Minuscule 2, les mandibules du bout du monde

Année : 2018
Réalisateurs : Hélène Giraud, Thomas Szabo
Casting : Thierry Frémont, Bruno Salomone, Stéphane Coulon
Éditeur : Éditions Montparnasse/Le Pacte
BD : BD-50, 88', toutes zones
Genre : animation, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 30/05/19
Prix ind. : 19,99 €
Mustav
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.35
HD 1 080p (AVC)
16/9
Bande-son
DTS‑HD Master Audio 5.1
DTS‑HD Master Audio 2.0
Audiodescription
Sous-titres
Français pour sourds et malentendants

À l’approche de l’hiver, toutes les micro‑créatures terrestres s’affairent pour préparer des réserves, mais la fourmi se retrouve traquée par ses méchantes congénères rouges dans une fabrique de pots de crème de marrons. Elle sollicite alors l’aide de son amie la coccinelle, laquelle va embarquer, malgré elle, pour le soleil des Caraïbes.  


Après un premier opus remarquable (Minuscule, la vallée des fourmis perdues, César du Meilleur film d’animation en 2015), le tandem Hélène Giraud‑Thomas Szabo met le cap sur la Guadeloupe. L’occasion rêvée d’explorer de nouveaux décors et de promettre son lot de réjouissantes péripéties à Madame coccinelle (désormais mère de famille) et sa bande de mignonnes petites bestioles. À des kilomètres de la vallée enneigée de Mercantour, la faune et la flore insulaires sont source de danger absolu, il lui faudra échapper au pouvoir hypnotique d’une mante religieuse, à la voracité des plantes carnivores ou encore à la danse meurtrière (mais tellement rigolote) d’une prédatrice velue.


Cette palpitante odyssée sous les tropiques fait quelques clins d’œil marrants aux grands films d’aventures, de E.T à Pirates des Caraïbes, elle ose même la citation zoomorphique en associant le Colonel Kurtz (Apocalypse Now) à une énorme chenille urticante, retirée du monde. Débordant d’inventivité, tant pour son excellente conception graphique que le rythme enlevé du scénario, ce petit chef‑d’œuvre, à la pointe de la technologie numérique et 100% français, mérite le détour.   

Carole Lépinay - Publié le 04/06/19
Bonus
- Les secrets de fabrication du film (26')
- Introduction alternative (non bruitée) (9')
- La nuit des mandibules (moyen métrage) (26')
- Mouches à merde (court métrage qui a inspiré la série) (2')
- Livret
- Bande-annonce

La complexité du projet d'animation a exigé une solide préparation en amont : de l'élaboration d'un storyboard (appréhendé d'une manière très personnelle par Thomas Szabo) à la fabrication du film, étape par étape, on réalise toute la rigueur, le sens aigu du détail, mais aussi la bonne énergie qui ont su motiver l'équipe. 


Réalisé en 2004 par Thomas Szabo, Mouches à merde met en scène la fameuse coccinelle menacée par ces dernières. Le court métrage concentre toutes les caractéristiques esthétiques et techniques ensuite approfondies avec la saga Minuscule.

Note bonus : 4/6
Image

Après l'hiver au Mercantour, on passe au soleil des tropiques. L'image se colore de plus en plus, adopte le vert comme joli manteau et laisse exploser les couleurs sans jamais trop en faire (on ne tombe jamais dans l'outrance). Une image pleine de poésie et de fantaisie, précise, mêlant à la perfection les différentes techniques employées : images réelles, images de synthèse et maquettes.

 

Les petits insectes et les paysages occupent tout l'écran, reléguant les rares personnages humains du film (dans l'aéroport, à l'épicerie…) au second plan. Notre seul regret : l'absence de version 4K Ultra HD qui aurait donné encore plus de profondeur, de relief et de brillance à la nature et tous les minuscules occupants (tous dénués de paupières, si vous regardez bien…).

Note image : 5/6
Son

Aucun dialogue, tout passe donc par les bruitages, et quels bruitages. Source infinie d'humour à eux tout seuls, ils donnent aux petites bêtes du film tout leur caractère : belliqueux pour les mouches qui font vrombir leur moteur, militaire pour les fourmis rouges en rangs serrés, rigolo et amical pour les coccinelles rondouillardes et bonhommes. Tout un bestiaire sonore qui, on l'imagine bien, a nécessité des mélanges cocasses (mix d'animaux, de moteurs de véhicules, et on en passe).

 

Un mot sur la musique de Mathieu Lamboley, élégante, pleine de suspense et de malice, aux faux airs de grands classiques. Pas besoin d'en faire plus, tout est là. Un joli 5.1 qui donne de l'ampleur à toute la petite troupe même si la stéréo se montre elle aussi assez efficace.

Note son : 5/6



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