Greenland, le dernier refuge
Année : 2020
Réalisateur : Ric Roman Waugh
Casting : Gerard Butler, Morena Baccarin, David Denman
Éditeur : Metropolitan Film & Vidéo
BD : BD-50, 119', toutes zones
Genre : catastrophe, couleurs
Interdiction : tous publics
Sortie : 05/12/20
Prix ind. : 24,99 €
Critique
Test technique
Image :
Son :
Bonus :
Format image
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2.35
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HD 1 080p (AVC)
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16/9
Bande-son
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Français Dolby Atmos 5.1
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Français Dolby TrueHD 5.1
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Anglais Dolby Atmos 5.1
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Anglais Dolby TrueHD 5.1
Sous-titres
Français, français pour sourds et malentendants
Sans révolutionner le genre auquel il appartient ‑le film catastrophe‑, Greenland permet au moins de tenter de relativiser une actualité déjà morose (les comètes pires que le Covid ?) et de se poser quelques questions ô combien essentielles.
Après avoir sauvé la Terre dans le pachydermique Geostorm, Gerard Butler tente cette fois de survivre à un cataclysme sans précédent provoqué par une énorme comète. Le comédien incarne John Garrity, un père de famille qui, avec son ex‑femme et son fils, entame dans une ambiance de fin du monde un voyage périlleux pour tenter de rejoindre le seul et dernier refuge sur Terre avant le chaos.
Dans la plus pure tradition des films catastrophes (voir 2012, Deep Impact, Le jour d’après), Greenland coche toutes les cases du genre sans jamais dévier d'un iota. Tout ou presque est prévisible dans le scénario (la mécanique, les rebondissements, les trajectoires et la fin) mais l’excellente performance des trois principaux comédiens, Gerard Butler, Morena Baccarin et le jeune Roger Dale Floyd, fait clairement la différence. La petite nuance au classique schéma familial proposée ici apporte également un peu d'air frais puisque les uns et les autres vont être tour à tour séparés.
Il faut aussi mettre au crédit du scénariste Chris Sparling et du réalisateur Ric Roman Waugh une mise en place suffisamment rapide et efficace pour faire monter la pression. La seconde partie du film est plus terre et à terre, mais ce qu’elle perd en nuance, elle le gagne en spectaculaire avec des effets spéciaux aboutis qui permettent de croire à quelques séquences de destruction et d’explosion très impressionnantes. Un film suffisamment divertissant en tout cas pour passer un bon moment. On ne lui en demandait pas plus.
Cédric Melon - Publié le 22/12/20
Cinécult' Films catastrophes : autopsie d’un genre
Incapables de satisfaire un public toujours plus exigeant en matière de sensations fortes et d’effets spéciaux, début des années 90, les films catastrophes avaient peu à peu disparu des écrans de cinéma. Mais depuis quelques années, l’image de synthèse high-tech a redonné forme aux projets les plus fous, permettant de remettre en selle un genre moribond. Entre-temps, c’est la nature même de la catastrophe -ainsi que la qualité de sa reconstitution- qui a changé. Finis les paquebots modèles réduits plongés dans un verre d’eau, terminés les avions miniatures agités par des fils, bye bye les vilains monstres Destructor. L’heure est aux séismes, aux tornades (plus vraies que nature) et autres créatures dévastatrices. Bienvenue dans le cinéma du « réel ».
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Bonus
Un grand point d'interrogation au niveau de l'absence totale de bonus. On ne comprend pas hormis une sortie dans l'urgence du côté de l'éditeur. |
Image
Ambiance crépusculaire jaune, nuages de feu rougeoyants après les impacts de débris sur Terre, le décor est très vite planté et il est là pour en mettre plein les yeux. Les fonds verts ont toutefois été limités pour se concentrer au maximum sur la course à la vie de chaque personnage. Au final, entre les séquences d'explosions et de chaos, la mise en scène réaliste apporte de la crédibilité loin de tout maelström numérique. Un bon dosage qui sert le film et qui ressort parfaitement à l'écran via ce Blu‑Ray. |
Son
On en a pour notre argent avec ce qu'il faut d'immersion Dolby Atmos, de circulation droite/gauche des effets, de coups de feu dans le dos (il vous aura vraiment par surprise celui‑ci), de scènes de panique et de sensation de « douche sonore » quand les débris de comètes s'écrasent sur Terre. Heureusement, le film sait aussi réserver des moments plus calmes, comme des respirations bienvenues pour éviter la surcharge auditive. Encore une fois, un bon dosage entre impact, graves bien tassés et point de vue plus intime. |