilles Lellouche, touchant en chanteur de bal grande gueule.
Soit une somme de personnalités diverses et variées venues de tous les horizons et qui vont, le temps d'une soirée, tenter de cohabiter afin que la magie opère. Un exercice sur le fil qui n'est pas sans rappeler un tournage de cinéma, subtile mise en abyme qui nous ferait presque reconnaître un peu de Méliès dans le dernier délire « gonflé » du mari…
Quelques secondes de moins à chaque scène pour encore plus de rythme, et les spectateurs étaient entraînés dans une sorte de vortex imparable.
