Avengers : Endgame

Année : 2019
Réalisateurs : Anthony Russo, Joe Russo
Casting : Robert Downey Jr, Chris Evans, Mark Ruffalo, Chris Hemsworth, Scarlett Johansson
Éditeur : Marvel Studio
BD : 1 UHD-66 + 1 BD‑50 + 1 BD‑25, 181', toutes zones
Genre : super-héros, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 30/08/19
Prix ind. : 29,99 €
sans Must AV
Critique

Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
2.39
UHD 2 160p (HEVC)
HDR10
16/9
Bande-son
Français Dolby Digital Plus 7.1
Anglais Dolby Atmos
Anglais Dolby TrueHD 7.1
Allemand Dolby Digital Plus 7.1
Sous-titres
Français, anglais pour sourds et malentendants, allemand, néerlandais, suédois, norvégien, cantonais, coréen, mandarin
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Un peu moins d’un mois après que le titan Thanos a éradiqué la moitié des habitants de l’univers grâce aux pierres d’infinité (voir Avengers : Infinity War), les héros survivants gardent malgré tout espoir. Ils envisagent de remettre la main sur Thanos et, grâce aux fameuses pierres, annuler l’extermination initiée par le titan. Hélas, une fois Thanos retrouvé, ils découvrent que le titan a détruit les pierres d’infinité : l’anéantissement de la moitié de l’univers est désormais irréversible. Plusieurs années de deuil et d’amertume, particulièrement pour Thor, s’ensuivent. Mais Scott Lang alias Ant‑Man parvient à échapper à la dimension subatomique dans laquelle il était piégé. Mieux : Lang a aussi découvert que dans cette dimension spécifique, le temps s’écoulait de manière différente. Avec les compétences scientifiques pointues de Tony Stark aka Iron Man, Lang estime que les héros pourraient créer une machine à remonter le temps. Et ainsi récupérer avant Thanos les pierres d’infinité pour prévenir l’hécatombe avant qu’elle ait lieu.

 

Colossal succès au box‑office (2,7 milliards de dollars dans le monde !), cet épilogue de la première époque des Avengers nous laisse entre deux eaux. Car contrairement à Avengers : Infinity War, dominé par la figure forte du méchant Thanos et marqué par une série de puissantes scènes d’action, Endgame prend son temps. Beaucoup de temps pour déployer un prologue puis une intrigue générale qui auraient gagné à être resserrés.


Si Avengers : Endgame emploie comme de simples utilités certains héros, particulièrement Hulk et Thor, ce sont surtout les péripéties sur le voyage dans le temps qui manquent cruellement d’ingéniosité. Au point de sembler surtout conçues pour flatter les fans en leur offrant un ultime tour de piste dans des scènes ou lieux bien connus de la saga.


Endgame présente en fait un défaut majeur pour un divertissement : il n’y a aucune scène vraiment forte à se mettre sous la dent avant l’empoignade finale, située deux heures après le début du film. Cette bataille qui clôt la saga, si elle convoque la quasi‑totalité de la mythologie Marvel et ne manque donc pas d’ampleur visuelle, rappelle malgré tout l’assaut du Wakanda dans Avenger : Infinity War. Et s’achève ‑au sens propre‑ par un tour de passe‑passe franchement tiré par les cheveux.


Heureusement, ce tempo nonchalant et ce round final marquant quoiqu'un peu réchauffé sont pardonnés grâce à ce qui suit. En l’occurrence d’émouvants adieux définitifs à deux héros emblématiques de la saga. Ces scènes‑là offrent tout ce qu’on aurait aimé voir auparavant dans le film : des émotions puissantes, de bons dialogues entre les héros et même l’utilisation enfin astucieuse du voyage dans le temps.


Protéiné en vannes et en fan service, conclu avec beaucoup d’émotions, mais affligé d’un manque flagrant de temps forts, Avengers : Endgame laisse vraiment entre deux eaux. Suffisamment pour donner envie de voir les péripéties futures de la saga Avengers, mais insuffisamment pour faire oublier les grandes espérances suscitées par Infinity War.

François Coulaud - Publié le 31/12/19
Bonus
- Commentaires audio des réalisateurs et des scénaristes
- Making of en plusieurs modules : En mémoire de Stan Lee, Le ton du MCU : le casting de Robert Downey Jr, Captain America : un homme hors du temps, Black Widow : quoi qu’il en coûte, Les frères Russo, Les femmes dans le MCU, La transformation de Thor
- Bêtisier
- Six scènes coupées
- Blu-Ray du film et Blu-Ray bonus

Il y a largement de quoi faire à condition d'être fan. Les autres…

Note bonus : 3/6
Image

Image typique des précédents films tout‑numériques de la saga Avengers avec des effets spéciaux par centaine induisant un Digital Intermediate 2K classique, lisse et sans défaut, malgré un tournage mettant en œuvre des caméras Arri Alexa 65 capables d'une résolution de 6.5K. 

 

Une sorte de bridage technique toutefois compensé par un HDR10 qui a pour effet de booster les parties les plus lumineuses et fluorescentes du cadre avec des blancs brillants et des éclats lui permettant de prendre le large par rapport au rendu Blu‑Ray, déjà excellent mais plus terne en comparaison. La définition des décors en arrière‑plan est aussi plus précise. Tout comme les couleurs, carrément luxuriantes dans les bleus, les roses et les violets. 

 

Petits bémols, certains CGI sont plus visibles en 4K UHD, des contrastes parfois un peu ternes pour cause de photographie volontairement très sombre et un manque de grain et de matière qui fera bondir les amateurs de rendu cinéphile. Marvelophiles, n'ayez crainte, les couleurs saturées et la densité générale font leur petit effet.

Note image : 5/6
Son

Une VO Dolby Atmos qui fait le job mais qui ne marquera pas l'histoire de Marvel, encore moins celle du cinéma. Parfois brouillonne, surtout au niveau de la scène Surround, elle ne prend réellement tout son sens que lors de la bataille finale, propulsant toutes sortes d'objets et de débris à travers la pièce.

 

Les bruitages pleuvent alors pour accompagner les personnages qui se déchaînent dans tous les sens, l'effet dôme se ressent physiquement et plus complètement, et les basses appuient plutôt bien l'action. Le tout malgré quelques saillies dérangeantes dans les hautes fréquences et la « bride » Disney qui a tendance à lisser l'ensemble pour s'adapter à toutes les oreilles. Un léger manque de dynamique et de pics sonores qui ne colle pas au mieux à un film de super‑héros. 

 

La VF Dolby Digital Plus 7.1 fait quant à elle plutôt bien jouer les enceintes Surround pour des ambiances bien enveloppantes. La partition d'Alan Silvestri s'en sort bien au milieu de ce chaos spatio‑temporel. Pour les voix des personnages, les mêmes causes entraînant les mêmes effets, ils perdent une sacrée dose de charisme en VF.

Note son : 4/6



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